INFOGÉA #16 - 30 novembre 2020
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Projet de loi de finances pour 2021 : l'Assemblée nationale adopte la seconde partie du texte

Le 17 novembre dernier, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture l'ensemble du projet de loi de finances pour 2021. Nous présentons ci-après les principales mesures intéressant nos lecteurs.

LOYERS PROFESSIONNELS

Création d'un crédit d'impôt au titre des abandons de loyers (art. 43 sexdecies nouveau). - Comme annoncé par le Ministre de l'Économie lors de la conférence de presse du 29 octobre, un nouveau crédit d'impôt serait créé afin d'encourager les bailleurs à abandonner des loyers au profit de leurs locataires professionnels. Il serait cumulable avec les aides versées par le Fonds de solidarité. Le crédit d'impôt fonctionnerait de la manière suivante :

      • Les bailleurs, personnes physiques ou morales, qui renoncent définitivement à percevoir les 
loyers dus au titre de la période d'application du second confinement
       auprès des entreprises locataires :

  1. qui font l'objet d'une interdiction d'accueil au public (fermeture administrative) au cours de la période de confinement ou exercent leur activité principale dans un secteur particulièrement touché par la crise sanitaire (secteur « S1 ») (hôtellerie, restauration, culture, événementiel) ;
  2. dont l'effectif est inférieur à 5 000 salariés ;
  3. et qui ne sont pas en difficulté au 31 décembre 2019 ou en liquidation judiciaire au 1er mars 2020.
    • Le crédit d'impôt serait calculé de la manière suivante :
  1. pour les entreprises de moins de 250 salariés : 50 % de la somme totale des abandons ou renonciations de loyers, dans la limite de 800 000 € ;
  2. pour les entreprises de 250 salariés ou plus : 50 % des deux tiers de la somme totale des abandons ou renonciations de loyers, dans la limite de 800 000 €.
    • Pour en bénéficier, les bailleurs devraient déposer une déclaration conforme à un modèle établi par l'Administration, à annexer à leur déclaration annuelle de résultat.

Le crédit d'impôt serait imputable de la manière suivante :

      - pour les bailleurs soumis à 
l'impôt sur le revenu
     : sur l'impôt dû au titre de l'année 2021 ;
      - pour les bailleurs soumis à 
l'impôt sur les sociétés
     : sur l'impôt dû au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2021.

La quote-part du crédit d'impôt qui n'aura pu être imputée devrait être restituée.

BÉNÉFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX

Prolongation du dispositif de suramortissement des poids lourds (Art. 43 bis nouveau). - Les entreprises peuvent déduire de leur résultat 40 % de la valeur d'origine de certains biens affectés à leur activité acquis entre le 1er janvier 2016 et jusqu'au 31 décembre 2021. Ces biens doivent constituer des véhicules qui utilisent exclusivement comme énergie le gaz naturel et le biométhane carburant, ou le carburant ED95 composé d'un minimum de 90,0 % d'alcool éthylique d'origine agricole (CGI, art. 39 decies A). Il est prévu de proroger ce dispositif de 3 ans, soit jusqu'au 31 décembre 2024.

RÉGIMES SPÉCIAUX

Prorogation des régimes territoriaux spéciaux qui arrivent à échéance au 31 décembre 2020. - Le projet de loi de finances prévoit de proroger de 2 ans, soit jusqu'au 31 décembre 2022, les régimes de faveur applicables dans les zones suivantes :

    • les zones d'aide à finalité régionale (AFR) et les zones d'aide à l'investissement des petites et moyennes entreprises (ZAIPME) ;
    • les zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE) ;
    • les bassins d'emploi à redynamiser (BER) ;
    • les zones de revitalisation rurale (ZRR) ;
    • les bassins urbains à dynamiser (BUD) ;
    • les zones de développement prioritaire (ZDP).

COTISATION FONCIÈRE DES ENTREPRISES

Imposition des sociétés civiles de moyens (“SCM”) (Art. 42 duodecies nouveau). - Actuellement, les SCM sont imposées à la CFE sur la valeur locative des locaux à usage non privatif des membres de la SCM (local du secrétariat, salle d'attente par exemple), tandis que les associés sont imposés sur la valeur locative des locaux dont ils ont la jouissance exclusive (V. BOI-IF-CFE-20-20-10-10, § 50, 12 sept. 2012).

Le projet de loi de finances pour 2011 prévoit de faire évoluer le régime d'imposition des SCM. Elles seraient désormais soumises à la CFE sur la valeur totale des locaux. Corrélativement, les associés de la société n'auraient plus à être imposés à la CFE à raison des locaux loués ou acquis par la société.

TAXES DIVERSES

Non-perception temporaire de la taxe due par les exploitants de salles de cinéma (Art. 51 octies nouveau). - Afin de prendre en compte la situation des exploitants de cinémas résultant de la crise sanitaire, la taxe sur le prix des entrées ne sera pas perçue pour les mois de février à décembre 2020.

Renforcement du malus CO2 sur les véhicules de tourisme par une taxe assise sur la masse en ordre de marche du véhicule (Art. 45 undecies nouveau). - A compter du 1er janvier 2022, le malus CO2 sur les véhicules de tourisme serait complété par une nouvelle composante assise sur la masse en ordre de marche du véhicule à compter du 1er janvier 2022 (CGI, art. 1011 modifié, art. 1012 ter A nouveau). Son montant serait égal à 10 € par kilogramme excédant 1,8 tonnes.

Taxe funéraire portant sur les convois, les inhumations et les crémations (Art. 42 bis nouveau). - La taxe serait supprimée à compter de 2021 (CGCT, art. L. 2223-22 supprimé).

IMPÔT SUR LE REVENU

Prorogation et aménagement de la réduction d'impôt Duflot-Pinel (Art. 35 septies nouveau). - La réduction d'impôt en faveur de l'investissement locatif intermédiaire (“Duflot-Pinel”) serait prorogée de 3 ans, et s'appliquerait ainsi aux investissements réalisés jusqu'au 31 décembre 2024 (CGI, art. 199 novovicies modifié).

Il est également prévu, pour les investissements réalisés en 2023 et 2024, de réduire progressivement le taux de la réduction d'impôt, sauf pour les logements situés dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPPV), ou qui satisfont à des normes environnementales exemplaires.

Source : Projet de loi de finances pour 2021, Assemblée nationale, texte adopté n° 500, 17 nov. 2020



Infos fiscales

Aides du Fonds de solidarité

Calculatrice ©Racool-studio-freepik

COVID-19 : DEMANDE D'AIDES AU TITRE DES MOIS D'OCTOBRE ET DE NOVEMBRE 2020

Parmi les mesures d'accompagnement des entreprises touchées par la crise sanitaire, le Gouvernement a mis en place le Fonds de solidarité le 25 mars dernier dont l'objectif est d'indemniser les entreprises les plus impactées financièrement.

Il a été renforcé et élargi dès le mois d'octobre, avec une aide pouvant aller jusqu'à 10 000 € pour les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement et pour celles qui, sans être administrativement fermées, sont plus fortement touchées dans certains secteurs limitativement énumérés (notamment tourisme, restauration, hôtellerie) dès lors que la perte de chiffre d'affaires mensuelle est d'au moins 50 %. Les entreprises concernées peuvent faire leur demande de versement au titre du mois d'octobre dès maintenant sur le site www.impots.gouv.fr.

En outre, suite au reconfinement de la population, toutes les autres entreprises de moins de 50 salariés qui peuvent rester ouvertes mais ont subi une perte de plus de 50 % de leur chiffre d'affaires peuvent bénéficier d'une aide au titre du mois de novembre pouvant aller jusqu'à 1 500 € par mois. La demande de versement pourra être effectuée à partir du 4 décembre sur le site www.impots.gouv.fr et au plus tard le 31 janvier 2021. Le versement interviendra sous trois jours ouvrés.

Entreprises pouvant bénéficier du Fonds de solidarité pour la période de confinement du mois de novembre

Sont éligibles les entreprises de moins de 50 salariés (sans condition de chiffre d'affaires ni de bénéfice) ayant débuté leur activité avant le 30 septembre 2020, se trouvant dans l'une des trois situations suivantes :

  1. Entreprises concernées par une mesure d'interdiction d'accueil du public (fermeture administrative), quel que soit leur secteur d'activité

L'aide correspond au montant de la perte de chiffre d'affaires enregistrée, dans la limite de 10 000 €. Cette perte est calculée à partir du chiffre d'affaires réalisé pendant la même période en 2019 ou du chiffre d'affaires mensuel moyen 2019. Il n'est pas tenu compte du chiffre d'affaires réalisé en novembre 2020 sur les activités de vente à distance avec retrait en magasin ou livraison (“click&collect”).

  1. Entreprises ayant perdu plus de 50 % de leur chiffre d'affaires

Les entreprises des secteurs S1 reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 10 000 €.

Les entreprises des secteurs S1 bis ayant perdu plus de 80 % de leur chiffre d'affaires pendant la première période de confinement (15 mars-15 mai) reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 10 000 €. Cette aide est plafonnée à 80 % de la perte enregistrée sur novembre 2020 lorsqu'elle excède 1 500 €.

Les entreprises des secteurs S1 bis créées après le 10 mars 2020 reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 10 000 € plafonnée à 80 % de la perte enregistrée sur novembre 2020 lorsqu'elle excède 1 500 €.

Les entreprises des secteurs S1 bis créées avant le 10 mars 2020 et qui n'ont pas enregistré de perte de CA de 80 % entre le 15 mars et le 15 mai 2020 reçoivent une aide compensant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 1 500 €.

Les autres entreprises ont droit à une aide couvrant leur perte de chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à 1 500 €.

  1. Les entreprises dont l'activité principale est exercée dans des établissements recevant du public du type P « salle de danse »

Ces entreprises (discothèques) bénéficient d'une aide de 1 500 € maximum au titre du volet 1, éventuellement complétée, par le biais du volet 2 (instruction effectuée par les régions) d'une aide spécifique.

Ces aides s'ajoutent à l'ensemble des autres mesures de soutien mises en place par le Gouvernement : activité partielle, prêts garantis par l'État,… Pour une vue d'ensemble des dispositifs en faveur des entreprises, vous pouvez consulter le site du Ministère de l'Économie : https://www.economie.gouv.fr/covid19-soutien-entreprises/les-mesures

Sources : MINEFIR, Communiqué n° 420, 30 nov. 2020 ; DGFIP, Fonds de solidarité pour les entreprises


Cotisation foncière des entreprises

COVID-19 : POSSIBILITÉ DE REPORT DU PAIEMENT DU SOLDE DE CFE 2020

Le Ministre de l'Économie vient d'annoncer que les entreprises qui se trouveraient en difficulté pour payer au 15 décembre 2020 leur cotisation foncière des entreprises (CFE), notamment parce qu'elles subissent des restrictions d'activité pour des motifs sanitaires, peuvent obtenir sur simple demande un report de 3 mois de leur échéance.

Cette demande doit ainsi être adressée, de préférence par courriel, au service des impôts des entreprises dont relève l'entreprise (les coordonnées du service figurent sur l'avis de CFE). Pour les entreprises mensualisées, la demande de suspension du paiement doit également lui être transmise d'ici le 30 novembre. Pour les entreprises prélevées à l'échéance, elles peuvent, sous le même délai, arrêter leur prélèvement directement depuis leur espace professionnel sur impots.gouv.fr (rubrique “Gérer mes contrats de prélèvement automatique” / “Modifier ou arrêter mes prélèvements”).

Par ailleurs, les entreprises prévoyant de bénéficier au titre de 2020 d'un plafonnement de la contribution économique territoriale (CET) en fonction de la valeur ajoutée pourront anticiper le dégrèvement attendu en l'imputant directement sur le montant du solde de la CFE 2020. Une marge d'erreur exceptionnelle de 20 % sera tolérée pour cette imputation et aucune pénalité ne sera appliquée. Les entreprises concernées sont invitées à en informer leur service des impôts des entreprises, de préférence par courriel.

Source : MINEFIR, Communiqué n° 393, 19 nov. 2020


Droits d'enregistrement

CONVENTION DE SUCCESSEUR : QUELLE ASSIETTE POUR LES DROITS D'ENREGISTREMENT ?

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Une convention de successeur est une convention à titre onéreux, ayant pour effet de permettre à une personne d'exercer une profession, une fonction ou un emploi occupé par un précédent titulaire, même lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'une cession de clientèle (CGI, art. 720).

La conclusion de ce type de convention entraîne le versement des droits d'enregistrement prévus en matière de cessions de fonds de commerce ou de clientèle visés par l'article 719 du CGI (barème proportionnel). L'assiette des droits d'enregistrement relatifs à une convention de successeur est constituée de toutes les sommes dont le paiement est imposé, du chef de la convention, sous quelque dénomination que ce soit, au successeur, ainsi que de toutes les charges lui incombant au même titre (CGI, art. 720 al.2 et BOI-ENR-DMTOM-10-20-10-20120912 § 80).

L'assiette des droits d'enregistrement en matière de cessions de fonds de commerce et de clientèle est quant à elle constituée par le prix de la vente, de l'achalandage, de la cession du droit au bail et des objets mobiliers ou autres servant à l'exploitation du fonds (CGI, art. 719, al. 2).

En application de l'article L. 17 du Livre des Procédures fiscales, l'Administration peut rectifier, en matière de droits d'enregistrement, le prix ou l'évaluation d'un bien ayant servi de base à la perception des droits lorsque ce prix ou cette évaluation paraît inférieur à la valeur vénale réelle des biens transmis ou désignés dans les actes ou déclaration.

Autrement dit, en matière de cessions de fonds de commerce et de clientèle, si l'Administration constate que la valeur vénale réelle des biens transmis est supérieure au prix augmenté des charges, elle peut calculer le droit de mutation de l'article 719 précité sur la valeur vénale réelle de ces biens et n'est pas lié par le prix convenu entre les parties (BOI ENR-DMTOM-10-20-10-20120912 § 10).

Dans un arrêt récent, la Chambre commerciale de la Cour de cassation a statué sur l'assiette des droits d'enregistrement dus en présence d'une convention de successeur. Elle a considéré que les droits à la charge du successeur devaient porter sur les sommes effectivement acquittées en exécution de la convention de successeur, et non sur la valeur réelle de l'activité transférée, telle que déterminée par l'Administration fiscale.

En l'espèce, deux sociétés avaient regroupé leurs activités de gestion d'OPVCM au sein de l'une d'elles moyennant une contrepartie financière. Une convention de successeur avait été conclue entre elles, ainsi qu'une convention de partage de bénéfices. Le successeur avait ainsi rétrocédé une quote-part de son résultat, laquelle avait été soumise aux droits d'enregistrement conformément à l'article 720 du CGI. Suite à une vérification de comptabilité, l'Administration avait remis en cause l'assiette retenue au motif qu'elle ne correspondait pas à la valorisation de l'activité transférée, et avait mis en recouvrement des suppléments de droits calculés sur cette dernière.

La Cour de cassation a donc fait prévaloir l'article 720, al. 2 du CGI qui détermine le prix comme base imposable aux droits d'enregistrement des conventions de successeurs et rejeté l'argument de l'Administration selon lequel elle détiendrait un “droit général de rectification” de la valeur déclarée par les parties en application des articles L 17 du LPF, et des articles 666, 719 et 720 du CGI, dès lors que le prix ou l'évaluation correspondant paraîtrait inférieur à la valeur vénale réelle des biens transmis ou désignés dans les actes ou déclarations.

Source : Cass. Com. 14 oct. 2020, n°18-16.491, Sté Edmond de Rothschild Asset Management


Taxe d'habitation

ADAPTEZ VOS PRÉLÈVEMENTS MENSUELS EN 2021 POUR TENIR COMPTE DE LA RÉFORME DE LA TAXE

Engagée depuis deux ans, la réforme de la taxe d'habitation sur la résidence principale bénéficiera en 2021 à tous les contribuables : 80 % des foyers les moins aisés resteront exonérés comme en 2020 et les autres bénéficieront d'une baisse progressive de leur imposition (-30 % en 2021). A l'horizon 2023, la taxe sera totalement supprimée.

Pour les contribuables ayant opté pour une mensualisation du paiement de leur taxe d'habitation, il est possible de bénéficier dès janvier 2021 d'une baisse de ces prélèvements s'ils en font la demande sur le site www.impots.gouv.fr en suivant la procédure décrite ci-après :

      • Dans l'Espace Particulier sur 
www.impots.gouv.fr
    , aller dans la rubrique “Paiement”, puis “Gérer mes contrats de prélèvement”.
    • Choisir le contrat de prélèvement relatif à la taxe d'habitation puis cliquer sur “Moduler vos prélèvements mensuels”.
    • Indiquer enfin le montant de l'impôt estimé sans oublier d'y ajouter le montant de la contribution à l'audiovisuel public (redevance télévision) pour les redevables de cette taxe (138 €, ou 88 € pour les départements d'Outre-mer).

Aucune pénalité ne sera appliquée en cas de surestimation de la baisse des mensualités pour 2021 (il y aura dans ce cas un complément à régler à l'automne 2021).

La demande doit être effectuée avant le 15 décembre 2020 pour une prise en compte dès le prélèvement de janvier 2021. Passé cette date, la modification ne sera prise en compte qu'en février.

Pour estimer le taux de réduction de taxe d'habitation de 2021, un simulateur est mis à disposition sur impots.gouv.fr, rubrique “Particulier” / “Autres services” / “Simulations”.Pour les contribuables qui ne seraient plus redevables en 2021 de la taxe d'habitation et de la contribution à l'audiovisuel public, il convient d'initier une demande de résiliation de son contrat de prélèvement (et non une demande de modulation à la baisse).

Source : MINEFIR, Communiqué n° 416, 30 nov. 2020



Infos sociales

Indemnités journalières

Logo assurance maladie

COVID-19 : MODIFICATION DES CONDITIONS D'INDEMNISATION DES PERSONNES EXPOSÉES AU CORONAVIRUS

A compter du 16 novembre 2020, les conditions d'indemnisation par l'Assurance maladie des personnes exposées au coronavirus sont modifiées. Ces mesures concernent les personnes vulnérables, les personnes considérées comme “cas contacts” et celles se trouvant dans l'obligation de garder leur enfant de moins de 16 ans ou une personne en situation de handicap faisant l'objet d'une mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile à la suite de la fermeture de l'établissement scolaire ou d'accueil.

Ces mesures concernent donc des personnes qui ne sont pas directement atteintes par le virus mais doivent être protégées ou isolées, et bénéficient à ce titre de prestations en espèces de la part de l'Assurance maladie.

Rappelons que les salariés placés en chômage partiel ne peuvent bénéficier des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail pour l'un des motifs exposés ci-dessus. Ils sont obligatoirement indemnisés selon les modalités prévues pour l'activité partielle.

Un décret du 14 novembre 2020, entré en vigueur le 16, prévoit les modifications suivantes :

      • Tout d'abord, le dispositif de versement d'indemnités journalières est prorogé jusqu'au 
31 décembre 2020
    .
      • Les conditions d'ouverture des droits liées à la 
durée d'affiliation
     de l'assuré ne leur sont pas opposables (ces personnes peuvent donc être indemnisées même si leur durée d'affiliation au régime de l'Assurance maladie est insuffisante).
      • Le 
délai de carence de 3 jours
     pour le versement des indemnités journalières ne leur est pas applicable (l'indemnisation se fait donc dès le premier jour de l'arrêt de travail).
      • Les indemnités journalières ne sont pas prises en compte dans la 
durée maximale d'indemnisation
     de l'assuré.

Source : D. n° 2020-1386, 14 nov. 2020 : JO 15 nov. 2020


Activité partielle

Aide à la personne

COVID-19 : DISPOSITIF EXCEPTIONNEL POUR LES SALARIÉS DES PARTICULIERS EMPLOYEURS

Les mesures sanitaires liées à la gestion du Covid, et le reconfinement en particulier, n'empêchent pas dans la plupart des cas la poursuite des activités des salariés de particuliers dont le maintien peut s'avérer capital s'agissant de personnes fragiles, en situation de handicap ou pour la garde d'enfants. Si l'employeur décide de ne pas accueillir le salarié pour la réalisation de la prestation, la rémunération doit obligatoirement être maintenue.

Le Gouvernement a toutefois décidé de réactiver le dispositif d'activité partielle pour les salariés du secteur du service à la personne dans trois cas spécifiques :

      • pour les salariés exerçant des 
activités non autorisées durant le confinement
     (cours à domicile hors soutien scolaire notamment comme par exemple un cours de musique) ;
      • pour les salariés exerçant une 
activité indépendante arrêtée
     du fait des mesures sanitaires (gérants de commerces ne pouvant accueillir de public en particulier) ;
      • pour les 
salariés “vulnérables”
       susceptibles de développer des formes graves de Covid-19 (les critères de vulnérabilité ont été listés par le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 : V
. INFOGEA 15/2020 / Informations sociales / Chômage partiel
    ).

Les particuliers employeurs qui souhaitent recourir dans ces situations à l'activité partielle au titre du mois de novembre 2020 doivent garantir au moins 80 % du salaire net de leur salarié et ne peuvent verser un montant inférieur au montant minimal prévu par la convention collective. L'URSSAF remboursera à l'employeur 65 % de la rémunération nette prévue pour les heures concernées.

Les employeurs devront remplir le formulaire d'indemnisation exceptionnelle, accessible à partir du 10 décembre prochain sur les sites CESU et PAJEMPLOI (pour les parents employeurs qui emploient une assistante maternelle agréée ou une garde d'enfants à domicile). Le dispositif sera applicable à la même date pour les salariés embauchés par l'intermédiaire d'une association mandataire.

Source : MINEFIR, Communiqué n°399, 20 nov. 2020 ; CESU URSSAF, Actu. 23 nov. 2020


Congés

COVID-19 : MONÉTISATION DES JOURS DE REPOS OU DE CONGÉ DES SALARIÉS PLACÉS EN ACTIVITÉ PARTIELLE

La loi n°2020-1379 du 14 novembre 2020 a prolongé l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021 inclus.

L'article 8 de la loi prolonge jusqu'au 30 juin 2021 le dispositif autorisant les entreprises, par accord d'entreprise ou de branche, à monétiser des jours de repos conventionnels ou une partie des congés annuels excédant 24 jours ouvrables pour les salariés placés en activité partielle. Cette possibilité peut être mise en place dans l'entreprise à l'initiative de l'employeur ou sur demande du salarié.

L'URSSAF détaille sur son site internet les modalités de mise en œuvre de cette mesure et le régime social des sommes perçues par les salariés, en sus de leur indemnité de chômage partiel.

Source : L. n° 2020-1379, 14 nov. 2020, art. 8, I  : JO 15 nov. 2020 ; URSSAF, Actu. 18 nov. 2020



Infos juridiques

Échanges internationaux

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NOUVEAUX INCOTERMS 2020

Les Incoterms (contraction des termes anglais “International Commercial Terms”), constituent un ensemble codifié des dispositions contractuelles standards relatives au transport dans le cadre de contrats commerciaux de vente de marchandises. Présentés sous la forme d'acronymes de trois lettres (EXW, FCA, DDU, DDP,…), les Incoterms codifient les conditions de livraison des marchandises vendues. Ils permettent de déterminer les obligations réciproques du vendeur et de l'acheteur, la répartition des coûts de transport, ainsi que le lieu de livraison qui représente le point de transfert des risques du vendeur à l'acheteur.

Définis par la Chambre de Commerce Internationale (ICC), les Incoterms sont révisés tous les 10 ans afin de refléter l'évolution des pratiques du commerce international. Ils ont été mis à jour au 1er janvier 2020 et comportent comme auparavant 11 Incoterms répartis en deux groupes en fonction du mode d'acheminement des marchandises (maritimes / autres).

Ils sont, en particulier, un élément déterminant de la valeur en douane qui sert à calculer les droits de douane ainsi que la TVA et les autres droits et taxes dus à l'importation.

La Douane a mis en ligne sur son site internet une présentation des nouveaux Incoterms 2020 et leur interprétation.


Tableau Règles Incoterms

Tableau Règles Incoterms

Source : DGDDI, Actu. 9 nov. 2020

Infos métiers

Artistes auteurs

L'APPEL DE COTISATION AU RAAP 2020 EST EN LIGNE

L'IRCEC, la caisse de retraite des artistes-auteurs, informe ses adhérents qu'ils recevront prochainement par courrier l'appel de cotisation au RAAP 2020. Celui-ci est déjà disponible dans l'Espace adhérent du professionnel sur le site de la caisse.

Il est possible dès aujourd'hui de régler en ligne le solde de cotisation RAAP pour l'année 2020. Son calcul s'appuie sur l'assiette sociale 2020 (calculée sur la base des revenus de droits d'auteur perçus en 2019) communiquée à la caisse par l'URSSAF.

Si les revenus perçus en 2019 sont inférieurs à 9 027 € et que l'artiste-auteur n'a pas opté pour une cotisation volontaire, aucune cotisation n'est à acquitter (et aucun appel de cotisation ne sera envoyé).

Compte tenu de la crise sanitaire, la date limite de paiement est exceptionnellement fixée au 31 décembre 2021 (au lieu du 30 décembre 2020). La caisse encourage les professionnels à solliciter la mise en place d'un échéancier dès à présent afin de ne pas cumuler, le cas échéant, les cotisations RAAP en 2021 avec celles dues au titre de l'année 2020. Cette demande peut être adressée via le formulaire de contact mis à disposition dans l'Espace adhérent, rubrique “délai de paiement”.

Enfin, l'IRCEC propose un “Guide de la retraite des artistes-auteurs” que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Source : IRCEC, Actu. 15 nov. 2020


Architectes

DOSSIER SPÉCIAL CORONAVIRUS

Le Conseil national de l'Ordre des architectes propose un dossier spécial dédié au Coronavirus à l'attention des professionnels. Au programme :

    • l'organisation des agences et l'exercice professionnel pendant le confinement ;
    • les mesures financières de soutien aux entreprises ;
    • la gestion des chantiers ;
    • les règles pour que les bâtiments ne participent pas à l'extension ou à la reprise de l'épidémie de Covid-19 ;
    • une formation à distance pour connaître les risques sanitaires de la Covid-19 et mettre en œuvre les mesures pour contrer ces risques dans une configuration de chantier.

Source : Ordre des architectes, Actu. 23 nov. 2020


REPORTEZ VOS DROITS DIF SUR VOTRE COMPTE PERSONNEL DE FORMATION AVANT LE 31 DÉCEMBRE 2020 !

Mon compte formation

Jusqu'au 31 décembre 2014, le DIF (droit individuel à la formation) correspondait au dispositif de formation professionnelle des salariés du secteur privé. Il a été remplacé le 1er janvier 2015 par le Compte Personnel Formation (CPF).

Les architectes qui étaient salariés avant le 31 décembre 2014, et qui disposent encore de droits DIF, doivent les reporter sur leur compte personnel formation (CPF) avant le 31 décembre 2020.

Source : Ordre des architectes, Actu. 17 nov. 2020


Automobile

RAPPORT ANNUEL DE L'OBSERVATOIRE DES PNEUMATIQUES USAGÉS POUR 2019

L'ADEME a publié son rapport annuel sur l'état des lieux de la filière des Pneumatiques usagés (PU) en France en 2019 sur la base des éléments recueillis par l'Observatoire des pneumatiques usagés, complétés d'éléments d'analyses qualitatives provenant des acteurs de la filière. Il a ainsi montré que 577 205 tonnes de pneus ont été mises sur le marché français en 2019 avec un taux de collecte national de 93 % et un taux de traitement de 96,7 %.

Un site internet unique nommé Système déclaratif des filières REP (SYDEREP) rassemble tous les Registres et Observatoires des filières de Déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), Piles et accumulateurs (PA), Gaz fluorés (GF), Pneumatiques usagés (PU), Véhicules hors d'usage (VHU) et Emballages et Papiers.

Le Rapport annuel peut être consulté en ligne sur le site internet de l'ADEME.

Source : ADEME, Publication Nov. 2020


Avocats

LE CNB ADOPTE UN VADEMECUM SUR LA PLURALITÉ D'EXERCICE POUR LES AVOCATS

Suite de la publication au Journal officiel du 30 août 2020 de la décision à caractère normatif adaptant le RIN à la pluralité d'exercice, le Conseil national des Barreaux a préparé un guide pratique à destination des avocats et des Ordres.

Ce guide, qui a pour objectif de rendre accessible la pluralité d'exercice, est organisé en trois parties :

    • définition de la pluralité d'exercice et sa distinction avec des notions voisines (bureau secondaire et société inter-barreaux) ;
    • étendue des possibilités qu'offre la pluralité d'exercice – les cumuls compatibles et incompatibles ;
    • établissement d'exercice qui permet la mise en œuvre de la pluralité d'exercice et de déterminer les règles applicables lesquelles sont présentées sous forme de FAQ.

Il peut être consulté en ligne sur le site du CNB.

Source : CNB, Actu. 16 nov. 2020


Bâtiment

LES CARACTÉRISTIQUES DES TRAVAUX ÉLIGIBLES À LA PRIME DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE SONT PRÉCISÉES

Construction ©Freepik

Les critères techniques d'éligibilité à la prime de transition énergétique sont jusqu'en 2020 alignés sur ceux en vigueur pour le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), détaillés à l'article 18 bis de l'annexe IV au CGI.

Le CITE s'éteignant au 31 décembre 2020 (hors dispositions transitoires), il a donc fallu créer des critères autonomes pour préciser les règles techniques d'éligibilité à la prime de transition énergétique des travaux et prestations.

Un arrêté du 17 novembre 2020 a été adopté en ce sens et entrera en vigueur le 1er janvier 2021. Il s'appliquera aux demandes de primes déposées auprès de l'ANAH à compter de la même date.

On notera que les critères relatifs aux travaux d'isolation et aux travaux d'installation de chaudières fonctionnant au bois ou autre biomasse sont renforcés.

Source : A. 17 nov. 2020 : JO 19 nov. 2020


Boulangerie-pâtisserie

DEMANDEZ AVANT LE 31 DÉCEMBRE 2020 LE REMBOURSEMENT DE LA CSPE DE 2018 ET 2019

Les boulangeries et les boulangeries-pâtisseries, artisanales ou non, peuvent à nouveau prétendre à l'application d'un taux réduit de CSPE (“Contribution au Service Public de l'Electricité”) depuis le 18 juillet 2018.

      La CSPE est une taxe payée par les consommateurs d'électricité et facturée par le fournisseur d'électricité.

      Son taux normal est de 22,50 € par MWh et les taux réduits vont de 2 à 7,50 € / KWh 
(Code des Douanes, art. 266 quinquies C)
    . La CSPE correspond en moyenne à 25 % de la facture d'électricité hors TVA.

Pour les boulangers et les boulangers-pâtissiers, le taux de la CSPE peut être abaissé, sous certaines conditions, à un taux de 7,50 € par MWh si la consommation du site ou de l'entreprise est strictement inférieure à 1,5 KWH par euro de valeur ajoutée produite. Ainsi, par exemple, un boulanger consommant 150 MWh par an pourra économiser 2.250 € par an.

Pour bénéficier du taux réduit de CSPE, deux conditions doivent être remplies par le professionnel :

      • Le code NAF de l'entreprise doit correspondre à l'un de ceux énumérés.

      En l'occurrence le 
code NAF 1071 C
     correspondant aux boulangers et boulangers-pâtissiers est éligible au taux réduit de la CSPE.
      • Le site ou l'entreprise doit être 
“électro-intensif”
     c'est-à-dire que le montant de la taxe qui aurait été due pour ce site ou cette entreprise au taux normal de 22,5 € / MWh est au moins égal à 0,5 % de la valeur ajoutée produite par ce site ou de cette entreprise (C. douanes, art. 266 quinquies C, 8-C-a-2°).
Si ces deux conditions sont remplies, c'est l'utilisateur final qui est responsable d'émettre une attestation d'accès à un taux réduit. Pour cela, il complète le formulaire Cerfa 14318, le remet à son fournisseur d'électricité, et envoie également une copie au bureau des douanes de l'établissement concerné par la démarche. Enfin, l'utilisateur doit également envoyer un bilan annuel au même bureau des douanes pour régulariser l'accès à un taux réduit avant le 1er juin (Cerfa 14319).

Les utilisateurs qui n'ont pu bénéficier en pratique de l'application du taux réduit par le fournisseur d'électricité peuvent demander le remboursement du trop perçu auprès de la Direction Régionale des Douanes au moyen d'un formulaire Cerfa 14317 (C. Douanes, art. 352). La demande doit être déposée au plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant celle du paiement de la CSPE (ou du jour de l'émission de la facture justifiant de l'achat de l'électricité de la taxe indûment acquittée).

Autrement dit, pour obtenir le remboursement de la CSPE acquittée ou facturée entre le 18 juillet 2018 (date à laquelle les boulangers ont à nouveau pu bénéficier du taux réduit) et le 31 décembre 2018, la demande doit parvenir à la Douane avant le 31 décembre 2020. La CSPE de 2019 pourra être réclamée quant à elle jusqu'au 31 décembre 2021.

Source : douane.gouv.fr


Commissaires aux comptes

Comptable © Freepik.com

MODIFICATION DE LA PROCÉDURE D'INSCRIPTION SUR LA LISTE

A compter du 5 novembre 2020, les commissaires aux comptes qui souhaitent s'inscrire sur la liste peuvent le faire directement auprès du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes (H3C). Cette mission relevait jusque-là de la compétence de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC).

Pour faciliter les démarches des CAC qui souhaitent effectuer une demande d'inscription ou de modification de la liste des inscrits, le H3C met à disposition une procédure dématérialisée sur le site : www.portail.h3c.org.

Source : H3C, Actu. 5 nov. 2020


BAROMÈTRE DE LA PROFESSION

La Compagnie Régionale des commissaires aux comptes de Paris (CRCC Paris) a publié sur son site les résultats de son enquête “Baromètre 2020” auprès des CAC parisiens afin de dresser un panorama de la profession, établir les indices de son évolution et mettre en exergue les axes d'intervention pour améliorer les pratiques.

Le baromètre a permis d'identifier quatre tendances principales :

    • le besoin de se former afin d'acquérir de nouvelles compétences,
    • la volonté d'utiliser plus massivement les nouvelles technologies,
    • la nécessité de renforcer son réseau,
    • la transformation de la relation client.

 

Source : CRCC Paris, 30 oct. 2020


Filière bois

INDICATEUR DE CONJONCTURE - SEPTEMBRE 2020

La croissance est toujours au rendez-vous au mois de septembre avec une progression des ventes de meubles en valeur de 7,5 %. Un ralentissement se fait toutefois sentir avec cette fois-ci une performance en retrait des progressions des deux derniers mois liées au rattrapage des ventes après le déconfinement de l'été. L'étude souligne l'engouement toujours important des Français pour la maison qui s'inscrit dans la durée en termes d'habitudes de consommation.

Source : IPEA, Indicateur Sept. 2020


Métiers de bouche

LANCEMENT DE LA PLATEFORME DE SURVEILLANCE DE LA CHAÎNE ALIMENTAIRE

Conçue pour les professionnels de l'élevage et de l'alimentaire, les professionnels de santé, les membres d'organismes et d'instituts techniques, la nouvelle plateforme dédiée à la surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) favorise le partage d'informations entre les différents acteurs. Elle met à leur disposition :

    • des supports méthodologiques ;
    • les thématiques de travail de la plateforme SCA (salmonelles, E. coli producteurs de shiga-toxines, cadmium…) ;
    • le résultat de ses travaux, tel le guide relatif à la surveillance intégrée des salmonelles ;
    • et les bulletins de veille sanitaire (BuSCA) émis deux fois par mois.

Les missions de la SCA sont de mieux anticiper les problèmes sanitaires, optimiser les coûts de surveillance, apporter un appui méthodologique et opérationnel, favoriser les interactions entre les acteurs et produire des informations régulières et fiables.

Source : www.plateforme-sca.fr


Médecins

VOUS PRENEZ VOTRE RETRAITE EN 2021 ?

La CARMF demande aux médecins qui prennent leur retraite en 2021 de régler avant le 14 décembre prochain le solde des cotisations relatives à l'année 2020. La mise à jour de leur compte est en effet obligatoire avant tout versement d'allocations par la caisse.

Dans le cadre de la crise sanitaire, la CARMF avait décidé le report des prélèvements mensuels des cotisations des mois d'avril, mai et juin 2020. Pour les médecins qui ont opté pour la reprise des prélèvements mensuels dès le mois de juin, l'échéancier actualisé tient compte du recalcul et de la régularisation des cotisations au régime de base et permet de solder leur compte avec l'échéance du 5 décembre.

Pour ceux qui n'ont pas opté pour la reprise des prélèvements mensuels dès le mois de juin, l'échéancier actualisé décale sur le premier trimestre 2021 (échéance du 5 mars 2021) les échéances reportées pendant le premier confinement. Sans démarches des intéressés, l'échéancier mensuel relatif aux cotisations de 2021 débutera alors en avril 2021.

Source : CARMF, Actu. 9 nov. 2020


Transport

EMPLOI ET SALAIRES EN 2019

Le Ministère de la transition écologique a publié son “Bilan annuel en 2019 : emploi et salaires” dans les transports (dont les services de déménagement, les taxis et VTC) et de l'entreposage.

Au 31 décembre 2019, le secteur des transports et de l'entreposage emploie plus de 1,4 million de salariés, soit 7,5 % des salariés du secteur privé hors intérim. L'effectif salarié des transports et de l'entreposage croît régulièrement et augmente de 1,2 % en 2019, tandis que l'emploi intérimaire du secteur se redresse nettement (+ 9,4%).

Le salaire moyen par tête augmente de 1,4 % en 2019, après + 1,7 % en 2018. Ce ralentissement est surtout dû au transport de marchandises, alors que dans le transport de voyageurs et les autres services de transport, les salaires augmentent à un rythme proche en 2019 et en 2018.

Les tensions sur le marché du travail du personnel roulant s'atténuent mais restent à un niveau élevé, très supérieur à sa moyenne de long terme.

Source : Min. Trans. Eco., Bilan annuel, Nov. 2020



Chiffres et délais

Indices et taux

INDEX BÂTIMENT, TRAVAUX PUBLICS ET DIVERS DE LA CONSTRUCTION - AOÛT 2020

Les index du bâtiment à fin août 2020 sont publiés par l'INSEE sur son site.

Source : INSEE, Inf. rap. 18 nov. 2020


INDICES NOTAIRES-INSEE DES PRIX DES LOGEMENTS ANCIENS - TROISIÈME TRIMESTRE 2020

Au troisième trimestre 2020, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) s'atténue : +0,5 % par rapport au deuxième trimestre (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +1,4 % et +1,9 % aux trimestres précédents.

Sur un an, la hausse des prix se poursuit : +5,2 %, après +5,6 % et +4,9 %. Comme observé depuis fin 2016, la hausse est plus marquée pour les appartements (+6,5 % en un an) que pour les maisons (+4,2 %).

Source : INSEE, Inf. rap. 26 nov. 2020


INDICES DES PRIX DE PRODUCTION DES SERVICES (IPSE) - TROISIÈME TRIMESTRE 2020

Au 3e trimestre 2020, les prix de production des services augmentent de 0,5 % (après +0,1 % au trimestre précédent). Ceux des services vendus aux entreprises françaises repartent à la hausse (+0,3 % après une stabilité), tout comme les prix des services vendus aux ménages français (+1,6 % après -0,1 %), tandis que ceux des services exportés se replient (-0,4 %, après +1,2 %).

Sur un an, les prix de production des services ralentissent de nouveau (+0,5 % après +0,8 % et +1,6 %).

Source : INSEE, Inf. rap. 27 nov. 2020

 

 
À la une !

Zoom sur les aides du Fonds de solidarité

Durant le reconfinement, le dispositif d'aide du Fonds de solidarité est réactivé et renforcé à hauteur de 6 milliards d'euros par mois de confinement. Plusieurs aides sont prévues en faveur des entreprises impactées.

Entreprises et commerces fermés administrativement. - Toutes les entreprises de moins de 50 salariés fermées administrativement pourront recevoir une indemnisation allant jusqu'à 10 000 € quel que soit le secteur d'activité et la situation géographique.

Entreprises restant ouvertes mais durablement touchées par la crise, des secteurs du tourisme, événementiel, culture, sport et des secteurs liés. - Les entreprises de moins de 50 salariés, ne fermant pas mais subissant une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50 %, bénéficieront également de l'indemnisation mensuelle allant jusqu'à 10 000 €.

Autres entreprises restant ouvertes mais impactées par le confinement. - Pour toutes les autres entreprises de moins de 50 salariés qui peuvent rester ouvertes mais qui subissent une perte de plus de 50 % de leur chiffre d'affaires, l'aide du Fonds de solidarité pourra aller jusqu'à 1 500 € par mois. Elle permettra de soutenir tous les indépendants.

Calendrier et versement des aides. - Toutes les entreprises éligibles pourront recevoir leur indemnisation au titre du mois de novembre en se déclarant, à partir de début décembre 2020, sur le site www.impots.gouv.fr. Elles recevront leur aide dans les jours suivant leur déclaration.

On estime à 1,6 millions le nombre d'entreprises qui pourront bénéficier du dispositif au titre du mois de novembre :• 600 000 entreprises pourront bénéficier de l'aide allant jusqu'à 10 000 €• 1 million d'entreprises pourront bénéficier de l'aide allant jusqu'à 1 500 €.

Par ailleurs, les entreprises des 54 départements ayant connu un couvre-feu en octobre, pourront remplir leur formulaire sur www.impots.gouv.fr à partir du 20 novembre 2020. Elles percevront les aides dans les jours qui suivent.

Source : MINEFIR, Actu. 30 oct. 2020


Aide de 500 € pour la numérisation des entreprises

Clique-mon-commerce.gouv.fr

Le Ministre de l'Économie a annoncé une série de mesures visant à aider les entreprises à développer, leur activité sur internet. L'idée est de proposer des solutions pour que les artisans, commerçants, professions libérales soient plus présents sur internet à travers le développement d'un site marchand, le référencement sur une place de marché, la fourniture de moyens de paiement en ligne, des outils de communication avec la clientèle, la mise en place d'un service de retrait de commande.

Dans ce cadre, il a été annoncé qu'un chèque numérique de 500 € sera proposé à tous les commerces fermés administrativement et aux professionnels du secteur de l'hôtellerie et de la restauration, afin de financer l'acquisition de solutions numériques de vente à distance. Cette aide sera accordée sur présentation de factures à l'Agence de services et de paiement, dans la limite de 500 €. Elle pourra être versée dès janvier 2021 et est prévue pour bénéficier à 120 000 entreprises fermées.

En outre, le nouveau site clique-mon-commerce.gouv.fr permet à tous les professionnels de trouver des solutions concrètes de numérisation pour leur entreprise.

Source : MINEFIR, Actu. 10 nov. 2020



Infos fiscales

Paiement de l'impôt

TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS : COMMENT REPORTER VOS ÉCHÉANCES D'IMPÔT ?

Dans une mise à jour du 2 novembre 2020 de ses FAQ, l'Administration fiscale fait le point sur les différentes possibilités offertes aux travailleurs indépendants pour reporter leurs échéances d'impôts professionnels et de prélèvement à la source.

  1. Report de paiement des impôts professionnels

Les entreprises concernées par une interruption ou une restriction de leur activité liée à une mesure de fermeture dans les zones de couvre-feu, ou lorsque leur situation financière le justifie, peuvent obtenir sur demande auprès de leur service des impôts et après examen au cas par cas de leur situation, des délais de paiement de leurs impôts directs (hors TVA et prélèvement à la source en tant qu'employeur) sur leurs prochaines échéances fiscales.

De plus, l'échéance de taxe foncière due par les entreprises propriétaire-exploitantes de leur local commercial ou industriel est reportée de 3 mois, sur simple demande.

  1. Prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu (“PAS”)

S'agissant du PAS et comme lors du premier confinement, les professionnels peuvent moduler, reporter, voire supprimer, leur prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu.

Moduler le taux du PAS. - Le PAS permet d'adapter rapidement le paiement de l'impôt sur le revenu en adaptant les prélèvements à la situation contemporaine du contribuable. Il est ainsi possible de moduler à la baisse le taux de PAS : en revoyant à la baisse les revenus de l'année, le taux et les acomptes mensuels (ou trimestriel, sur option) seront recalculés par l'Administration fiscale. Cela permet d'ajuster à la baisse pour l'avenir le taux de PAS et les acomptes à verser.

Cette démarche s'effectue dans l'espace particulier du contribuable sur www.impots.gouv.fr, rubrique “Gérer mon prélèvement à la source” avant le 22 du mois pour que les modifications puissent être prises en compte pour le mois suivant.

extrait Espace particulier, gérer mon prélèvement à la source

Reporter le paiement d'acomptes de PAS. - Il est également possible de reporter des acomptes de PAS relatifs aux revenus professionnels (BIC / BNC / BA) à l'échéance suivante. Par exemple, pour reporter l'échéance prélevée le 15 du mois M, il faut intervenir avant le 22 du mois précédent. L'acompte du mois M sera alors dû au mois M+1, en même temps que l'acompte de ce même mois. Le fonctionnement est similaire pour les acomptes trimestriels.

Les acomptes mensuels peuvent être reportés trois fois dans l'année (éventuellement trois fois de suite) et les acomptes trimestriels une fois par an.

Cette démarche s'effectue également depuis l'espace particulier du contribuable sur www.impots.gouv.fr, dans la rubrique “Gérer mon prélèvement à la source” avant le 22 du mois pour que les modifications puissent être prises en compte pour le mois suivant.

extrait 2 - Gérer vos accompes

Supprimer un acompte. - Dans les situations les plus difficiles, l'Administration indique qu'il est également possible de supprimer un acompte. Cette opération n'annule pas l'impôt dû mais permet de différer son paiement. Les contribuables pourront, une fois leur situation rétablie, recréer l'acompte.

Cette démarche s'effectue depuis l'espace particulier du contribuable sur www.impots.gouv.fr, dans la rubrique “Gérer mon prélèvement à la source” en cliquant sur la cellule “Supprimer”.

Source : Impots.gouv.fr, FAQ, 2 nov. 2020



TVA

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PROLONGATION DE L'EXONÉRATION TEMPORAIRE DES IMPORTATIONS DE MATÉRIEL SANITAIRE

La Commission européenne a accordé, entre le 30 janvier 2020 et le 31 octobre 2020, une franchise des droits à l'importation et une exonération de la TVA pour les marchandises nécessaires à la lutte contre les effets de la pandémie de Covid-19 importées par ou pour le compte des organisations publiques, des organisations agréées par la Direction des Douanes et des organismes d'aide humanitaire.

Cette mesure vient d'être prolongée une nouvelle fois jusqu'au 30 avril 2021.

Pour plus d'informations sur ce régime d'exonération et en particulier son champ d'application, vous pouvez consulter le site de la Douane.

Source : Com. européenne, Décision n° 2020/1573, 28 oct. 2020 : JOUE L 359, 29 oct. 2020


DROIT À DÉDUCTION ET ACTIVITÉ DE LOCATION DE VÉHICULES DE TRANSPORT DE PERSONNES

N'est pas déductible la TVA acquittée à raison des véhicules ou engins, quelle que soit leur nature, conçus pour transporter des personnes ou à usages mixtes (CGI, ann. II, art. 206, IV, 2-6°). Une exception à ce principe est prévue en faveur des véhicules donnés en location, dès lors que cette location est soumise à la TVA. L'entreprise est dans ce cas autorisée à récupérer la TVA supportée à raison de l'acquisition du véhicule.

La doctrine administrative impose toutefois que les véhicules concernés soient exclusivement affectés à l'activité de location (BOI-TVA-DED-30-30-30, § 60, 12 sept. 2012).

Dans un arrêt du 21 octobre 2020, le Conseil d'État a censuré la position de l'Administration, considérant que celle-ci avait ajouté à l'article 206 de l'annexe II au Code précité et que cette nouvelle règle était entachée d'incompétence au regard de l'article 176 de la Directive TVA du Conseil n° 2006/112/CE du 28 novembre 2006.
La doctrine est donc annulée sur ce point.

Source : CE, 21 oct. 2020, n° 440526, Sté BDF Montpellier


TAXATION DES LOYERS ISSUS DE LOCATION DE BATEAU DE PLAISANCE ET RÉFACTION FORFAITAIRE

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Les locations de bateaux de plaisance sont soumises à la TVA en France lorsque le bateau est mis à la disposition du client en France (CGI, art. 259 A). En principe, la location devrait être intégralement taxable en France mais afin d'éviter des situations de double imposition ou de distorsion de concurrence, elle admet que la location soit soumise à la TVA à hauteur de l'utilisation du bateau dans les eaux territoriales communautaires de l'Union européenne.
Le redevable détermine cette proportion d'utilisation sous sa responsabilité et sous réserve du droit de contrôle de l'Administration. Elle doit être corroborée par tous moyens de preuve.

Jusqu'à présent, l'Administration admettait que les loueurs qui éprouvaient des difficultés à effectuer cette évaluation puissent déterminer forfaitairement l'utilisation du bateau en dehors des eaux territoriales communautaires par l'application d'une réfaction de 50 % sur le montant total des loyers quelle que soit la catégorie de navire de plaisance concernée.

Dans une mise à jour de sa base BOFiP, l'Administration supprime cette tolérance pour les contrats de location et d'affrètement de navires conclus à compter du 1er novembre 2020. Ce durcissement se justifie par les avancées technologiques en matière de géolocalisation des navires qui permettent un suivi précis des distances parcourues.

S'agissant des navires dotés d'un système d'identification automatique conforme aux normes techniques et de performance fixées au chapitre V de la convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS), les données enregistrées par ce système sont présumées probantes et ne peuvent être remises en cause par l'administration qu'en cas de fraude portant sur ce système.S'agissant des navires qui ne sont pas dotés d'un tel système d'identification automatique :
  • pour les navires d'une longueur hors-tout strictement inférieure à 15 mètres, l'évaluation peut résulter des termes du contrat de location ou des données consignées dans le journal de bord s'il est apporté une preuve de la sortie du navire des eaux territoriales françaises ou d'un autre État membre de l'Union européenne ;
  • pour les navires dont la longueur hors-tout est égale ou supérieure à 15 mètres, l'évaluation est effectuée à partir de toute donnée technique permettant d'établir la durée réelle passée en dehors des eaux territoriales françaises ou d'un autre État membre de l'Union européenne.

Source : BOI-TVA-CHAMP-20-50-30, 6 nov. 2020, § 40



Infos sociales

Aide aux entreprises

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UNE NOUVELLE AIDE EXCEPTIONNELLE POUR LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS

Face à la persistance des lourdes difficultés économiques induites par la crise du COVID-19 et au reconfinement de la population, les conseillers de la Commission nationale d'action sanitaire et sociale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) ont décidé de proposer, sous conditions, une nouvelle aide financière exceptionnelle à destination de tous les assurés artisans, commerçants et professionnels libéraux subissant une fermeture administrative totale (interruption totale d'activité).

D'un montant de 1 000 € pour les artisans, commerçants et professions libérales et de 500 € pour les auto-entrepreneurs, cette Aide Financière Exceptionnelle (CPSTI AFE COVID-19) vise les travailleurs indépendants affiliés avant le 1er janvier 2020 et concernés par une fermeture administrative totale (interruption totale d'activité) depuis le 2 novembre 2020. Les bénéficiaires devront être à jour de leurs contributions et cotisations sociales personnelles au 31 décembre 2019 ou disposer d'un échéancier en cours.

Dans ce contexte particulier, un processus en ligne est mis en place afin de faciliter le dépôt d'une demande :

  1. un dossier simplifié et unique de demande d'action sociale réduisant le nombre de pièces à transmettre et ;
  2. la possibilité de transmettre directement ces demandes via les sites secu-independants.frurssaf.fr et autoentrepreneur.urssaf.fr.

L'ensemble des conditions d'obtention de cette aide et toutes autres informations utiles à destination des travailleurs indépendants fragilisés sont disponibles au lien suivant : https://www.secu-independants.fr/action-sociale/

Source : ACOSS, Communiqué 13 nov. 2020


Chômage partiel

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MODIFICATION DU RÉGIME DE L'ACTIVITÉ PARTIELLE À COMPTER DU 1ER NOVEMBRE 2020

Contrairement à ce qui avait été annoncé, la baisse de l'indemnisation de l'activité partielle n'aura pas lieu au 1er novembre 2020. En raison de la reprise de l'épidémie de Covid-19, le Gouvernement a décidé de reporter au 1er janvier 2021 la réforme du régime de l'activité partielle.

Pour autant, trois décrets en date du 30 octobre 2020 adaptent les règles de l'activité partielle “classique” et de l'activité partielle de longue durée (“APLD”) pour tenir compte de l'aggravation de la crise sanitaire. Ces mesures sont applicables à compter du 1er novembre 2020.

Ainsi, pour toutes les demandes d'indemnisation adressées au titre des heures chômées à compter du 1er janvier 2021, le taux horaire de l'allocation d'activité partielle de droit commun versée par l'Etat à l'employeur sera fixé à 36% du salaire horaire de référence du salarié limité à 4,5 fois le Smic horaire, avec un taux horaire minimum de 7,23 € (sauf pour les apprentis ou les salariés en contrat de professionnalisation dont la rémunération est inférieure au Smic) (C. trav. art. D 5122-13 modifié).

Pour les heures chômées entre le 1er juin 2020 et le 31 décembre 2020, le taux horaire de l'allocation pour l'employeur est égal à 60 % du salaire horaire brut du salarié limité à 4,5 fois le smic horaire. Dans les secteurs les plus impactés par la crise sanitaire, le taux horaire de l'allocation est égal à 70 % du salaire plafonné.
Dans ces 2 cas, le taux horaire minimal de l'allocation est égal à 8,03 €.

Par ailleurs, le décret n° 2020-1319 met à jour la liste des secteurs protégés en ajoutant un certain nombre d'activités (notamment conseil et assistance opérationnelle en matière de relations publiques et de communication aux entreprises de distribution de films cinématographiques, certaines activités de commerce de détail en magasin situé dans une zone touristique internationale, tourisme de savoir-faire, activités de sécurité privée, nettoyage courant des bâtiments, autres activités de nettoyage des bâtiments et nettoyage industriel).
La liste à jour au 15 novembre 2020 peut être consultée en ligne.

Le tableau ci-après synthétise les modalités d'indemnisation des salariés et des employeurs en fonction du type d'activité partielle sollicitée (classique ou longue durée) et du secteur d'activité de l'entreprise employeuse.

ACTIVITÉ PARTIELLE CLASSIQUE

Période chômée

Employeur

Indemnité horaire pour le salarié

Allocation horaire pour l'employeur

Du 1er juin 2020 au 31 décembre 2020

Régime général

70 % du salaire horaire brut
Minimum : 8,03 €/heure

60 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 8,03 €/h
Allocation maximale : 27,41 €

Entreprise fermée administrativement ou relevant des secteurs protégés

70 % du salaire horaire brut
Minimum : 8,03 €/heure

70 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 8,03 €/h
Allocation maximale : 31,97 €

A compter du 1er janvier 2021

60 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire

36 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 7,23 €/h

ACTIVITÉ PARTIELLE LONGUE DURÉE

Du 1er novembre 2020 au 31 décembre 2020

Régime général

70 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 8,03 €/h
Allocation maximale : 31,97 €

60 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 8,03 €/h
Allocation maximale : 27,41 €

Entreprise fermée administrativement ou relevant des secteurs protégés

70 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 8,03 €/h
Allocation maximale : 31,97 €

70 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 8,03 €/h
Allocation maximale : 31,97 €

A compter du 1er janvier 2021

70 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire

60 % du salaire horaire brut dans la limite de 4,5 fois le SMIC horaire
Allocation minimale : 7,23 €/h

Source : D. n° 2020-1316, 30 oct. 2020 : JO 31 oct. 2020 ; D. n° 2020-1318, 30 oct. 2020 : JO 31 oct. 2020 ; D. n° 2020-1319, 30 oct. 2020 : JO 31 oct. 2020


DE NOUVEAUX CRITÈRES DE VULNÉRABILITÉ SONT PRÉVUS POUR PLACER DES SALARIÉS EN CHÔMAGE PARTIEL

Un décret du 10 novembre 2020, applicable à compter du 12 novembre 2020, fixe une nouvelle liste de critères permettant de définir les personnes vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d'infection au virus SARS-CoV-2. Ces personnes peuvent être placées en activité partielle et bénéficier d'une indemnisation à ce titre.

Deux critères cumulatifs doivent être remplis par le salarié :

      1. Être dans l'une des 
situations de vulnérabilité
     prévues par le texte.
  • Sont notamment prévus les cas suivants : être au troisième trimestre de grossesse ; être âgé de 65 ans et plus ; avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires ou un diabète non équilibré ou présentant des complications ; présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale ; présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ; être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ; présenter une obésité IMC > 30 kgm2.
      2. Ne pouvoir ni recourir totalement au 
télétravail
      , ni bénéficier des 
mesures de protection renforcées.
  • Parmi les mesures de protection, le décret cite notamment l'isolement du poste de travail, le respect de gestes barrières renforcés, l'absence ou la limitation du partage du poste de travail.

Si le salarié remplit les deux critères précités, son placement en activité partielle est effectué à sa demande et sur présentation à l'employeur d'un certificat établi par un médecin. On notera que les personnes, salariées ou non, qui cohabitent avec une personne vulnérable ne peuvent plus bénéficier d'un arrêt de travail dérogatoire indemnisé depuis le 1er septembre 2020.

    S'agissant du cas particulier du personnel soignant des établissements de santé et médico-sociaux, les arrêts de travail sont établis par la médecine du travail ou la médecine de ville en l'absence de médecin du travail.

Source : D. n° 2020-1365, 10 nov. 2020 : JO 11 nov. 2020


Handicapés

UN GUIDE EN LIGNE SUR L'OBLIGATION D'EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

Les déclarations liées à l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH) sont intégrées dans la déclaration sociale nominative (DSN) et transmises aux URSSAF et CGSS, désormais en charge de la collecte de la contribution annuelle. Cette contribution est due par les employeurs de 20 salariés et plus qui n'atteignent pas le taux d'emploi de travailleurs handicapés de 6 %.

Un nouveau guide en ligne est mis à disposition des employeurs afin de les informer de manière complète sur leurs obligations déclaratives. Il peut être consulté à l'adresse suivante : www.urssaf.fr/portail/files/live/sites/urssaf/files/documents/GuideOETH.pdf

Source : URSSAF, Actu. 9 nov. 2020


Maladies professionnelles

LES ENTREPRISES D'AU MOINS 10 SALARIÉS DOIVENT OUVRIR UN COMPTE AT/MP (ACCIDENT DU TRAVAIL/MALADIE PROFESSIONNELLE) AVANT LE 1ER DÉCEMBRE 2020

Depuis le 1er janvier 2020, la dématérialisation des décisions des organismes du régime général de Sécurité sociale relatives au taux de la cotisation due au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles et au classement des risques dans les différentes catégories est applicable aux établissements des entreprises comptant 150 salariés au moins, à l'exception de ceux ayant demandé, à titre transitoire, à ne pas bénéficier du procédé de notification électronique.

Un décret du 8 octobre 2020 prévoit qu'à compter du 1er janvier 2021 ces décisions seront notifiées par voie électronique aux établissements des entreprises comptant au moins 10 salariés puis, à compter du 1er janvier 2022, à l'ensemble des établissements.

Le site Urssaf.fr a déjà invité les établissements comptant au moins 10 salariés à créer leur compte AT/MP sur le portail internet www.net-entreprises.fr avant le 1er décembre 2020. A défaut d'adhésion à ce nouveau téléservice, les entreprises encourent une pénalité (V. art. 1 de l'arrêté du 8 octobre 2020).

Source : D. n° 2020-1232, 8 oct. 2020 : JO 9 oct. 2020 ; A. 8 oct. 2020 : JO 9 oct. 2020, texte n° 39


Télétravail

Télétravail ©Tirachardz-freepik

LE TÉLÉTRAVAIL EN PÉRIODE DE COVID-19

Contrairement au confinement du printemps, le maintien des activités professionnelles doit être assuré pendant la période de reconfinement avec la mise en place, à chaque fois que cela est possible, du télétravail pour les salariés.

Le Ministère du Travail a mis à jour les questions / réponses sur ce thème sur son site internet.
Sont abordés les points suivants : Le télétravail est-il obligatoire ? Peut-on alterner télétravail et activité partielle ? Quel contrôle peut exercer l'employeur ? Quelle couverture en cas d'accident ?

Source : Min. Trav., Questions réponses, 13 nov. 2020



Infos juridiques

Déménagement

RUE ©Kevin Dellandrea - Unsplash

LES DÉMÉNAGEMENTS RESTENT POSSIBLES PENDANT LE RECONFINEMENT

Le Ministère de la Transition écologique rappelle dans les FAQ de son site que les déménagements restent autorisés pendant toute la durée du confinement. Il est ainsi possible de déménager, signer un bail, remettre les clés et faire l'état des lieux.

Un déménagement par des particuliers est autorisé, mais il ne doit pas mobiliser plus de 6 personnes maximum (personnes déménageant comprises). Ces personnes ne doivent pas nécessairement relever du même foyer ou domicile. La case à cocher sur l'attestation de déplacement dérogatoire est “motif familial impérieux”.

Un justificatif de l'entreprise de déménagement, un acte de vente ou votre nouveau bail peuvent servir de justificatif en cas de contrôle.

En revanche, les visites des logements avant location ou vente par les particuliers ne pourront pas avoir lieu. Seules les visites virtuelles sont possibles.

Source : Min. Trans. Éco., FAQ, 2 nov. 2020

Infos métiers

Artistes auteurs

QUELLES ADAPTATIONS ET MESURES POUR LES ARTISTES ?

Suite aux différentes mesures prises par le Gouvernement français concernant la pandémie du virus covid-19, la Maison des artistes fait le point sur la situation des artistes.

Sont abordés les thèmes suivants :

    • les aides du Fonds de solidarité,
    • les autres mesures exceptionnelles : Fonds de soutien aux artistes-auteurs de la région Hauts-de-France, report ou étalement des loyers et factures d'eau, de gaz et d'électricité, prise en charge des loyers professionnels, aide exceptionnelle pour les bénéficiaires du RSA et APL,
      • volet social : prise en charge des cotisations sociales, paiement des cotisations sociales du 
e
     trimestre 2020, modulation et suspension des cotisations sociales, retraite complémentaire,
    • volet fiscal : report et modulation des dettes fiscales et du prélèvement à la source.

Source : Maison des artistes, Actu. mise à jour au 13 nov. 2020


Automobiles

Voitures © Welcomia - freepik

RÉUNION DU COMITÉ STRATÉGIQUE DE LA FILIÈRE AUTOMOBILE : POINT D'ÉTAPE SUR LE PLAN DE RELANCE

Le 6 novembre dernier, le Comité stratégique de filière automobile s'est réuni pour faire un point d'étape sur le plan de soutien au secteur automobile présenté le 26 mai dont les mesures ont été renforcées dans le cadre de France Relance. Plusieurs points ont été actés :

      • les barèmes actuellement en vigueur du 
bonus
       et de la 
prime à la conversion
       sont prolongés jusqu'au 30 juin 2021. Les nouveaux barèmes seront publiés très prochainement et entreront en vigueur le 1
er
       juillet 2021 au lieu du 1
er
     janvier 2021 ;
      • le 
Fonds Avenir Automobile 2 (FAA2)
     est désormais opérationnel (525 millions d'euros) ;
      • 
30 nouveaux projets automobiles
     ont été sélectionnés par le fonds de soutien aux investissements de modernisation de la filière automobile ;
      • pour soutenir la 
filière R&D
    , 150 millions d'euros vont être engagés d'ici la fin de l'année 2020 ;
      • l'objectif de 
100 000 bornes de recharge électrique
     est désormais fixé à 2021 au lieu de 2022 ;
      • pour financer la formation, le PIA « Attractivité, Emplois, Compétences » piloté par la Plateforme Automobile (PFA) est réajusté pour se renforcer sur les nouveaux besoins (hydrogène, électromobilité et industrie 4.0). La PFA va renforcer la 
plateforme https://monfuturjobauto.fr/welcome,
     et mettra en place un outil de suivi tripartite (entreprise, apprenti, CFA) durant tout le parcours de l'apprenti pour valider l'acquisition de compétences et prévenir toute rupture.

Le dossier de presse sur la réunion du Comité stratégique de la filière automobile peut être consulté en ligne.

Source : Gouvernement, Communiqué de presse 6 nov. 2020


Bâtiment

NOTE DE CONJONCTURE DE LA CAPEB POUR LE 3E TRIMESTRE 2020

Après l'effondrement de l'activité du secteur de l'artisanat du bâtiment au 2ème trimestre 2020, le 3e trimestre est marqué par un rebond de +0,5 % d'activité en volume. Ce dernier se situe au niveau du 3e trimestre 2019. Ceci s'explique par le redémarrage des chantiers et un niveau de commande soutenu en rénovation.

Il est prévu une baisse de 10 % pour l'activité pour l'année 2020, événement inédit même lors de la crise de 2008.

La note de conjoncture peut être consultée en ligne sur le site de la CAPEB.

Source : CAPEB, Note de conjoncture du 3e trimestre 2020


GUIDE DE PRÉCONISATIONS DE SÉCURITÉ SANITAIRE

Pain © Marco Aurelio - Pixabay

L'OPPBTP publie un guide de préconisation de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction dans le cadre de l'épidémie. Ce guide réalisé par les experts de l'OPPBTP intègre les recommandations du Haut Conseil de santé publique et du Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de Covid-19, publié par le ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion (version au 29 octobre 2020).

Le guide liste les mesures urgentes et spécifiques à mettre en œuvre pour assurer les conditions sanitaires nécessaires aux personnels du bâtiment et travaux publics appelés à travailler en bureaux, ateliers, dépôts ou chantiers et autres lieux, en complément de toute mesure sanitaire édictée par les Pouvoirs Publics, qui ont approuvé ces mesures spécifiques.

L'OPPBTP insiste sur le fait que les entreprises qui ne peuvent strictement respecter les préconisations du guide pendant toute la période de confinement doivent arrêter leur activité sur les travaux concernés.

Source : OPPBTP, Actu. 5 nov. 2020


Boulangerie-pâtisserie

MESURES À DESTINATION DES ARTISANS BOULANGERS-PÂTISSIERS PENDANT LE RECONFINEMENT

Les services de la Confédération Nationale de la Boulangerie Pâtisserie Française ont rédigé un nouveau guide pratique sur les mesures d'accompagnement à destination des artisans boulangers-pâtissiers pendant le reconfinement.

Ce guide détaille les mesures sanitaires, mais aussi les mesures sociales et économiques à destination des membres de la profession. Il peut être consulté en ligne sur le site de la Confédération.

Source : CNBBPF, Actu. 10 nov. 2020


Experts-comptables

RÉACTIVATION DU DISPOSITIF “SOS ENTREPRISES”

Le Conseil supérieur de l'ordre des experts-comptables a décidé de réactiver, pour les experts-comptables, son dispositif « SOS entreprises », qui avait déjà fait ses preuves au printemps. Il est accessible sur le site de l'Ordre www.experts-comptables.fr

L'objectif de ce dispositif est d'informer en temps réel les cabinets sur les modalités concrètes de déploiement des mesures gouvernementales d'aide aux TPE/PME, leur permettant ainsi de proposer à leur clientèle des solutions rapides, efficientes et adaptées.

“SOS entreprises” décode toute l'actualité des nouveaux dispositifs, des notes techniques, des notes de synthèse et des FAQ (foires aux questions), préparées par les services du Conseil supérieur et les équipes d'Infodoc-experts. Un module de questions/réponses permet également de répondre aux demandes personnalisées.

Les contenus seront complétés, dès que l'actualité le nécessitera, par des lettres d'informations spéciales « COVID-19 Mesures d'urgence », des webinaires et vidéos thématiques pédagogiques.

Ce dispositif global de décryptage de l'Ordre se place ainsi au service des 21 000 experts-comptables et de leurs 130 000 collaborateurs, plus que jamais mobilisés auprès des entreprises TPE, PME dans toute la France.

Source : OEC, Communiqué de presse 22 oct. 2020


Filière cuir

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NOTE DE CONJONCTURE DE JANVIER À AOÛT 2020

Le Conseil national du Cuir vient de publier la note de conjoncture de la filière cuir pour les huit premiers mois de l'année 2020. Elle fait état d'une baisse du chiffre d'affaires tous secteurs confondus par rapport à la même période en 2019 : -27,5 % pour la tannerie / mégisserie, -23,5 % pour la chaussure, -20,9 % pour la maroquinerie.

Le commerce international accuse également une très forte baisse : -19 % pour les importations, et -32 % pour les exportations. Seules les exportations de cuir de reptiles et la ganterie de sport affichent une forte progression (respectivement +29 % et +68 %).

Source : Conseil national du Cuir, Note de conjoncture, 20 oct. 2020


Masseurs-kinésithérapeutes

CONFINEMENT ET CIRCULATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ : LA CARTE PROFESSIONNELLE SUFFIT

Informé de plusieurs verbalisations de kinésithérapeutes pourtant munis de leur carte professionnelle lors de leurs déplacements professionnels, l'Ordre a alerté le Ministère de l'Intérieur afin que les forces de l'ordre soient au fait des justificatifs recevables.

Le 6 novembre dernier, la Direction générale de la santé a envoyé un message à l'ensemble des professionnels de santé pour leur indiquer qu'ils peuvent continuer, selon leur domaine de compétences et mode d'exercice habituels, y compris en cabinet libéral, à recevoir des patients dans le respect notamment des mesures dites barrières. La DGS rappelle aussi que la carte professionnelle seule suffit à justifier un déplacement professionnel pour les professionnels de santé.

L'Ordre précise que la carte professionnelle (carte professionnelle ordinale ou carte de professionnelle de santé) est suffisante et n'a pas besoin d'être complétée par une attestation.

Source : Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Actu. 13 nov. 2020


Médecins

COMPENSATION DE LA PERTE D'ACTIVITÉ : LE TÉLÉSERVICE SERA ROUVERT À COMPTER DU 1ER DÉCEMBRE

Les établissements de santé sont à nouveau contraints de déprogrammer des opérations jugées “non urgentes” dans le cadre de la crise sanitaire, ce qui conduit à une baisse d'activité pour certains médecins libéraux exerçant au sein de ce type de structure.

Le dispositif exceptionnel d'accompagnement économique des médecins confrontés à cette situation sera de nouveau activé à partir du 1er décembre. Ce dispositif couvre la période du 15 octobre au 30 novembre 2020. Il reprend les principes du dispositif d'indemnisation ouvert lors du premier confinement, avec une indemnisation calculée a posteriori et la possibilité de demander une avance dès décembre 2020 pouvant aller jusqu'à 80 % du montant de l'aide.

La démarche doit être effectuée en ligne sur le site amelipro.

Source : Assurance Maladie, Actu. 12 nov. 2020


Notaires

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NOTE DE CONJONCTURE IMMOBILIÈRE DU 2E TRIMESTRE 2020

Au 2e trimestre 2020, si le volume de transactions de logements anciens en cumul sur les douze derniers mois reste légèrement au-dessus du million, les progressions enregistrées par rapport à l'année passée décélèrent : de +10 % en janvier à +2 % en avril.

Les signatures d'avant-contrats post-confinement ont réalisé un important rattrapage et les notaires ont pu constater une très forte activité jusqu'à mi-août. Les ventes en cours qui n'avaient pas pu se signer grâce à la signature électronique à distance mise en place par le notariat ont également pu se concrétiser. Mais l'incertitude sanitaire et économique prévaut toutefois et, à ce stade, l'attentisme reste de mise.

Les prix au m2 des appartements anciens enregistrent des variations hétérogènes selon la localisation : de -5,4 % à Limoges à +18,3 % à Amiens. La même tendance est observée sur les ventes de maisons anciennes : de -4% en Corse du Sud à +15,4 % à Chartres.

Source : Notaires.fr, Note de conjoncture immobilière n° 49, Oct. 2020


Paysagistes

AIDE PAYS'APPRENTIS : REPORT AU 31 JANVIER 2021 DE LA DATE LIMITE DE DÉPÔT DE LA DEMANDE

Les apprentis des entreprises du paysage peuvent bénéficier d'une aide appelée Pays'Apprentis. Créé en 2012 et pensé comme une aide financière à la mobilité, ce dispositif vise à indemniser les apprentis qui entrent dans l'année de validation de leur diplôme et dont l'entreprise d'accueil est éloignée de leur centre de formation (CFA). Pays'Apprentis permet ainsi de participer à la prise en charge partielle du coût des déplacements ou hébergements lié à l'éloignement entre le centre de formation et le lieu d'apprentissage, afin que la distance ne soit pas un obstacle à la réussite.

Le dispositif est réservé aux apprentis des entreprises du paysage affiliées à la MSA. L'entreprise d'accueil doit également être affiliée à la MSA et à AGRI PRÉVOYANCE. L'aide est versée en une seule fois par AGRICA/AGRI PRÉVOYANCE et son montant est déterminé de la manière suivante :

Distance CFA / Entreprise d'accueil

Montant de l'aide

Distance inférieure à 25 km

200 €

Distance comprise entre 25 et 100 km

300 €

Distance supérieure à 100 km

600 €

Le formulaire de demande d'aide doit être adressé à AGRICA par courriel (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou par courrier. Il doit être cosigné par le CFA, l'entreprise et l'apprenti, et accompagné :

    • d'une copie du contrat d'apprentissage signé des parties et mentionnant le diplôme préparé, l'adresse de l'entreprise et celle du CFA où est préparé le diplôme ;
    • et d'un relevé d'identité bancaire au nom de l'apprenti et aux normes SEPA.

La date limite de dépôt du formulaire, initialement fixée au 31 décembre 2020, a été reportée au 31 janvier 2021 en raison du contexte sanitaire.

Sont consultables en ligne : la plaquette de présentation du dispositif et le formulaire de demande.

Source : Les entreprises du Paysage, Actu. Oct. 2020


Professionnels de santé

MESURES EXCEPTIONNELLES LIÉES À LA COVID-19 : L'ASSURANCE MALADIE FAIT LE POINT

L'Assurance Maladie a élaboré une foire aux questions pour répondre aux principales interrogations des professionnels de santé sur les mesures exceptionnelles qu'elle a mises en place à l'occasion de l'épidémie de Covid-19.

Sont ainsi abordés les points suivants : la prise en charge des indemnités journalières pour les professionnels de santé libéraux atteint de la Covid-19 ou vulnérables, ou pour garde d'enfants ; les patients présentant une fragilité ; les arrêts de travail ; la téléconsultation ; télésoin.

Source : Assurance Maladie, FAQ, 16 nov. 2020


Professionnels de la culture

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IMPACT DES MESURES SANITAIRES SUR LES ACTIVITÉS CULTURELLES

Dans le domaine culturel, les mesures destinées à combattre l'épidémie de Covid-19 ont un impact direct sur l'organisation de chaque secteur d'activité. A travers une série de questions / réponses, le Ministère de la Culture fait le point sur les secteurs impactés et les mesures applicables pendant le reconfinement : médias et industries culturelles, enseignement artistique, création, livres et lecture.

Source : Min. Culture, Actu. Nov. 2020


Vétérinaires

DOCUMENTS À PRODUIRE POUR LES DÉPLACEMENTS PROFESSIONNELS PENDANT LE RECONFINEMENT

L'Ordre des vétérinaires, sur information délivrée par le Premier Ministre et confirmée par le Ministère de l'agriculture et de l'alimentation, indique que concernant les vétérinaires professionnels travailleurs non-salariés, la carte professionnelle délivrée par l'Ordre des vétérinaires est l'unique justificatif à présenter en cas de contrôle lors d'un déplacement professionnel. Concernant les vétérinaires salariés ou les auxiliaires vétérinaires une attestation de l'employeur est à produire.

Source : Ordre des vétérinaires, Actu. 30 oct. 2020



Chiffres et délais

Indices et taux

INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION (IPC) - OCTOBRE 2020

En octobre 2020, l'indice des prix à la consommation (IPC) est stable sur un mois, après -0,5 % en septembre 2020.
Sur un an, les prix à la consommation sont stables pour le deuxième mois consécutif.

Source : INSEE, Inf. rap. 13 nov. 2020


TAUX DE CHÔMAGE - 3E TRIMESTRE 2020

Au 3e trimestre 2020, le nombre de chômeurs au sens du Bureau International du Travail (BIT) atteint 2,7 millions de personnes en France (hors Mayotte), en hausse de 628 000 personnes.
Sur le trimestre, il bondit de 1,9 point, à 9,0 % de la population active, après une baisse de 0,7 point le trimestre précédent. Il se situe 0,9 point au-dessus de son niveau d'avant-crise sanitaire au quatrième trimestre 2019.

Source : INSEE, Inf. rap. 10 nov. 2020



Échéancier fiscal et social du mois de décembre 2020
(Entreprises de moins de 10 salariés)


OBLIGATIONS FISCALES

Vendredi 11 décembre 2020

Personnes physiques ou morales intervenant dans le commerce intracommunautaire

      • Dépôt de la 
déclaration des échanges de biens (DEB)
     entre États membres de l'Union européenne au titre des opérations effectuées en septembre 2020 auprès du service des douanes.
      • Dépôt de la 
déclaration européenne des services (DES)
     au titre des prestations de service réalisées en septembre 2020 en utilisant le téléservice DES, sauf pour les prestataires bénéficiant du régime de la franchise en base qui peuvent opter pour la déclaration sous format papier auprès du service des douanes.

Les téléservices DEB et DES sont accessibles sur le nouveau site sécurisé de la Douane : https://www.douane.gouv.fr/service-en-ligne/


Mardi 15 décembre 2020

Entreprises redevables de la CFE et/ou de l'IFER non mensualisées ou n'ayant pas opté pour le prélèvement à l'échéance

Paiement du solde de CFE et/ou d'IFER.

Les professionnels doivent se connecter à leur espace professionnel sur le site « impots.gouv.fr » afin de consulter leur avis d'imposition qui n'est plus envoyé par voie postale, et procéder au paiement en ligne.

Employeurs redevables de la taxe sur les salaires

Télépaiement de la taxe sur les salaires versés en novembre 2020 si le montant de la taxe acquittée en 2019 excède 10 000 €.

Les employeurs dont le chiffre d'affaires HT de l'année 2019 n'a pas excédé les limites d'application de la franchise en base de TVA sont exonérés de la taxe sur les salaires pour les rémunérations versées en 2020.
La taxe sur les salaires doit obligatoirement être payée par télérèglement par les entreprises, quels que soient le montant de leur chiffre d'affaires, de l'impôt à verser et l'impôt sur les bénéfices dont elles relèvent (impôt sur les sociétés ou impôt sur le revenu) (CGI, art. 1681 quinquies, 4 et 1681 septies, 5).

Jeudi 31 décembre 2020

Entreprises redevables de la cotisation foncière des entreprises (CFE)

    • En cas de création ou de reprise d'un établissement au cours de l'année 2020, dépôt de la déclaration provisoire n° 1447-C et demande d'exonération temporaire n° 1447-C et/ou n° 1465-SD.
    • En cas de transfert partiel en 2020 d'un établissement dans une autre commune : dépôt d'une déclaration spéciale dans la commune d'origine.
    • Redevables bénéficiant d'une exonération temporaire au titre de la création d'un établissement en 2020 dans certaines zones : dépôt de la déclaration n° 1465-SD justifiant que les conditions requises en matière d'emplois et d'investissements ont été satisfaites.
    • Entreprises bénéficiant du plafonnement en fonction de la valeur ajoutée : date limite de dépôt d'une demande de dégrèvement n° 1327-CET au titre du plafonnement des cotisations de 2019.

Entreprises bénéficiant du régime de la franchise en base de TVA :

Option pour le paiement de la taxe à compter du mois de décembre.

Tous contribuables

    • Présentation des réclamations (Direction des services fiscaux ou service des impôts) relatives aux impôts directs locaux mis en recouvrement en 2019, aux autres impôts, droits et taxes payés et recouvrés en 2018.
      • Option pour le paiement mensuel, à compter du 1
er
     janvier 2021 de la taxe d'habitation, des taxes foncières, de la CFE et de l'IFI.

Propriétaires d'immeubles

    • Déclaration des constructions nouvelles qui n'auraient pas encore été déclarées dans le délai de 90 jours à compter de leur réalisation définitive, en vue d'éviter que la perte de l'exonération de taxe foncière en 2021 ne s'étende à l'année 2022.
    • Déclaration des immeubles susceptibles de bénéficier, pour la première fois au titre de 2021, d'une exonération temporaire spécifique de taxe foncière sur les propriétés bâties.
    • Déclaration des éléments d'identification des immeubles affectés au logement social ou faisant l'objet d'un bail à réhabilitation bénéficiant pour la première fois en 2021 d'une exonération ou d'une prolongation d'exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties.
    • Demande de dégrèvement de la taxe foncière pour vacance de maison ou inexploitation d'immeuble à usage industriel ou commercial intervenue au cours de l'année 2019.
    • Déclaration des terrains plantés en arbres truffiers, susceptibles de bénéficier, pour la première fois en 2021, de l'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties.
    • Déclaration des terrains boisés ayant fait l'objet d'une régénération naturelle ou présentant un état de futaie irrégulière, susceptible de bénéficier, pour la première fois au titre de 2021, de l'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties et certificat constatant la régénération naturelle (CGI, art. 1395).

Date variable

Redevables de la TVA et des taxes assimilées

• Redevables relevant du régime réel normal
       (entre le 15 et le 24 décembre) :

  1. - Régime de droit commun : déclaration CA3 et paiement des taxes afférentes aux opérations du mois de novembre 2020 ;
  2. - Régime des acomptes provisionnels : paiement de l'acompte relatif aux opérations du mois de de novembre 2020 ; déclaration et régularisations relatives aux opérations du mois d'octobre 2020.
L'ensemble des entreprises ont l'obligation de télédéclarer et télérégler la TVA.• Redevables relevant du régime simplifié ayant opté pour le régime du mini-réel
     (mesure réservée aux titulaires de BIC, les BNC en sont exclus) : déclaration CA 3 et télépaiement des taxes afférentes aux opérations du mois de novembre 2020.
• Redevables ayant droit à un remboursement mensuel de la TVA déductible non imputable :
     dépôt de l'imprimé n° 3519 dans le cadre de la procédure générale de remboursement de crédit de taxe (cadres I, II et III), en même temps que la déclaration CA3 du mois de novembre 2020.

Tous les contribuables

Paiement des impôts directs (impôt sur le revenu, IFI, impôts locaux…) mis en recouvrement entre le 15 octobre et le 15 novembre 2020

Propriétaires d'immeubles

Déclaration, dans un délai de 90 jours à compter de leur réalisation définitive ou, à défaut, de leur acquisition, des constructions nouvelles et des changements de consistance ou d'affectation des propriétés bâties et non bâties réalisés en septembre 2020 sous peine, notamment, de la perte totale ou partielle des exonérations temporaires de taxe foncière.

La même obligation s'impose en cas de changement d'utilisation des locaux professionnels. Les propriétaires de ces locaux doivent utiliser un imprimé conforme au modèle CERFA n° 14248*03 en cas de création, de changement de consistance, d'affectation ou d'utilisation des locaux depuis le 1er janvier 2013.

OBLIGATIONS SOCIALES

Samedi 5 décembre 2020

Lorsqu'une échéance tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, certains organismes sociaux peuvent accorder un report de délai jusqu'au jour ouvrable suivant.

Travailleurs indépendants

Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations provisionnelles exigibles.

Le travailleur indépendant a le choix de la date d'exigibilité de ses prélèvements mensuels : soit le 5, soit le 20 de chaque mois.

Mardi 15 décembre 2020

Employeurs de moins de 50 salariés, quelle que soit la date de versement des salaires du mois (sauf employeurs de plus de 9 salariés pratiquant déjà le décalage de paie au 24 novembre 2016)

      • Date limite de 
transmission de la DSN
     relative aux rémunérations versées au mois de novembre, y compris aux éléments nécessaires au règlement du prélèvement à la source de l'IR.
  • Les employeurs qui ont opté pour un paiement trimestriel des cotisations doivent néanmoins transmettre les DSN mensuellement, le 15 du mois M+1.
      • 
Paiement à l'URSSAF
     des cotisations de sécurité sociale, des cotisations d'assurance chômage et FNGS, de la CSG, de la CRDS, du FNAL et du versement transport dus sur les salaires du mois de novembre.
  • Les employeurs de moins de 11 salariés doivent verser mensuellement les cotisations. Ils peuvent toutefois opter pour un paiement trimestriel s'ils en ont informé l'organisme avant le 31 décembre ou lors de l'emploi de leur premier salarié (CSS, art. R. 243-6-1). Dans ce cas, les cotisations et contributions dues au titre d'un trimestre T sont exigibles le 15 du 1er mois du trimestre T+1.

Employeurs de plus de 9 et moins de 50 salariés pratiquant déjà le décalage de paie au 24 novembre 2016 et versant les salaires du mois après le 10 du mois suivant

Date limite de transmission de la DSN relative aux rémunérations du mois de novembre, versées après le 10 décembre.


Dimanche 20 décembre 2019

Lorsqu'une échéance tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, certains organismes sociaux peuvent accorder un report de délai jusqu'au jour ouvrable suivant.

Travailleurs indépendants

Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations provisionnelles exigibles.

Le travailleur indépendant a le choix de la date d'exigibilité de ses prélèvements mensuels : soit le 5, soit le 20 de chaque mois.

Employeurs de plus de 9 et moins de 50 salariés pratiquant déjà le décalage de paie au 24 novembre 2016 et versant les salaires du mois après le 10 du mois suivant

Paiement (URSSAF) des cotisations de sécurité sociale, des cotisations d'assurance chômage et FNGS, de la CSG, de la CRDS, du FNAL et du versement mobilité dus sur les salaires au titre de la période d'emploi du mois de novembre (versés après le 10 décembre).

NB :
     Pour les périodes d'emploi réalisées en 2020, la date limite de paiement des cotisations est fixée au 20 du mois suivant.

Mercredi 25 décembre 2020

Lorsqu'une échéance tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, certains organismes sociaux peuvent accorder un report de délai jusqu'au jour ouvrable suivant.

Tous employeurs

Date limite de paiement des cotisations de retraite complémentaire obligatoire exigibles au titre des rémunérations de la période d'emploi du mois de novembre aux caisses de retraite AGIRC-ARRCO.


Jeudi 31 décembre 2020

Micro-entrepreneurs

Déclaration du chiffre d'affaires réalisé au titre du mois de novembre par les micro-entrepreneurs soumis au régime micro-social ayant opté pour la déclaration mensuelle, et paiement des cotisations correspondantes.

La déclaration de chiffre d'affaires s'effectue en ligne sur le site www.autoentrepreneur.urssaf.fr

Employeurs soumis à la tarification AT-MP collective ou mixte

Date limite de la demande de bénéfice du taux de cotisation AT-MP « fonctions supports » à la CARSAT (ou Cramif, CGSS) pour les employeurs en tarification collective (moins de 20 salariés) ou mixte (de 20 à moins de 150 salariés).


Date variable

Employeurs non soumis à la DSN

Envoi d'un exemplaire des attestations d'assurance chômage (attestation Pôle emploi) délivrées à l'occasion de toute rupture d'un contrat de travail (Centre de traitement, B.P. 80069, 77213 AVON Cedex).

    Les employeurs recourant à la DSN procèdent à la transmission des attestations d'employeurs destinées à Pôle emploi via cette déclaration, par l'émission d'un signalement de fin de contrat de travail à délivrer normalement dans les 5 jours ouvrés suivant la fin du contrat.

 

Conférence

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PREMIER MINISTRE, JEAN CASTEX, SUR LES NOUVELLES MESURES EN MATIÈRE DE GESTION DE LA CRISE ÉPIDÉMIQUE

Lors d’une conférence de presse du 15 octobre 2020, le Premier Ministre, Jean Castex, a déclaré l’état d’urgence sanitaire en France à compter du samedi 17 octobre minuit, pour une durée de quatre semaines (période qui sera prolongée ensuite par le Parlement jusqu’à fin novembre). Cette décision tire les conséquences de la dégradation de circulation virale en France.
De nouvelles mesures restrictives ont été annoncées, notamment la mise en place d’un couvre-feu entre 21h et 6h du matin dans huit grandes métropoles.

    • à Paris et dans 7 autres départements d’Ile de France (Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Essonne, Val-d’Oise, Yvelines et Seine-et-Marne) ;
    • et dans les métropoles de Lyon, Lille, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Rouen et Grenoble

Sur tout le territoire, des mesures restrictives générales seront appliquées :

- interdiction des fêtes privées se tenant dans les établissements recevant du public (salles des fêtes par exemple) ;
- limitation à 6 du nombre de personnes pouvant partager une table au restaurant, enregistrement de l’identité et des coordonnées des clients pour faciliter le « contact tracing »
- dans tous les lieux où les personnes sont assises (cinéma, théâtre, stades, salles de conférence), la règle d’un siège sur deux sera obligatoire
- dans les lieux où l’on circule debout (centres commerciaux, supermarchés, salons…), le nombre de visiteurs sera limité sur la base d’une règle de 4m² par personne.

De nouvelles mesures à destination des entreprises ont été annoncées par Bruno Lemaire, Ministre de l’économie, pour permettre aux secteurs d’activité concernés de passer ces semaines de couvre-feu avec un impact économique le plus réduit possible.

Simplifier et élargir le Fonds de solidarité. - Toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui sont installées dans les zones de couvre-feu et qui ont perdu 50 % de leur chiffre d’affaires par rapport à 2019 pourront bénéficier d’une aide allant jusqu’à 1 500 €, et cela pendant toute la durée du couvre-feu.

élargir l’accès au volet 2 du Fonds de solidarité. - Pour les entreprises de moins de 50 salariés des secteurs de l’hôtellerie, des cafés et de la restauration, de la culture, de l’événementiel, du sport, il est prévu de pouvoir accéder à l’aide allant jusqu’à 10 000 € par mois si elles subissent une perte de chiffre d’affaires non plus de 70 % mais de 50 %.

Améliorer le système de plafonnement des aides du Fonds de solidarité. - Jusqu’à présent, l’ensemble des dispositifs de Fonds de solidarité est plafonné à 60 % du chiffre d’affaires pour toutes les entreprises concernées. Il est prévu de supprimer à compter du 17 octobre 2020 cette règle de plafonnement pour le secteur de l’hôtellerie, des cafés, de la restauration, les secteurs S1 et S1 bis.

Exonération de charges. - Toutes les entreprises fermées administrativement bénéficieront d’une exonération totale de leurs cotisations sociales et patronales jusqu’à la fin du couvre-feu.
Les entreprises du secteur hôtellerie café restauration qui sont installées dans les zones de couvre-feu pourront également bénéficier d’une exonération totale de cotisations sociales patronales dès qu’elles perdent 50 % de leur chiffre d’affaires. Une aide sera accordée également pour la prise en charge des cotisations salariales.

Prêts garantis par l’état. - Le dispositif des prêts garantis par l’état qui est ouvert jusqu’au 31 décembre 2020 sera accessible jusqu’au 30 juin 2021. Une possibilité de report du remboursement de ces prêts pour une année sera envisagée pour les entreprises les plus en difficulté.

Prêts directs de l’état. - Le dispositif sera également prolongé jusqu’au 30 juin 2021.

Source : Premier Ministre, Conférence de presse, 15 oct. 2020 ; D. n° 2020-1262,16 oct. 2020 : JO 17 oct. 2020



Infos fiscales

Bénéfices professionnels

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LE GOUVERNEMENT LANCE UN NOUVEAU CRÉDIT D’IMPÔT POUR LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE DES LOCAUX DES TPE/PME

Annoncé dans le cadre de « France Relance », un nouveau crédit d’impôt exceptionnel est destiné aux TPE et des PME, de tous secteurs d’activité confondus, soumises à l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés, propriétaires ou locataires de leurs locaux, qui engagent des travaux d’amélioration d’efficacité énergétique de leurs bâtiments (bureaux, commerces, entrepôts…).
Le montant de ce crédit d’impôt sera de 30 % des dépenses éligibles, dans la limite de 25 000 € par entreprise.
Il s’applique aux dépenses suivantes, engagées entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2021 :

    • Isolation : combles ou de toitures, murs, toitures-terrasses,
    • Chauffe-eau solaire collectif,
    • Pompe à chaleur (PAC) Chaudière biomasse collective,
    • Ventilation mécanique,
    • Raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur ou à un réseau de froid,
    • Systèmes de régulation/programmation du chauffage et de la ventilation,
    • En outre-mer uniquement : réduction des apports solaires par la toiture, protections des baies contre le rayonnement solaire, climatiseur performant.

L’octroi du crédit d’impôt est conditionné à la réalisation des travaux par un professionnel qualifié reconnu garant de l’environnement (RGE). Il peut se cumuler avec d’autres aides comme les certificats d’économie d’énergie.

Source : Minefi, Communiqué, 7 oct. 2020

TVA

PRÉCISIONS SUR L’APPLICATION DU TAUX RÉDUIT AUX APPAREILLAGES ET ÉQUIPEMENTS SPÉCIAUX POUR HANDICAPÉS

Le taux réduit de 5,5 % s’applique aux opérations portant sur certains appareillages, équipements et matériels spéciaux pour personnes handicapées (CGI, art. 278-0 bis, A, 2°).

L’Administration est venue apporter des précisions sur deux types d’équipements : les pompes à insuline et les dispositifs d’ancrage des fauteuils roulants à l’intérieur du véhicule.

Pompes à insuline. - Sont concernés les matériels permettant la diffusion en continu d’insuline pour les diabétiques ainsi que les accessoires spécifiques nécessaires à l’utilisation de ces pompes (tubulures adaptables sur les pompes, seringues adaptables, réservoirs à insuline quel qu’en soit le type). L’administration permet également à l’ensemble des prestations énumérées aux codes 1131170 et 1146183 de la liste des produits et des prestations remboursables (« LPP ») prévue à l’article L. 165-1 du CSS, notamment la location de pompes et les formations initiales et continues, ainsi que les opérations de réparation sur ces matériels.

La LPP est disponible en ligne sur le site www.ameli.fr à la rubrique « établissement / Votre exercice professionnel / Nomenclatures et codages / Liste des produits et prestations - LPP ».

Dispositifs d’ancrage des fauteuils roulants à l’intérieur des véhicules. Il s’agit des systèmes avec ancrage au sol par rail multi-position, systèmes d’attache avec points d’ancrage, avec sangles, etc. destinés à faciliter la conduite des véhicules désignés à l’article 30-0 B de l’annexe IV au CGI.
L’Administration précise que le taux réduit de 5,5 % est ainsi également applicable aux systèmes de fixation permettant d’accrocher un fauteuil roulant aux engins de déplacement personnel motorisés tels qu’une trottinette électrique.

Source : BOI-TVA-LIQ-30-10-50, § 190 et § 340, 23 sept. 2020 ; BOI-RES-000074, 23 sept. 2020


Revenus de capitaux mobiliers

RELÈVEMENT DU SEUIL DE DISPENSE DE DÉPÔT DES DÉCLARATIONS DE CONTRATS DE PRÊTS

En vertu de l’article 242 ter, 3 du CGI, les personnes physiques ou morales qui interviennent, à un titre quelconque, dans la conclusion des contrats de prêts ou dans la rédaction des actes qui les constatent sont tenues de déclarer à l’administration la date, le montant et les conditions du prêt, ainsi que les noms et adresses du prêteur et de l’emprunteur.

Sont toutefois dispensés de déclaration les contrats de prêts dont le montant en principal n’excède pas 760 € (CGI, ann. IV, art. 23 L). Un arrêté du 23 septembre 2020 vient de porter ce seuil à 5 000 €.

Source : A. 23 sept. 2020 : JO 26 sept. 2020


Impôt sur le revenu

PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE : LES TITULAIRES DE REVENUS FONCIERS FRAGILISÉS PAR LA CRISE SANITAIRE PEUVENT DEMANDER LE REMBOURSEMENT DE CERTAINS ACOMPTES

Dans le cadre de la crise sanitaire, le Gouvernement a prévu plusieurs mesures d’accompagnement pour les petites entreprises les plus touchées, l’une d’elles étant la suspension du paiement des loyers des locaux professionnels avec pour conséquence des revenus moindres pour les propriétaires concernés. Dans ce contexte, les bailleurs de locaux loués à usage professionnel ont pu modifier à la baisse ou suspendre leur prélèvement à la source sur leurs revenus fonciers en fonction de leur situation contemporaine.

Les actions enregistrées sur www.impots.gouv.fr avant le 22 du mois prennent effet à compter de l’acompte du mois suivant. Cette faculté de modulation du PAS sur les revenus fonciers a été fortement utilisée depuis le début du confinement.

Dans une réponse ministérielle du 1er octobre 2020, l’Administration étend aux bailleurs dont les locataires ont suspendu le paiement de leurs loyers professionnels la tolérance dont bénéficient les travailleurs indépendants. Elle les autorise ainsi à demander le remboursement de l’acompte prélevé le 16 mars 2020 qui sera accepté par les services de la DGFiP dès lors que l’usager indiquera que ses revenus fonciers ont été affectés par la crise sanitaire du fait des mesures annoncées par le Gouvernement. De même, cette demande de remboursement pourra concerner l’acompte prélevé le 15 avril 2020 si l’usager n’a pas fait cette demande avant le 22 mars 2020.

Enfin, l’Administration rappelle qu’un dégrèvement de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) peut être accordé au propriétaire en cas d’inexploitation d’un immeuble à usage commercial ou industriel qu’il utilise (CGI, art. 1389, I). Ce dégrèvement est subordonné au respect de 3 conditions :

    • l’inexploitation doit être indépendante de la volonté du contribuable,
    • elle doit avoir une durée de 3 mois au moins,
    • elle doit enfin affecter soit la totalité de l’immeuble, soit une partie susceptible de location ou d’exploitation séparée.

Source : Rép. Min. n°15063, Daubresse : JO Sénat, 1er oct. 2020


TRAVAILLEURS TRANSFRONTALIERS PRATIQUANT LE TÉLÉTRAVAIL EN RAISON DE LA CRISE SANITAIRE

En raison de la crise sanitaire, de nombreux travailleurs frontaliers ont été contraints de travailler à leur domicile en France. Pour éviter que ces circonstances exceptionnelles ne remettent en cause le lieu ou le régime d’imposition de leurs salaires, des accordsamiables ont été prévus pour les travailleurs résidant et travaillant dans les zones frontalières (« régimes frontaliers »). Ils ont été conclus avec l’ Allemagne, la Belgique et la Suisse, en mars dernier, et permettent que les personnes bénéficiant des régimes spécifiques d’imposition puissent continuer à en bénéficier même si elles sont conduites à demeurer chez elles pendant la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Des accords ont aussi été conclus avec ces états concernant les travailleurs transfrontaliers non éligibles au bénéfice de ces régimes frontaliers d’imposition. Les accords prévoient que les jours travaillés à domicile en raison des recommandations et consignes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19, pourront, sur option, être considérés comme des jours travaillés dans l’état où elles exercent habituellement leur activité et donc y demeurer imposables.

La France et ces trois états ont convenu que les accords continueront de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2020, en raison du contexte sanitaire actuel.

S’agissant du Luxembourg, la convention fiscale du 20 mars 2018 prévoit que les travailleurs résidents de France peuvent télétravailler depuis leur domicile au profit de leur employeur luxembourgeois tout en demeurant imposables au Luxembourg, dans la limite de 29 jours par an.

Un accord amiable a été signé entre la France et le Luxembourg le 16 juillet dernier lequel a précisé que la crise sanitaire étant un cas de force majeure, la période comprise entre le 14 mars 2020 et le 31 août 2020 inclus ne sera pas prise en compte pour le calcul du décompte des 29 jours. Cet accord a été modifié le 27 août 2020 pour étendre cette période au 31 décembre 2020 inclus.

Dans une réponse ministérielle du 1er octobre 2020, il a été précisé qu’en dehors de cette situation exceptionnelle, la France était opposée à l’augmentation du forfait de 29 jours afin de préserver les intérêts du Trésor français et pour des raisons d’équité vis-à-vis des frontaliers travaillant dans d’autres pays que le Luxembourg qui ne bénéficient pas d’un tel régime. Le député à l’origine de la question écrite demandait l’augmentation du forfait de 29 à une cinquantaine de jours, soit environ 25 % du temps travaillé.

Source : Rép. min. n° 17257, Le Gleut : JO Sénat 1er oct. 2020


Traitements et salaires

FRAIS DE DOUBLE RÉSIDENCE : L’ABONNEMENT INTERNET PEUT ÊTRE PRIS EN COMPTE SOUS CONDITIONS

Les frais de double résidence peuvent être déduits des traitements et salaires soumis à l’impôt sur le revenu au titre des frais professionnels. Ces frais s’entendent des dépenses supplémentaires, notamment de séjour et de déplacement, effectivement supportées par un salarié qui résultent de la nécessité pour ce dernier de résider pour des raisons professionnelles dans un lieu distinct de celui de son domicile habituel lorsque la double résidence est justifiée par une circonstance particulière conduisant à l’impossibilité de maintenir une seule résidence compte tenu du lieu de travail de l’autre conjoint ou concubin du salarié, et dès lors que le changement du lieu de travail résulte d’un avancement professionnel ou de tout autre motif indépendant de la volonté du contribuable, et en dehors de toute convenance personnelle.

L’administration admet ainsi à ce titre la déduction des loyers et des charges locatives, des frais de transport hebdomadaires pour rejoindre le domicile familial, ainsi que les frais de repas sous certaines conditions (BOI-RSA-BASE-30-50-30-20, § 310 et s., 24 fév. 2017).

Dans une réponse ministérielle du 1er septembre, l’Administration précise en revanche que les frais de souscription à une offre internet au domicile, qui constituent en principe une dépense personnelle, ne peuvent être admis en déduction qu’à condition que cette offre soit destinée à un usage professionnel, ce qui exclut que soient admis en déduction les frais de souscription à deux offres distinctes.

Source : Rép. min. n° 19544 Descamps : JOAN 1er sept. 2020, p. 5760

ban


Zoom commerçants & artisans

LES SALAIRES DES PERSONNES ASSIMILÉES À DES INGÉNIEURS PEUVENT ÊTRE RETENUS POUR LE CALCUL DU CRÉDIT D’IMPÔT RECHERCHE

Parmi les dépenses de recherche ouvrant droit au crédit d’impôt recherche (CIR), les entreprises peuvent retenir les dépenses de personnel afférentes aux chercheurs et techniciens de recherche directement et exclusivement affectés à ces opérations (CGI, art. 244 bis B, II, b).

Les chercheurs au sens du CIR sont les scientifiques ou les ingénieurs travaillant à la conception ou à la création de connaissances, de produits, de procédés, de méthodes ou de systèmes nouveaux. Sont assimilés aux ingénieurs les salariés qui, sans posséder un diplôme, ont acquis cette qualification au sein de leur entreprise. (CGI, ann. III, art. 49 septies G).

Concernant ces derniers, l’Administration a précisé qu’une personne non titulaire d’un diplôme d’ingénieur est considérée comme ayant la qualification d’ingénieur dès lors qu’elle a acquis des compétences au sein de l’entreprise ou antérieurement l’assimilant, par le niveau et la nature de ses activités, aux ingénieurs impliqués dans les travaux de recherche (BOI-BIC-RICI-10-10-20-20, § 20, 5 déc. 2018).

Il n’est pas exigé que la qualification d’ingénieur, acquise par expérience professionnelle, ait fait l’objet d’une reconnaissance expresse par l’entreprise. Ainsi, peut être considérée comme un chercheur une personne « assimilée aux ingénieurs », dès lors qu’elle satisfait aux conditions cumulatives suivantes :

    • elle est directement et exclusivement affectée aux opérations de recherche ;
    • elle a acquis des compétences l’assimilant, par le niveau et la nature de ses activités, aux ingénieurs impliqués dans les travaux de recherche.

Le régime actuel du CIR permet donc de prendre en compte des personnes non titulaires d’un diplôme d’ingénieur mais ayant acquis des compétences en innovation dans leurs précédentes expériences professionnelles, dès lors qu’elles participent effectivement au sein de l’entreprise à des travaux de recherche éligibles.

Source : Rép. min. n° 17514, Le Meur : JOAN 29 sept. 2020, p. 6696



Infos sociales

Projet

PLFSS 2021

PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR 2021

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021 a été présenté en Conseil des Ministres le 7 octobre 2020 et sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 20 octobre. Le dossier de presse met en avant 5 mesures phares, la mesure la plus emblématique étant l’allongement du congé paternité :

      • 
Investir dans le système de santé
     avec des hausses de rémunération pour le personnel hospitalier et en EHPAD et la création de nouvelles structures (maisons de naissance, hôtels hospitaliers).
 Protéger de la Covid
     avec des aides massives pour les entreprises victimes de la crise économique (exonération et report de cotisations sociales).
      • 
Allonger le congé paternité (ou d’accueil d’enfant)
     de 14 jours actuellement à 28 jours, avec une prise en charge par la Sécurité sociale. Il serait par ailleurs rendu obligatoire pendant 7 jours immédiatement après la naissance de l’enfant.
      • 
Créer une 5ème branche
     de la Sécurité sociale pour le soutien à l’autonomie et consentir un effort financier supplémentaire de 2,5 milliards d’euros.
      • 
Favoriser l’accès aux médicaments innovants
     avec des règles plus simples d’autorisation, et des exigences de qualité pour les prestataires de service et les distributeurs de matériel médical.

On notera également une mesure destinée à simplifier les démarches déclaratives et de paiement des cotisations pour les particuliers retirant de faibles revenus de l’exercice d’une activité professionnelle (< 1 500 €/an), issue de l’économie collaborative ou des plateformes en ligne. Ils seraient dispensés d’immatriculer leur entreprise et auraient la possibilité de déclarer leur chiffre d’affaires et d’acquitter leurs cotisations sociales sur une plateforme en ligne dédiée à l’aide de leur seul numéro de sécurité sociale.

Source : PLFSS pour 2021, Dossier de presse 29 sept. 2020

Aides sociales

COVID-19 – PRÉCISIONS LES MODALITÉS D’APPLICATION DES MESURES D’AIDE AU PAIEMENT DES COTISATIONS

Dans une circulaire du 22 septembre 2020, l’Administration apporte des précisions sur les modalités d’application des mesures d’aides concernant les cotisations et contributions sociales des entreprises, travailleurs indépendants et artistes-auteurs affectés par la crise sanitaire prévues par la troisième loi de finances rectificatives pour 2020. Ces mesures avaient déjà fait l’objet d’un décret d’application en date du 1er septembre 2020.

La circulaire précise certains points comme le champ d’application du dispositif, le calcul de l’exonération et l’application de l’aide au paiement. Elle peut être consultée en ligne sur le site de la Sécurité sociale.

Source : Instr. DSS n° 2020-160, 22 sept. 2020 ; L. n° 2020-935, art. 65, 30 juil. 2020 : JO 31 juil. 2020 ; D. n° 2020-1103, 1er sept. 2020 : JO 2 sept. 2020


Cotisations de retraite

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CARPIMKO : NOUVELLE AIDE FINANCIÈRE DANS LES ALPES-MARITIMES SUITE À LA TEMPÊTE ALEX

Suite aux intempéries du début du mois d’octobre dans les Alpes-Maritimes, la CARPIMKO propose une aide financière aux affiliés ayant subi des dégâts matériels. Cette aide, sous forme de secours d’urgence, est financée par le Fonds d’Action Sociale de la Caisse.

La demande est envoyée de préférence via l’Espace personnel de l’affilié : Nous écrire ou nous transmettre des documents > Autres demandes > Fonds d’Action Sociale, et doit être accompagnée des documents suivants :

    • un descriptif des dommages
    • une photocopie de la carte d’identité
    • un Relevé d’Identité Bancaire

Source : CARPIMKO, Actu. 6 oct. 2020


UNE CAISSE DE RETRAITE COMMET UNE FAUTE EN APPELANT DES COTISATIONS TARDIVEMENT ET POUR UN MONTANT IMPORTANT ET ERRONÉ

Engage sa responsabilité civile pour faute une caisse de retraite qui avait adressé en 2017 à un travailleur indépendant un appel tardif de cotisations, sur plusieurs années et pour un montant conséquent (plus de 43 000 €) et erroné.

Affilié depuis 2013 auprès de la CIPAV, l’adhérent avait régulièrement déclaré ses revenus professionnels mais ce n’est que 4 ans plus tard que la caisse lui avait appelé la totalité des cotisations dues depuis son affiliation. Outre le caractère exorbitant de la somme réclamée, ce montant était erroné car l’année la plus ancienne était prescrite au moment du recouvrement.

La Cour d’appel d’Amiens reconnaît le stress et l’inquiétude générés par cette pratique et accorde à l’adhérent une indemnisation au titre de son préjudice moral, la caisse ayant commis une faute de nature à engager sa responsabilité civile sur le fondement de l’article 1240 du Code civil.

Source : CA Amiens, n° 597, 19 mai 2020


Santé au travail

CONSEILS ET BONNES PRATIQUES POUR LES SALARIÉS ET LES EMPLOYEURS

Pour faire face à la pandémie de Covid-19 en milieu professionnel, le ministère du Travail et l’Assurance Maladie proposent le guide « Conseils et bonnes pratiques pour les salariés » (PDF). Ce document s’adresse aux salariés mais aussi à toute personne amenée à travailler ou à intervenir au sein d’une entreprise : prestataire, intérimaire, stagiaire.

Ce guide s’organise en 4 chapitres :

    • respecter les gestes barrières et les mesures de prévention de la contamination ;
    • consulter et s’isoler en cas de symptômes ou de contamination ;
      • ce que je dois faire si 
je suis identifié comme cas contact
     ;
    • ce que je dois faire si je présente des symptômes.

Le même guide a été rédigé à destination des employeurs : « Conseils et bonnes pratiques pour les employeurs » (PDF) et aborde les thématiques suivantes :

    • évaluer le risque sanitaire avec les salariés et leurs représentants ;
    • prendre les mesures de protection des salariés ;
    • réagir en cas de contamination d’un salarié ;
    • prendre les mesures nécessaires en cas de cluster.

Source : Assurance Maladie, Actu. 13 oct. 2020



Infos juridiques

Contrats de prêt

LA CLAUSE LOMBARDE N’EST PLUS FORCÉMENT ABUSIVE

La « clause lombarde » est une clause d’intérêt conventionnel dans un contrat de prêt qui prévoit un calcul des intérêts sur la base d’une année de 360 jours (« année lombarde ») et non sur 365 jours.

Des emprunteurs avaient poursuivi en justice la Caisse d’épargne afin que cette clause soit déclarée abusive et donc non écrite. La banque s’était défendue en indiquant que le surcoût occasionné par ce mode de calcul n’était pas significatif (11,65 € en l’espèce) de sorte qu’aucun déséquilibre significatif n’en résultait. La Cour d’appel avait fait droit à la demande des emprunteurs au motif que la clause privait les consommateurs de la possibilité de calculer le coût réel de leur crédit, et qu’à ce titre, elle présentait un caractère abusif.

La Cour de cassation a censuré la décision de la Cour d’appel en indiquant qu’il incombe aux juges du fond, examinant le caractère abusif d’une clause prévoyant un calcul des intérêts sur la base d’une année de 360 jours, d’un semestre de 180 jours, d’un trimestre de 90 jours et d’un mois de 30 jours, d’apprécier quels sont ses effets sur le coût du crédit, afin de déterminer si elle entraîne ou non un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat au sens de l’article L. 132-1 du code de la consommation dans sa rédaction applicable à l’espèce. Aussi, la Cour d’appel viole l’article précité en déclarant abusive une telle clause dans un contrat de prêt, et ne retenant que la circonstance que les consommateurs ont été privés de la possibilité de calculer le coût réel de leur crédit, sans examiner l’importance de son impact réel (minime en l’espèce).

Après avoir longtemps sanctionné le recours à la clause lombarde par la nullité avec substitution du taux conventionnel par le taux de l’intérêt légal, la Cour de cassation a fait évoluer sa jurisprudence au bénéfice des banques. La clause lombarde n’est désormais sanctionnée que si elle cause un réel préjudice à l’emprunteur en affectant le taux effectif global au-delà de la décimale prévue par l’article R 314-2 du Code de la consommation. En outre, la sanction n’est plus la nullité de la clause mais simplement la perte du droit à une portion des intérêts déterminée par le juge.Les consommateurs auront dorénavant peu de chance d’obtenir l’annulation d’une clause lombarde, même si la Commission des clauses abusives en recommande la suppression depuis 2005 au motif « qu’une telle clause, qui ne tient pas compte de la durée réelle de l’année civile et ne permet pas au consommateur d’évaluer le surcoût qui est susceptible d’en résulter à son détriment, est de nature à créer un déséquilibre significatif au détriment du consommateur » (Recommandation 05-02, 14 avr. 2005).

Source : C. cass., 1e civ., n°19-143934, 9 sept. 2020



Infos métiers

Artistes-auteurs

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COVID-19 : LA MAISON DES ARTISTES FAIT LE POINT SUR LES MESURES ET ADAPTATIONS EN VIGUEUR

L’impact de la crise sanitaire sur l’activité des artistes-auteurs a conduit le Gouvernement à adopter un certain nombre de mesures pour les aider à faire face à la crise économique.

La Maison des artistes a publié sur son site internet une synthèse de ces différentes mesures : accès au Fonds de solidarité en fonction du régime d’imposition, fonds d’urgence, mesures exceptionnelles de report des loyers et factures de consommation courante, prise en charge des loyers professionnels, aides exceptionnelles RSA et APL. Sont également détaillées les mesures fiscales et sociales telles que la prise en charge des cotisations sociales 2020, le report et la modulation d’échéances, la modulation du prélèvement à la source…

La Maison des artistes intègre les dernières mesures résultant de la mise en place d’un couvre-feu dans certaines métropoles urbaines à partir du 17 octobre 2020.

Source : Maison des artistes, Actu. 15 oct. 2020


CALENDRIER DES ÉCHÉANCES SOCIALES 2020-2021

Le régime des artistes-auteurs a été modifié en 2020 selon le principe d’appel de cotisations pour l’année civile. Autrement dit, ce que vous réglez en 2020 l’est pour 2020 (avec une régularisation en N+1). L’année 2019 est une année blanche tout comme la moitié de l’année 2018.

Les appels de cotisations adressés par l’URSSAF Limousin sont ainsi établis en fonction d’une estimation des revenus de l’année en cours.

L’estimation des revenus 2020 (année N) est faite à travers une modulation ou, faute de connaissance de revenus plus récents, de manière provisionnelle (pour les premier et deuxième trimestres : sur 150 X Heure/Smic, soit 1 505 € / trimestre pour 2019, soit 245 € par trimestre) puis en prenant comme base de calcul les revenus 2019 (année N-1) déclarés (pour les troisième et quatrième trimestres).Pour moduler, l’artiste ou l’auteur doit se rendre sur son espace artiste-auteur (« cotisations et paiement » > « Contactez-nous » / « Nouveau Message » / « Cotisations et Paiements » / « Moduler mes cotisations ») en fournissant le montant estimé de ses revenus 2020 ou en écrivant à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Dans ce contexte, la Maison des artistes a mis en ligne un calendrier détaillant les échéances sociales pour 2020 et 2021 tenant compte de cette réforme et de la crise sanitaire qui a pu affecter les appels de cotisations du premier semestre. Il peut être téléchargé en ligne : https://bit.ly/2ID3ys3

Source : Maison des artistes, Actu. 15 oct. 2020

Automobile

LE PREMIER COMPARATEUR OFFICIEL DE PRIX DES PRESTATIONS DES CENTRES DE CONTRÔLE TECHNIQUE AUTOMOBILE EST LANCÉ

À compter du 8 octobre 2020, le site internet www.prix-controle-technique.gouv.fr, permet la comparaison des prix des prestations pratiquées par les centres de contrôle technique automobile. Accessible aux particuliers, ce site internet est géré par le ministère de l’économie, des Finances et de la Relance.

Créé sur le modèle du site www.prix-carburants.gouv.fr qui informe le consommateur du prix du carburant, il a été conçu en lien avec les organisations représentatives de la profession (CNPA, FNA4 et UTAC OTC5).

Source : Min. chargé des PME, Communiqué n° 260, 8 octobre 2020


Avocats

AVEC E-ASSP, LA PROFESSION RENFORCE SON OFFRE NUMÉRIQUE

Lancé le 7 octobre dernier, l’e-Acte Sous Seing Privé (e-ASSP) est un nouvel outil juridique dématérialisé qui permet aux avocats de faire signer électroniquement des actes sous seing privé à leurs clients, aussi bien en présentiel qu’à distance.

Ce nouvel outil est simple d’utilisation, permet de gagner du temps et de signer des actes qui ne sont pas des actes d’avocat au sens du Code civil (il ne remplace pas e-Acte d’avocat). Le site offre un système d’archivage sécurisé.

La présentation de e-ASSP est consultable en ligne sur le site du Conseil national des Barreaux.

Source : CNB, Actu. 14 oct. 2020


LA PLATEFORME « AVOCAT.FR » FAIT PEAU NEUVE

Développée par le Conseil national des Barreaux, la plateforme en ligne « Avocat.fr » permet aux particuliers et aux entreprises de trouver un avocat près de chez eux, de poser des questions simples en ligne et de planifier des consultations. L’inscription sur le site est gratuite pour les avocats, aucune commission n’est prélevée sur le montant des honoraires.

La plateforme s’enrichit aujourd’hui de nouvelles fonctionnalités pour les avocats :

      • Depuis le 1
er
     octobre 2020, l’ergonomie du site a été repensée. Il est également possible d’annuler et de rembourser des consultations planifiées, d’ajouter des consultations à l’agenda personnel et de recevoir des SMS de rappel des rendez-vous
    • A compter du 15 octobre 2020, la consultation en visio-conférence est possible. Le client peut prendre des rendez-vous le samedi. L’avocat peut adapter le taux de TVA applicable à ses consultations.

Source : CNB, Actu. 15 oct. 2020

Bâtiment

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COUP DE POUCE ISOLATION ET CERTIFICATS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE

Un arrêté du 5 octobre 2020 remplace l’article 3-8 de l’arrêté du 29 décembre 2014 modifié relatif aux modalités d’application du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) par des dispositions visant à préciser les engagements du signataire de la charte « Coup de pouce Isolation ».

Sont ainsi précisés les liens avec les partenaires et sous-traitants, les sanctions pesant sur les partenaires et sous-traitants devant donner lieu à des mesures proportionnées. La charte « Coup de pouce Isolation » est adaptée en conséquence. Le modèle précédent de la charte reste applicable jusqu’à la signature du nouveau modèle.

Un second arrêté du 5 octobre modifie l’arrêté du 4 septembre 2014 fixant la liste des éléments d’une demande de CEE et les documents à archiver par le demandeur, ainsi que l’arrêté du 29 décembre 2014 précité relatif aux modalités d’application des CEE. Il prévoit que le Pôle National des CEE peut transmettre :

à l’ADEME
     et aux organismes de qualification et de certification les données des chantiers ayant donné lieu à une demande de CEE ;
à l’ANAH
    les données des chantiers ayant donné lieu à une demande de CEE ainsi que les éléments recueillis à l’occasion de ses contrôles et susceptibles de constituer des non-conformités manifestes à la réglementation en vigueur, ainsi que les signalements et réclamations émanant de tiers et qui ont été adressés au PNCEE.

Source : A. 5 oct. 2020 : JO 13 oct. 2020 ; A. 5 oct. 2020 : JO 11 oct. 2020


Filière cuir

NOTE DE CONJONCTURE DU 1ER SEMESTRE 2020

Le Conseil national du Cuir a publié sa note de conjoncture pour le 1er semestre 2020. Elle fait état d’une forte baisse du chiffre d’affaires de tous les secteurs de la filière cuir par rapport au 1er semestre 2019 :

    • Tannerie-mégisserie : -30,4 %
    • Chaussures : -24,5 %
    • Maroquinerie : -23,4 %

Les importations et les exportations accusent également une très forte baisse (de -12 % et -50 % selon les secteurs d’activité).

Source : Conseil national du Cuir, Note de conjoncture de janvier à juin 2020, Sept. 2020

Métiers de bouche

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RENFORCEMENT DU PROTOCOLE SANITAIRE DANS LES RESTAURANTS

Le protocole sanitaire dans les bars et restaurants est renforcé depuis le 6 octobre 2020 dans les zones d’alerte maximale. Ces nouvelles mesures s’appliquent par arrêtés préfectoraux règlementant l’ouverture de ces établissements pour une durée de 15 jours. Elles seront réévaluées à l’issue de cette période.

Elles concernent :

      • les 
restaurants
     dits traditionnels (code NAF 56.10 A),
      • les 
cafétérias
     et autres établissements libre-service (code NAF: 56.10 B),
      • les 
restauration rapide
     (code NAF 56 .10 C).

Il est demandé aux établissements d’afficher leur extrait Kbis afin de faciliter les contrôles.

Les débits de boisson (code NAF 56.30 Z) seront fermés. Toutefois, ceux proposant de la vente de boisson à titre accessoire de la restauration pourront rester ouverts.

Source : Gouvernement, Communiqué, 5 oct. 2020

Médecins

COVID-19 : LES MESURES DÉROGATOIRES DE RÉMUNÉRATION POUR LES CONSULTATIONS EN EHPAD

Afin de faciliter et d’accompagner le renfort apporté par les médecins libéraux et les médecins salariés exerçant en centre de santé auprès du personnel des Ehpad pour la prise en charge des résidents, un certain nombre de mesures sont mises en place (rémunération à l’acte ou au forfait).

Ces mesures dérogatoires accordées aux médecins pour leurs interventions en Ehpad sont prolongées jusqu’au 31 décembre 2020.

Une fiche récapitulative du Gouvernement présente ces différentes mesures et peut être consultée en ligne : https://bit.ly/376QN3c

Source : Assurance Maladie, Actu. 7 oct. 2020


CAS CONTACT : OUVERTURE D’UN NOUVEAU TÉLÉSERVICE POUR DEMANDER UN ARRÊT DE TRAVAIL EN LIGNE

Afin que les personnes identifiées comme cas contact à risque puissent s’isoler rapidement et pendant le temps nécessaire, lorsqu’elles ne peuvent pas télétravailler, un arrêt de travail spécifique peut s’avérer nécessaire.

Pour simplifier leurs démarches, l’Assurance Maladie a ouvert depuis le 3 octobre, un nouveau téléservice accessible sur le site declare.ameli.fr qui leur permet de demander un arrêt de travail en ligne pour la durée préconisée pour leur isolement.

Source : Assurance Maladie, Actu. 2 oct. 2020


Pharmaciens

DÉLIVRANCE DES MASQUES : MODALITÉS DE RÉMUNÉRATION

La distribution des masques issus du stock de l’état a pris fin le 4 octobre 2020. L’approvisionnement se fera à partir de stock acheté par les pharmaciens d’officine. La rémunération va dépendre de la période de délivrance.

De nouvelles règles d’appliquent à la distribution des masques, de même qu’aux conditions de rémunération des pharmaciens avec des modifications en 3 temps : du 1er octobre au 30 novembre 2020, du 1er au 31 décembre 2020, et à partir du 1er janvier 2021.

Source : Ameli.fr, Actu. 6 oct. 2020


Professionnels de santé

COVID-19 : FAQ SUR LES MESURES EXCEPTIONNELLES POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

L’Assurance Maladie a élaboré une foire aux questions (FAQ) pour répondre en ligne aux principales interrogations des professionnels de santé sur les mesures exceptionnelles qu’elle a mises en place à l’occasion de l’épidémie de Covid-19.

Sont abordées les thématiques suivantes :

    • prise en charge des indemnités journalières des professionnels de santé libéraux pour infection à la Covid-19 ou vulnérabilité, ou pour garde d’enfant ;
    • patients présentant une fragilité ;
    • arrêts de travail ;
    • suivi des patients ;
    • prorogation des ALD ;
    • téléconsultation.

Source : Assurance Maladie, Actu. 15 oct. 2020


FUTURS PARENTS : LE SIMULATEUR EN LIGNE DES INDEMNITÉS JOURNALIÈRES ÉVOLUE

L’Assurance Maladie propose un simulateur en ligne aux personnes bénéficiant d’un congé de maternité, de paternité et d’accueil de l’enfant ou d’adoption afin qu’elles puissent connaitre le montant prévisionnel de leurs indemnités journalières.

Ce simulateur vient d’être enrichi. Il est désormais accessible aux assurés travailleurs salariés et indépendants, aux assurés du régime des praticiens et auxiliaires médicaux, ainsi qu’aux conjoints collaborateurs. Seuls quelques cas particuliers ne sont pas pris en compte : chômeur non indemnisé par l’assurance chômage, salarié ayant plus d’un employeur, VRP, parent en congé parental.

Source : Assurance Maladie, Actu. 1er oct. 2020


GRIPPE : LA CAMPAGNE DE VACCINATION 2020-2021 EST LANCÉE

La campagne nationale de vaccination contre la grippe a démarré le mardi 13 octobre 2020 et vise en priorité les patients à risque de complications graves de la grippe. L’Assurance Maladie rappelle qui sont les personnes fragiles et comment se faire vacciner.

Source : Assurance Maladie, Actu. 6 oct. 2020

Chiffres et délais

Indices et taux

TAUX DE L’USURE AU 1ER OCTOBRE 20200

Les taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit au cours du 3e trimestre de l’année 2020 pour les diverses catégories de crédits et seuils de l’usure correspondants applicables à compter du 1er octobre 2020 ont été publiés au Journal officiel.

Source : JO 26 sept. 2020 ; Direction générale du Trésor, 7 oct. 2020


INDICE DU COÛT HORAIRE DU TRAVAIL RÉVISÉ - TOUS SALARIÉS (ICHT - ICHTREV-TS) - 2E TRIMESTRE 2020

L’ICHTrev-TS est essentiellement destiné aux utilisateurs qui ont besoin d’indicateurs de coût du travail dans une clause d’indexation. L’indice mensuel de base 100 a été adopté en décembre 2008. L’INSEE vient de publier la valeur de l’indice pour le 2e trimestre 2020.

Source : INSEE, Inf. rap. 9 oct. 2020


LES REVENUS D’ACTIVITÉ DES NON-SALARIÉS AUGMENTENT DE 4,8 % EN 2018

Fin 2018, 3,3 millions de personnes exercent une activité non salariée, dont 400 000 dans le secteur agricole.

Hors secteur agricole, 37 % des non-salariés sont micro-entrepreneurs. Entre 2017 et 2018, les effectifs de micro-entrepreneurs progressent à nouveau fortement, dans un contexte de doublement des plafonds de chiffre d’affaires ouvrant droit au statut, alors que le nombre de non-salariés classiques diminue pour la cinquième année consécutive.

En 2018, les non-salariés classiques des secteurs non agricoles perçoivent en moyenne 3 820 € par mois, alors que le revenu moyen des micro-entrepreneurs n’atteint que 540 €. A euros constant, les non-salariés voient leurs revenus augmenter de 4,8 %. 8 % des non-salariés déclarent un revenu nul ou déficitaire.

Le commerce de détail hors magasin génère les revenus les plus faibles (1 290 € par mois en moyenne), derrière les taxis et VTC, les services personnels, l’enseignement, les activités artistiques et récréatives (de 1 450 € à 1 730 € mensuels). Les médecins et dentistes perçoivent en moyenne les revenus les plus élevés (9 220 €), devant les juristes et comptables (8 750 €) et les pharmaciens (6 930 €).

à secteur égal, les femmes gagnent 33 % de moins que les hommes

Source : INSEE PREMIÈRE, 23 sept. 2020


Échéancier fiscal et social du mois de novembre 2020
(employeurs de moins de 11 salariés)


OBLIGATIONS FISCALES

Jeudi 12 novembre 2020

Personnes physiques ou morales intervenant dans le commerce intracommunautaire

      • Dépôt de la 
déclaration des échanges de biens (DEB)
     entre états membres de l’Union européenne au titre des opérations effectuées en octobre 2020 auprès du service des douanes.
      • Dépôt de la 
déclaration européenne des services (DES)
     au titre des prestations de service réalisées en octobre 2020 en utilisant le téléservice DES, sauf pour les prestataires bénéficiant du régime de la franchise en base qui peuvent opter pour la déclaration sous format papier auprès du service des douanes.
Les téléservices DEB et DES sont accessibles sur le site de la Douane : https://www.douane.gouv.fr/service-en-ligne/

Lundi 16 novembre 2020

Employeurs redevables de la taxe sur les salaires

Télépaiement de la taxe sur les salaires versés en octobre 2020 si le montant de la taxe acquittée en 2019 excédait 10 000 €.

Date limite de transmission de la DSN relative aux rémunérations du mois de septembre, versées après le 10 octobre.

S’agissant des assouplissements accordés par l’Administration en relation avec l’épidémie de Covid-19, rappelons que l’Administration a admis que la taxe sur les salaires du mois d’août 2020 (rémunérations versées en juillet 2020) puisse être acquittée sur le relevé de versement (n° 2501) du mois d’octobre 2020 (à déposer en novembre) : Voir les FAQ en ligne de l’Administration fiscale.Les employeurs dont le chiffre d’affaires HT de l’année 2019 n’a pas excédé les limites d’application de la franchise en base de TVA sont exonérés de la taxe sur les salaires pour les rémunérations versées en 2020.La taxe sur les salaires doit obligatoirement être payée par télérèglement par les entreprises, quels que soient le montant de leur chiffre d’affaires, de l’impôt à verser et l’impôt sur les bénéfices dont elles relèvent (impôt sur les sociétés ou impôt sur le revenu) (CGI, art. 1681 quinquies, 4 et 1681 septies, 5).

Lundi 30 novembre 2020

Entreprises bénéficiant du régime de la franchise en base de TVA

Option pour le paiement de la taxe à compter du mois de novembre 2020.


Date variable

Redevables de la TVA et des taxes assimilées

• Redevables relevant du régime réel normal
       (entre le 15 et le 24 octobre) :

  1. - Régime de droit commun : déclaration CA 3 et paiement des taxes afférentes aux opérations du mois d’octobre 2020
  2. - Régime des acomptes provisionnels : paiement de l’acompte relatif aux opérations du mois d’octobre 2020 ; déclaration et régularisations relatives aux opérations du mois de septembre 2020.
L’ensemble des entreprises ont l’obligation de télédéclarer et télérégler la TVA.• Redevables relevant du régime simplifié ayant opté pour le régime du mini-réel
     (mesure réservée aux titulaires de BIC, les BNC en sont exclus) : Déclaration CA 3 et télépaiement des taxes afférentes aux opérations du mois d’octobre 2020.
• Redevables ayant droit à un remboursement mensuel de la TVA déductible non imputable :
     Dépôt de l’imprimé n° 3519 dans le cadre de la procédure générale de remboursement de crédit de taxe (cadres I, II et III), en même temps que la déclaration CA3 du mois d’octobre 2020.

Tous les contribuables

Paiement des impôts directs (impôt sur le revenu, IFI, impôts locaux…) mis en recouvrement entre le 15 septembre et le 15 octobre 2020.

Propriétaires d’immeubles

Dans un délai de 90 jours à compter de leur réalisation définitive ou, à défaut, de leur acquisition, déclaration des constructions nouvelles et des changements de consistance ou d’affectation des propriétés bâties et non bâties réalisés en août 2020.

Il en est de même pour les changements d’utilisation des locaux professionnels. Les propriétaires de ces locaux doivent utiliser un imprimé conforme au modèle CERFA n° 14248*04 en cas de création, de changement de consistance, d’affectation ou d’utilisation des locaux.

OBLIGATIONS SOCIALES

Jeudi 5 novembre 2020

Travailleurs indépendants

Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations provisionnelles exigibles.

Le travailleur indépendant a le choix de la date d’exigibilité de ses prélèvements mensuels, soit le 5, soit le 20 de chaque mois.

Dimanche 15 novembre 2020

Lorsque la date limite tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié, certains organismes sociaux peuvent accorder un report de délai jusqu’au jour ouvrable suivant.

Employeurs de moins de 50 salariés, quelle que soit la date de versement des salaires du mois (sauf employeurs de plus de 9 salariés pratiquant déjà le décalage de paie au 24 novembre 2016)

• Paiement à l’URSSAF des cotisations de sécurité sociale, des cotisations d’assurance chômage et FNGS, de la CSG, de la CRDS, du FNAL et du versement transport dus sur les salaires du mois d’octobre.Les employeurs de moins de 11 salariés doivent verser mensuellement les cotisations. Ils peuvent toutefois opter pour un paiement trimestriel s’ils en ont informé l’organisme avant le 31 décembre ou lors de l’emploi de leur premier salarié (CSS, art. R. 243-6-1). Dans ce cas, les cotisations et contributions dues au titre d’un trimestre T sont exigibles le 15 du 1er mois du trimestre T+1.• Date limite de transmission de la DSN relative aux rémunérations versées au mois d’octobre, y compris aux éléments nécessaires au règlement du prélèvement à la source de l’IR.Les employeurs qui ont opté pour un paiement trimestriel des cotisations doivent néanmoins transmettre les DSN mensuellement, le 15 du mois M+1.

Employeurs de plus de 9 et moins de 50 salariés pratiquant déjà le décalage de paie au 24 novembre 2016 et versant les salaires du mois après le 10 du mois suivant

Date limite de transmission de la DSN relative aux rémunérations du mois d’octobre, versées après le 10 novembre.


Vendredi 20 novembre 2020

Travailleurs indépendants

Paiement par prélèvement de la fraction mensuelle des cotisations provisionnelles exigibles.

Le travailleur indépendant a le choix de la date d’exigibilité de ses prélèvements mensuels, le 5 ou le 20 de chaque mois.

Employeurs de plus de 9 et moins de 50 salariés pratiquant déjà le décalage de paie au 24 novembre 2016 et versant les salaires du mois après le 10 du mois suivant

Paiement à l’URSSAF des cotisations de sécurité sociale, des cotisations d’assurance chômage et FNGS, de la CSG, de la CRDS, du FNAL et du versement mobilités dus sur les salaires au titre de la période d’emploi du mois d’octobre (versés après le 10 novembre).


Mercredi 25 novembre 2020

Tous employeurs

Date limite de paiement des cotisations de retraite complémentaire obligatoire exigibles au titre des rémunérations de la période d’emploi du mois mois d’octobre aux caisses de retraite AGIRC-ARRCO.


Lundi 30 novembre 2020

Micro-entrepreneurs

      Déclaration du chiffre d’affaires réalisé au titre du 
mois d’octobre 
    par les micro-entrepreneurs soumis au régime micro-social ayant opté pour la déclaration mensuelle, et paiement des cotisations correspondantes.
La déclaration de chiffre d’affaires s’effectue en ligne sur le site www.autoentrepreneur.urssaf.fr

DATE VARIABLE

Employeurs non soumis à la DSN

Envoi d’un exemplaire des attestations d’assurance chômage (attestation Pôle emploi) délivrées à l’occasion de toute rupture d’un contrat de travail (Centre de traitement, B.P. 80069, 77213 AVON Cedex).

Les employeurs recourant à la DSN procèdent à la transmission des attestations d’employeurs destinées à Pôle emploi via cette déclaration, par l’émission d’un signalement de fin de contrat de travail à délivrer normalement dans les 5 jours ouvrés suivant la fin du contrat.

 

INFOGÉA #14 - 30 octobre 2020
 

Nouveau confinement de la France à partir du 30 octobre 2020

Face à l'évolution rapide de l'épidémie de Covid-19 en France, et suite à la déclaration de l'état d'urgence sanitaire à compter du 17 octobre 2020, le Président de la République a annoncé le 28 octobre la mise en place d'un nouveau confinement à partir du vendredi 30 octobre (minuit) et jusqu'au 1er décembre 2020.

Les mesures prises jusqu'à maintenant, et en dernier lieu la mise en place d'un couvre-feu dans certains départements, n'ont pas été suffisamment efficaces pour endiguer la progression du nombre de malades.

Le Président de la République a décidé de réduire à leur plus strict minimum les contacts et déplacements sur l'ensemble du territoire. Par rapport au premier confinement du printemps, les règles sont assouplies afin de soutenir autant que possible l'activité économique du pays.

Lors d'une conférence de presse tenue le lendemain, le Premier Ministre, Jean Castex, et les membres de son gouvernement ont présenté plus en détails les nouvelles mesures juridiques, fiscales et sociales qui s'appliqueront pendant ce reconfinement.

Un décret du 29 octobre 2020, publié au Journal officiel le 30, prescrit les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire en France métropolitaine et à la Martinique.
Elles seront complétées par d'autres mesures en matière fiscale et sociale, faisant suite aux annonces faites par le Ministre de l'économie, Bruno Lemaire, et la Ministre du travail, Elisabeth Borne lors de la conférence de presse.

Nous allons synthétiser les mesures intéressant nos lecteurs dans ce numéro d'INFOGÉA.

Source : Président de la République, Discours télévisé, 28 oct. 2020 ; Premier Ministre, Conf. de presse, 29 oct. 2020 ; D. n° 2020-1310, 29 oct. 2020 : JO 30 oct. 2020



 
INFO FISCALES :
 

Covid-19 : Nouvelles mesures exceptionnelles

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L'ÉTAT RÉAFFIRME SON SOUTIEN ÉCONOMIQUE ET MORAL À L'ÉGARD DES ENTREPRISES TOUCHÉES PAR LA CRISE

Lors de la conférence de presse du 29 octobre, le Ministre de l'Économie, Bruno Lemaire, a tout d'abord réaffirmé le soutien financier et moral total de l'État à l'égard de toutes les entreprises frappées par la crise économique, et en particulier à l'égard des 200 000 commerces qui doivent fermer pendant le reconfinement. Il a annoncé que le soutien économique de l'État sera même encore plus fort que lors de la première vague.

Comme lors du premier confinement, la cellule de continuité économique est réactivée et sera à l'écoute des entreprises.

Tous les dispositifs de soutien aux entreprises vont être renforcés.

     
• Fonds de solidarité

Le Fonds de solidarité, tout d'abord, sera réactivé pour toutes les entreprises sans exception, et renforcé pour toute la durée du confinement. Toutes les entreprises et tous les commerces faisant l'objet d'une fermeture administrative à compter du 30 octobre 2020 pourront recevoir une aide allant jusqu'à 10 000 €. Seront concernées les entreprises allant jusqu'à 50 salariés (et non plus 10 salariés comme lors de la première vague) quels que soient leur secteur d'activité et leur localisation géographique.

Sur les entreprises faisant l'objet d'une fermeture administrative : V. INFOS JURIDIQUES > Fermeture administrative.

Pour les entreprises des secteurs du tourisme, de l'événementiel, de la culture, du sport, qui sont plus particulièrement touchées depuis des semaines par l'épidémie et qui restent ouvertes pendant le nouveau confinement, le Ministre a annoncé qu'elles pourront également bénéficier d'une indemnisation allant jusqu'à 10 000 € si elles accusent une perte de chiffre d'affaires d'au moins 50 %.

Toutes les autres entreprises, tous secteurs d'activité confondus, et qui ne font pas l'objet d'une fermeture administrative, pourront bénéficier d'une indemnisation pouvant aller jusqu'à 1 500 € par mois si elles ont moins de 50 salariés et accusent une perte de chiffre d'affaires de plus de 50 % (comme ce qui existait pendant le premier confinement). Cette aide permettra de soutenir notamment tous les indépendants impactés.

Comme lors de la première vague, les demandes de versement des aides du Fonds de solidarité se feront à partir du site de la DGFIP (www.impots.gouv.fr - Espace personnel) à partir du mois de décembre.

Le Ministre de l'Économie annonce que 6 milliards d'euros par mois de confinement seront consacrés au Fonds de solidarité. C'est autant que ce qui avait été prévu pour toute la durée du premier confinement.

Toutes les informations relatives au Fonds de solidarité sont disponibles sur le site du MINEFI.

     
• Prêts aux entreprises

Le dispositif des prêts garantis par l'Etat (PGE) est allongé de six mois, soit jusqu'au 30 juin 2021.
L'amortissement de ce PGE pourra être étalé sur une à cinq années supplémentaires. Le taux du prêt sera compris entre 1 % et 2,5 %.

Au 1er mars 2021, les entreprises qui ne seront pas en mesure de commencer à rembourser leur PGE contracté avant le reconfinement, pourront obtenir un nouveau différé de remboursement d'une année (soit deux années en tout).

La Fédération bancaire française examinera les demandes de différé avec bienveillance. Ces demandes de différé de paiement ne seront pas considérées comme des « défauts de paiement » afin de ne pas pénaliser ou stigmatiser les entreprises.

Des prêts directs par l'État seront également accordés aux entreprises qui n'ont aucune solution d'accès à de la trésorerie. Un demi-milliard d'euros a été provisionné à cette fin. Les prêts seront de 10 000 € maximum pour les entreprises de moins de 10 salariés, et 50 000 € pour les entreprises de 10 à 50 salariés. Au-delà de 50 salariés, l'État accordera des avances remboursables plafonnées à 3 mois de chiffre d'affaires.

Les prêts de l'Etat sont destinés aux entreprises qui n'ont pas obtenu une solution de financement satisfaisante auprès des réseaux bancaires, notamment par un prêt garanti par l'État (PGE). Après intervention de la médiation du crédit, ces entreprises peuvent solliciter le Comité départemental d'examen des difficultés des entreprises (Codefi) de leur département qui examinera leur demande et pourra accorder un prêt direct de l'Etat.
La liste des interlocuteurs départementaux des Codefi, instance locale d'accueil et d'orientation des petites et moyennes entreprises qui rencontrent des difficultés de financement, est disponible en ligne.
Depuis le 14 octobre 2020, une plateforme numérique sécurisée permet aux chefs d'entreprise orientés par le Codefi de déposer plus facilement leur demande de prêt (la procédure papier reste possible). L'entreprise reçoit une réponse sous quinze jours.
     
• Loyers professionnels

Les loyers professionnels peuvent constituer un poste de charge important pour les entreprises, notamment celles situées dans les grandes agglomérations.

Une nouvelle mesure fiscale sera introduite dans le projet de loi de finances pour 2021 : un crédit d'impôt sera créé afin d'encourager les bailleurs a abandonné une partie des loyers qui leur sont dus au titre du dernier trimestre 2020.

Tout bailleur qui, sur les mois d'octobre, novembre et décembre 2020, accepte de renoncer au moins à un mois de loyers sur les trois mois qui lui sont dus, bénéficiera d'un crédit d'impôt de 30 % du montant des loyers abandonnés.

Le locataire devra être une entreprise de moins de 250 salariés, fermée administrativement ou qui appartient aux secteurs d'activités spécifiques (hôtellerie, restauration, tourisme, culture, événementiel, sport).

Exemple : Un bailleur qui abandonne le loyer d'un restaurant en centre-ville de 5 000 € au titre du mois de novembre 2020, aura droit à un crédit d'impôt de 1 500 €. Le bailleur perdra donc au final 3 500 €. Le restaurateur lui paiera 10 000 € au titre du dernier trimestre 2020 au lieu de 15 000 €.

Le Ministre de l'Economie précise que le bénéfice d'un abandon de loyer sera cumulable avec l'aide 10 000 € du Fonds de solidarité.

Source : Min de l'Economie, Conf. de presse, 29 oct. 2020


LES MESURES CONCERNANT LES PROFESSIONNELS DE LA CULTURE VONT ÊTRE DÉPLOYÉES

#culturecheznous

Lors de la conférence de presse du 29 octobre, la Ministre de la Culture, Roseline Bachelot, a annoncé que le soutien de l'État serait également total à l'égard des professionnels de la culture et du sport. Ils bénéficieront bien entendu des mesures transversales : aides du Fonds de solidarité, dispositif d'activité partielle, exonération de charges sociales, aide aux loyers… Des mesures spécifiques complémentaires seront mises en place pour ceux qui ne pourront pas en bénéficier.

Tous lieux culturels accueillant du public seront fermés à l'exception des parcs patrimoniaux.

Certaines activités professionnelles peuvent continuer dès lors qu'il n'y a pas de public : création artistique, tournage, répétition de spectacles à huis clos, chantiers et opérations de restauration, marchands de journaux…

Les cours dispensés dans les établissements d'enseignement supérieur de la culture le seront à distance. Les travaux pratiques et les ateliers en présentiel vont être précisés.

La plateforme « Culture chez nous » accessible depuis le site du Ministère est rouverte afin de permettre à tous d'avoir accès à la culture pendant le reconfinement : https://www.culturecheznous.gouv.fr/

Source : Min de la Culture, Conf. de presse, 29 oct. 2020


LANCEMENT D'UN NUMÉRO SPÉCIAL D'INFORMATION À COMPTER DU 2 NOVEMBRE, 9H

Vous êtes un professionnel, votre activité est impactée par la crise sanitaire et vous vous demandez à quelles aides êtes-vous éligible ou comment vous renseigner ?
Le Gouvernement vient d'annoncer le lancement, dès le lundi 2 novembre à 9h, d'un numéro spécial d'information sur les mesures d'urgences pour les entreprises en difficulté : le 0806 000 245 (appel non surtaxé, prix d'un appel local / Service ouvert du lundi au vendredi, 9h-12h - 13h-16h).

Ce numéro est mis en place en parallèle de la plateforme internet du Gouvernement dédiée aux mesures mises en place.

Source : MINEFIR, Communiqué de presse n° 342, 30 oct. 2020


Cotisation foncière des entreprises

DÉGRÈVEMENT EXCEPTIONNEL DES DEUX TIERS DE LA CFE 2020

La troisième loi de finances rectificative pour 2020 (art. 11) a offert la possibilité aux communes et EPCI d'instituer, par délibération prise au plus tard le 31 juillet 2020, un dégrèvement des deux tiers du montant de la cotisation foncière des entreprises (CFE) due au titre de 2020.

L'objectif de cette mesure était d'octroyer une aide fiscale exceptionnelle au titre de 2020 en faveur des PME des secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, de la culture, du transport aérien, du sport et de l'évènementiel qui ont été particulièrement affectés par le ralentissement de l'activité économique lié à la crise sanitaire. La DGFIP annonce que cette mesure a été particulièrement suivie.

La liste des communes et des EPCI ayant pris cette délibération, pour le rôle général de la taxation de CFE peut être consultée en ligne :
• la liste des communes ;
• la liste des EPCI.

Source : DGFIP, Actu. 23 oct. 2020


Taxes foncières

REPORT EXCEPTIONNEL DU PAIEMENT DE LA TAXE POUR LES ENTREPRISES TOUCHÉES PAR LES NOUVELLES MESURES SANITAIRES

Les propriétaires de biens immobiliers sont redevables des taxes foncières dont l'échéance est en général fixée au 15 octobre 2020.

Dans le contexte de crise sanitaire, les entreprises propriétaires et exploitantes de leur local commercial ou industriel qui se trouveraient en difficulté pour payer leurs taxes foncières peuvent obtenir, sur simple demande, un report de 3 mois de leur échéance. La demande doit être effectuée auprès du centre des finances publiques dont les coordonnées figurent sur leur avis de taxes foncières.

Il est par ailleurs rappelé l'existence d'un dispositif exceptionnel de plans de règlement permettant aux entreprises d'étaler, sur une durée pouvant atteindre 3 ans, le paiement de leurs impôts professionnels dus pendant la période de crise sanitaire et non encore réglés. Pour plus d'informations, voir le site de la DGFIP.

L'étalement des impôts professionnels ne peut concerner ni la TVA, ni le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu des collecteurs (employeurs).

Source : MINEFIR, Communiqué de presse n° 273, 12 oct. 2020



 
Infos sociales
 

Conditions de travail

MAINTIEN DE L'ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE DANS LES ENTREPRISES QUI RESTENT OUVERTES

Contrairement au confinement du printemps, toutes les entreprises qui ne sont pas fermées administrativement doivent pouvoir continuer à fonctionner : activités de services, BTP, industrie, les professionnels du soin ou de l'aide aux personnes et garde d'enfant, professionnels de la culture et du sport…

Partout où cela sera possible, le télétravail doit désormais être la règle. La Ministre du travail a indiqué que « le télétravail n'est pas une option ». Cette obligation a été inscrite dans la nouvelle version du protocole national en entreprise (V. INFOS SOCIALES > Nouveau protocole sanitaire en entreprise).

La Ministre envisage plusieurs cas de figure :
- pour les salariés qui peuvent réaliser l'intégralité de leurs tâches à leur domicile, le télétravail sera la règle 5 jours sur 5 ;
- pour ceux qui ne peuvent effectuer toutes leurs tâches à distance peuvent se rendre sur leur lieu de travail une partie de leur temps (ceci peut être le cas lorsque le recours à un matériel spécifique est nécessaire) ;
- certains métiers ne peuvent être réalisés à distance, l'exercice présentiel sera possible sous couvert d'une attestation de déplacement professionnel.

Source : Min. du Travail, Conf. de presse, 29 oct. 2020


NOUVEAU PROTOCOLE SANITAIRE EN ENTREPRISE

Télétravail ©Tirachardz-freepik

Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l'épidémie de Covid-19 a été actualisé le 29 octobre 2020 suite de l'instauration d'un nouveau confinement et du renforcement des mesures sanitaires pour enrayer la progression de l'épidémie.

Les principales évolutions du Protocole portent sur :

    • la généralisation du télétravail pour les activités qui le permettent ;
    • l'organisation des réunions par audio et visio-conférences ;
    • l'utilisation de l'application « TousAntiCovid » pour faciliter le suivi des cas contacts ;
    • la suspension des moments de convivialité dans le cadre professionnel (pause-café, pots de départ)

Les restaurants d'entreprise sont maintenus pendant le confinement mais avec un protocole renforcé.

Source : Min. Travail, 29 oct. 2020


Chômage partiel

Dispositif exceptionnel d'activité partielle Covid-19

RECOURS AU DISPOSITIF D'ACTIVITÉ PARTIELLE PENDANT LE RECONFINEMENT

Tous les secteurs protégés et ceux qui font l'objet d'une fermeture administrative bénéficient du dispositif de chômage partiel avec un reste à charge nul pour l'employeur.

Pour les autres secteurs, le recours au chômage partiel sera maintenu jusqu'au 31 décembre 2020 avec un reste à charge de 15 % pour l'employeur.

Le dispositif d'activité partiel a récemment été mis à jour pour tenir compte des conséquences de la mise en place du couvre-feu dans certaines agglomérations.

Sur le site du Ministère du Travail, un dossier complet présente le dispositif en vigueur actuellement avec plusieurs thèmes :

      • 
Fiche Activité partielle - chômage partiel
      • 
Précisions sur les évolutions procédurales du dispositif exceptionnel d'activité partielle
      • 
Questions-réponses
      • 
Formation professionnelle des salariés en activité partielle

Source : Min. du Travail, Conf. de presse, 29 oct. 2020


Cotisations sociales

DE NOUVELLES EXONÉRATIONS ET POSSIBILITÉS DE REPORT SONT ANNONCÉES PENDANT LE CONFINEMENT

Lors de la conférence de presse du 29 octobre, le Ministre de l'Économie a annoncé de nouvelles exonérations de charges sociales et de nouvelles possibilités de report du paiement des cotisations dues.

Toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui font l'objet d'une fermeture administrative auront une exonération totale de leurs cotisations sociales.

S'agissant des entreprises des secteurs du tourisme, de l'événementiel, de la culture, du sport, dès lors qu'elles perdent plus de 50 % de leur chiffre d'affaires, elles auront droit à une exonération totale de leurs cotisations sociales.

S'agissant des travailleurs indépendants, les prélèvements seront automatiquement suspendus, sans aucune démarche administrative à effectuer, étant précisé que ceux qui sont fermés par décision administrative bénéficieront d'une exonération totale.

Le Ministre précise que tous ceux qui avaient demandé, avant le reconfinement, un étalement du paiement de leurs cotisations à l'URSSAF, pourront aussi bénéficier d'une remise, au cas par cas, s'ils éprouvent de graves difficultés financières.

Source : Min de l'Economie, Conf. de presse, 29 oct. 2020


MESURES EXCEPTIONNELLES POUR ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES ET LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS DANS LE CADRE DU RECONFINEMENT

Dès le lendemain de la conférence de presse du Premier Ministre, et afin de tenir compte des nouvelles mesures de restriction sanitaire, l'URSSAF a mis en place des mesures exceptionnelles pour accompagner la trésorerie des entreprises et les travailleurs indépendants. Ces mesures seront complétées par un nouveau dispositif d'exonérations de cotisations sociales dont les modalités seront précisées ultérieurement.

Des modalités particulières seront prévues pour les départements et territoires d'outre-mer n'étant pas concernés par le confinement (tous à l'exception de la Martinique).

Pour plus d'information sur les mesures exceptionnelles, consultez le site dédié de l'URSSAF : https://mesures-covid19.urssaf.fr

     
• Pour les travailleurs indépendants

Les cotisations sociales personnelles des travailleurs indépendants ne seront pas prélevées en novembre (l'échéance trimestrielle du 5 novembre ainsi que les échéances mensuelles du 5 et du 20 novembre sont suspendues), sans que les travailleurs indépendants aient de démarche à engager. Les professionnels qui paient leurs cotisations par d'autres moyens de paiement pourront ajuster le montant de leur paiement.

Aucune pénalité ni majoration de retard ne sera appliquée. Les modalités de régularisation de ces échéances seront précisées ultérieurement.

Toutefois, les travailleurs indépendants qui le peuvent sont invités à régler leurs cotisations de façon spontanée, selon des modalités qui leur seront communiquées par l'URSSAF. Ils peuvent ajuster leur échéancier en réestimant leur revenu 2020 qui sert de base au calcul des cotisations provisionnelles.

Les travailleurs indépendants bénéficiant d'un délai de paiement sur des dettes antérieures peuvent également demander à en reporter les échéances.

En complément de ces mesures, les travailleurs indépendants peuvent solliciter l'intervention de l'action sociale du Conseil de la Protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) pour la prise en charge partielle ou totale de leurs cotisations ou pour l'attribution d'une aide financière exceptionnelle.

Les artisans commerçants peuvent réaliser leurs démarches :

      - Par internet sur 
secu-independants.fr
    , Mon compte pour une demande de revenu estimé, ou pour demander le report d'un échéancier de paiement
    - Par courriel, en choisissant l'objet « Vos cotisations », motif « Difficultés - Coronavirus »
    - Par téléphone au 3698 (service gratuit + prix appel)

Les professions libérales peuvent également réaliser leurs démarches :

      - Par internet, sur leur espace en ligne sur 
urssaf.fr
     en adressant un message via la rubrique « Une formalité déclarative » > « Déclarer une situation exceptionnelle ».
    - Par téléphone, en contactant l'Urssaf au 3957 (0,12 € / min + prix appel) ou au 0806 804 209 (service gratuit + prix appel) pour les praticiens et auxiliaires médicaux.
     
• Pour les autoentrepreneurs :

L'échéance mensuelle de septembre et l'échéance trimestrielle du 3e trimestre doivent être déclarées normalement d'ici au 2 novembre à 12h. Les autoentrepreneurs ont la possibilité de payer la totalité, ou une partie seulement, ou de ne pas payer les cotisations sociales dues sur cette échéance. Ceux qui ont déjà réalisé leurs déclarations peuvent modifier leur ordre de paiement pour réduire ou mettre à zéro le montant payé.

Aucune majoration de retard ne sera appliquée, les modalités de régularisation des paiements partiels ou absents seront précisées ultérieurement.

Les auto-entrepreneurs bénéficiant d'un délai de paiement peuvent également demander à en reporter les échéances.

     
• Pour les employeurs

Les employeurs peuvent reporter tout ou partie du paiement de leurs cotisations salariales et patronales pour les échéances des 5 et 15 novembre 2020. Les déclarations doivent néanmoins être déposées aux dates prévues. Le report de cotisations dues à l'URSSAF vaut également pour les cotisations de retraite complémentaire.

Pour bénéficier du report, il suffit de remplir en ligne un formulaire de demande préalable. En l'absence de réponse de l'Urssaf sous 48h, cette demande est considérée comme acceptée.

Les cotisations qui ne seront pas payées sont automatiquement reportées. L'URSSAF contactera ultérieurement les employeurs pour leur proposer un plan d'apurement de leurs dettes.

Aucune pénalité ni majoration de retard ne sera appliquée.

L'URSSAF rappelle qu'il est important que les entreprises qui le peuvent continuent à participer au financement de la solidarité nationale.

Source : ACOSS, Communiqué de presse, 30 oct. 2020



 
Infos juridiques
 

Fermeture administrative

RUE ©Kevin Dellandrea - Unsplash

LES CONDITIONS D'OUVERTURE DES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC PENDANT LE RECONFINEMENT SONT DÉFINIES

Comme au printemps 2020, la plupart des commerces et établissements recevant du public (« ERP ») non essentiels sont fermés pendant le confinement : les bars et les restaurants, les commerces autres que de première nécessité, les salles polyvalentes et salles de conférence, les salles de spectacle et les cinémas, les salles de sport, les parcs d'attractions, les salons, foires et expositions.

Les établissements faisant l'objet d'une fermeture administrative bénéficieront d'aides via le fonds de solidarité (aides financières, dispositif d'activité partielle, prêts garantis par l'État, prêts accordés par l'Etat, prise en charge de loyer pour les PME).

La liste complète des ERP fermés est la suivante :

    • ERP de type CTS : chapiteaux, tentes et structures ;
    • ERP de type S : bibliothèques, centres de documentation, médiathèques ;
    • ERP de type Y : musées (et par extension, les monuments) ;
    • ERP de type L : salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple (comme les salles des fêtes et salles polyvalentes), sauf pour les salles d'audience des juridictions, les crématoriums et les chambres funéraires ;
    • ERP de type X : établissements sportifs couverts (gymnases, piscines couvertes, saunas et hammams, etc.) à part pour le sport professionnel ;
    • ERP de type PA : établissements de plein air (stades, hippodromes, parcs d'attraction, parcs zoologiques, etc.) sauf pour les activités sportives professionnelles ;
    • ERP de type P : salles de danse (discothèques) et salles de jeux (casinos, bowlings) ;
    • ERP de type M : magasins de vente et centres commerciaux (voir toutefois les exceptions indiquées au paragraphe suivant) ;
    • ERP de type N : restaurants et débits de boissons, sauf pour leurs activités de livraison et de vente à emporter et la restauration collective sous contrat ;
    • ERP de type EF : Établissements flottants pour leur activité de restauration et de débit de boisson ;
    • ERP de type OA : Restaurants d'altitude ;
    • ERP de type O : Hôtels, pour les espaces dédiés aux activités de restauration et de débit de boisson, sauf le « room service » qui reste autorisé ;
    • ERP de type T : salles d'expositions, foires-expositions et salons ayant un caractère temporaire ;
    • ERP de type U : établissements de cure thermale ou de thalassothérapie ;
    • Fermeture des campings, villages vacances et hébergements touristiques, sauf lorsqu'ils constituent pour ceux qui y vivent un domicile régulier ou pour l'accueil de personnes en isolement ou en quarantaine.

Les établissements relevant de la catégorie M (magasins de vente et centre commerciaux) ne peuvent accueillir du public que pour les activités de livraison et de retrait de commandes, ou pour les activités suivantes (voir art. 37, I du décret n° 2020-1310) :

    • Entretien, réparation et contrôle technique de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles
    • Commerce d'équipements automobiles
    • Commerce et réparation de motocycles et cycles
    • Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles
    • Commerce de détail de produits surgelés
    • Commerce d'alimentation générale
    • Supérettes
    • Supermarchés
    • Magasins multi-commerces
    • Hypermarchés
    • Commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé
    • Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de carburants et combustibles en magasin spécialisé, boutiques associées à ces commerces pour la vente de denrées alimentaires à emporter, hors produits alcoolisés, et équipements sanitaires ouverts aux usagers de la route
    • Commerce de détail d'équipements de l'information et de la communication en magasin spécialisé
    • Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de textiles en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé
    • Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé
    • Commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé
    • Commerces de détail d'optique
    • Commerces de graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé
      • Commerce de détail alimentaire sur éventaires sous réserve, lorsqu'ils sont installés sur un marché, du respect de certaines conditions (voir 
art. 38 du décret n° 2020-1310
    )
    • Commerce de détail de produits à base de tabac, cigarettes électroniques, matériels et dispositifs de vapotage en magasin spécialisé
    • Location et location-bail de véhicules automobiles
    • Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens
    • Location et location-bail de machines et équipements agricoles
    • Location et location-bail de machines et équipements pour la construction
    • Réparation d'ordinateurs et de biens personnels et domestiques
    • Réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication
    • Réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques
    • Réparation d'équipements de communication
    • Blanchisserie-teinturerie
    • Blanchisserie-teinturerie de gros
    • Blanchisserie-teinturerie de détail
    • Activités financières et d'assurance
    • Commerce de gros.

Les centres commerciaux, relevant de la catégorie M, ne peuvent accueillir du public que pour les activités mentionnées ci-dessus. Ils ne peuvent accueillir un nombre de personnes supérieur à celui permettant de réserver à chacune une surface de 4 m2. En outre, lorsque les circonstances locales l'exigent, le préfet de département peut limiter le nombre maximum de personnes pouvant être accueillies dans ces établissements.

Pour connaître la liste à jour des activités autorisées et des fermetures administratives : consultez le site du Gouvernement https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/confinement (Section “Commerces et établissements recevant du public (ERP)”, “Liste des établissements fermés” et “Liste des établissements ouverts”).

Les marchés ouverts ou couverts peuvent continuer à fonctionner mais uniquement pour les commerces alimentaires ou proposant la vente de graines, semences et plants d'espèces fruitières ou légumières. Des règles de distanciation sociale doivent être assurées (voir art. 38 du décret).

Restent également ouverts au public les établissements suivants :

    • Services publics
    • Services à la personne à domicile
    • Les distributions alimentaires assurées par des associations caritatives
    • Vente par automates et autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés
    • Hôtels et hébergement similaire à l'exclusion des villages vacances, maisons familiales et auberges collectives
    • Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée lorsqu'il constitue pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
    • Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs lorsqu'ils constituent pour les personnes qui y vivent un domicile régulier
    • Activités des agences de placement de main d'œuvre
    • Activités des agences de travail temporaire
    • Activité des services de rencontre, prévus dans le code de l'action sociale et des familles, ainsi que des services de médiation familiale
    • Activités de soutien à la parentalité relevant notamment des dispositifs suivants : lieux d'accueil enfants parents, contrats locaux d'accompagnement scolaire et réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents
    • L'activité des établissements d'information, de consultation et de conseil conjugal mentionnés dans le code de la santé publique
    • Accueil des populations vulnérables et la distribution de produits de première nécessité pour des publics en situation de précarité
    • Services funéraires
    • Cliniques vétérinaires et cliniques des écoles vétérinaires
    • Laboratoires d'analyse
    • Refuges et fourrières
    • Services de transports
    • Organisation d'épreuves de concours ou d'examens (comme le permis de conduire)

Source : D. n° 2020-1310, art. 37 à 41, art. 45, 29 oct. 2020 : JO 30 oct. 2020


Sports

DE NOUVELLES RESTRICTIONS SONT APPORTÉES À LA PRATIQUE DU SPORT

Les établissements sportifs suivants ne peuvent accueillir du public pendant le confinement :

    • Établissements de type X : Établissements sportifs couverts
    • Établissements de type PA : Établissements de plein air.

Toutefois, ces établissements peuvent continuer à accueillir du public pour :

      - l'activité des 
sportifs professionnels
     et de haut niveau ;
    - les groupes scolaires et périscolaires et les activités sportives participant à la formation universitaire
      - les activités physiques des personnes munies d'une 
prescription médicale
     ou présentant un handicap reconnu par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ;
      - les 
formations continues ou des entraînements obligatoires
     pour le maintien des compétences professionnelles ;
    - les événements indispensables à la gestion d'une crise de sécurité civile ou publique et à la continuité de la vie de la Nation ;
    - les assemblées délibérantes des collectivités et leurs groupements et les réunions des personnes morales ayant un caractère obligatoire ;
    - l'accueil des populations vulnérables et la distribution de produits de première nécessité pour des publics en situation de précarité ;
      - l'organisation de 
dépistages
     sanitaires, collectes de produits sanguins et actions de vaccination.

Les activités autorisées se déroulent dans des conditions de nature à permettre le respect d'une distanciation physique de deux mètres, sauf lorsque, par sa nature même, l'activité ne le permet pas. Hors pratique d'activités sportives, les personnes de plus de 11 ans accueillies dans ces établissements portent un masque de protection.

Les hippodromes ne peuvent recevoir que les seules personnes nécessaires à l'organisation de courses de chevaux et en l'absence de tout public.

Les établissements d'activités physiques et sportives (salles de sport) relevant des articles L. 322-1 et L 322-2 du Code du sport sont fermés pendant le confinement.

Rappelons que l'exercice individuelle d'une activité sportive en dehors du domicile reste possible dans un rayon d'un kilomètre et pour une durée maximale d'une heure, muni d'une attestation de déplacement dérogatoire (V. INFOS JURIDIQUES > Déplacement).

Source : D. n° 2020-1310, art. 42 à 44, 29 oct. 2020 : JO 30 oct. 2020


Culte

ACCÈS AUX LIEUX DE CULTE PENDANT LE CONFINEMENT

Pendant le confinement, les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts.

Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes et des mariages avec un maximum de 6 personnes.

Le port du masque y est obligatoire à partir de 11 ans. L'obligation du port du masque ne fait pas obstacle à ce que celui-ci soit momentanément retiré pour l'accomplissement des rites qui le nécessitent.

Les cimetières resteront ouverts pendant le confinement.

Source : D. n° 2020-1310, art. 47, 29 oct. 2020 : JO 30 oct. 2020


Espaces verts

Parc ©onlyyouqj - freepik.com

UN ASSOUPLISSEMENT DE L'ACCÈS AUX ESPACES VERTS PENDANT CE CONFINEMENT

Contrairement au confinement du printemps, les parcs, jardins et autres espaces verts, de même que les plages, plans d'eau et lacs resteront ouvert. Les activités nautiques et de plaisance seront en revanche interdites.

Sur décision du préfet, le port du masque peut être rendu obligatoire pour les personnes de plus de 11 ans.

Source : D. n° 2020-1310, art. 46, 29 oct. 2020 : JO 30 oct. 2020


Déplacement

DE NOUVELLES RESTRICTIONS SONT APPORTÉES AUX DÉPLACEMENTS DES PERSONNES

Comme lors du premier confinement, il ne sera pas possible de quitter son domicile sauf pour certaines raisons, et muni d'une attestation.

Les déplacements hors du domicile sont autorisés pour les motifs suivants :

    • faire ses courses alimentaires ;
    • se rendre ou revenir de son lieu de travail ;
    • accompagner un enfant dans son établissement scolaire ;
    • se rendre chez un professionnel de santé ou dans une pharmacie ;
    • pour des motifs familiaux impérieux ;
    • pour l'assistance aux personnes vulnérables et précaires ;
    • pour une convocation judiciaire ou administrative ;
    • pour la participation à des missions d'intérêt général.

Sont en outre autorisés les déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés ;

    - à l'activité physique individuelle de plein air des personnes (à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes),
    - à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile (enfants, parents, conjoints),
    - ou aux besoins des animaux de compagnie.

Contrairement aux mesures prises au printemps, les parcs, jardins, forêts et plages resteront ouverts.

Les déménagements restent autorisés sur justificatif de l'entreprise de déménagement.

Il ne sera pas possible de voyager au sein du territoire national, y compris d'une résidence principale vers une résidence secondaire. Il y aura néanmoins une tolérance pour les retours de vacances de la Toussaint.

Les attestations à présenter en cas de sortie de son domicile sont disponibles en fonction du motif du déplacement :

    • attestation de déplacement dérogatoire,
    • justificatif de déplacement professionnel,
    • justificatif de déplacement scolaire.

Le justificatif de déplacement professionnel pourra être délivré par les employeurs pour les déplacements entre le domicile et le travail, lorsque le télétravail n'est pas possible. Les fonctionnaires et les indépendants pourront présenter leur carte professionnel ou tout autre document pour justifier le motif de leur sortie hors du domicile.
Le justificatif de déplacement scolaire sera remis par les établissements scolaires pour les parents devant faire le trajet domicile-école.
Il s'agit de deux attestations permanentes qui n'ont pas besoin d'être renouvelées à chaque déplacement.
L'attestation de déplacement dérogatoire doit en revanche être établie pour chaque déplacement en dehors du cadre professionnel ou scolaire.

Comme au printemps, ces attestations peuvent être imprimées ou complétées et enregistrées sur votre smartphone.
Elles peuvent être téléchargées sur le site du Gouvernement ou remplies en ligne.
Elles sont également disponibles sur la page d'accueil de l'application smartphone « TousAntiCovid ».

S'agissant des justificatifs de déplacement pour le week-end du 1er novembre, où le confinement sera en vigueur alors que de nombreuses personnes reviennent de vacances, le Premier ministre a expliqué qu'une attestation sur l'honneur sera suffisante.

Le non-respect du confinement entraîne l'application d'une amende de 135 €. L'amende est portée à 200 € en cas de récidive dans les 15 jours de la première infraction et à 3 750 € après 3 infractions en 30 jours.

Source : D. n° 2020-1310, art. 4, 29 oct. 2020 : JO 30 oct. 2020


LES POSSIBILITÉS DE DÉPLACEMENTS INTERNATIONAUX SONT RESTREINTES

Si les frontières avec l'Union Européenne restent ouvertes, sauf exception les frontières extérieures sont fermées avec les pays extérieurs à l'Union européenne. Les Français de l'étranger peuvent regagner le territoire national.

Dans tous les cas, un test négatif de moins de 72h est obligatoire pour entrer sur le territoire français. Dans les ports et les aéroports, des tests rapides seront déployés pour toutes les arrivées.

Les personnes en provenance de pays membres de l'Espace Économique Européen (Suisse, Liechtenstein, Andorre, Islande, Monaco, Norvège, Saint Marin, Vatican), peuvent entrer sur le territoire français sans restriction (avec test PCR de moins de 72h).

Pour les voyages vers un territoire d'outre-mer, quel que soit le lieu de départ, le résultat d'un test PCR réalisé dans les 3 jours précédant le départ sera demandé. Par ailleurs, si vous êtes en provenance ou à destination de la Guyane, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Wallis et Futuna, une attestation de déplacement dérogatoire sera exigée.

Source : Site du Gouvernement, 30 oct. 2020


Enseignement et formation

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MAINTIEN DES ÉTABLISSEMENTS SOUS CONDITIONS

Les établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) resteront ouverts avec un protocole sanitaire renforcé (notamment avec le port du masque obligatoire pour les enfants à partir de 6 ans).

Dans les universités et les établissements d'enseignement supérieur, le principe est le distanciel.

Les cours devront être assurés en ligne. Seuls les travaux pratiques et les enseignements professionnels nécessitant du matériel spécialisé pourront se poursuivre en présentiel.

Les examens et les concours seront maintenus.

Les activités de recherche doivent également se poursuivre en télétravail quand cela est possible, et en présentiel dans le cas contraire.

Source : Premier Ministre, Conf. de presse, 29 oct. 2020



 
Infos métiers
 

Architectes

ORGANISATION DES AGENCES PENDANT LE RECONFINEMENT

Suite à l'annonce du reconfinement, le Gouvernement a précisé que contrairement au confinement du printemps, l'activité du bâtiment et des travaux publics se poursuit pendant cette période, ainsi que les activités d'architecture et de maîtrise d'œuvre, qui sont étroitement liées à la préparation et la réalisation des travaux.

L'Ordre des architectes a souhaité préciser les conditions d'exercice de la profession, les déplacements sur des chantiers ou sur des sites de construction.

Ainsi, les architectes et leurs salariés peuvent se déplacer dans un cadre professionnel (aller sur un chantier, effectuer une visite de site, participer à une réunion qui ne peut pas se dérouler en distanciel, etc.) sous réserves d'un respect strict des mesures d'hygiène et à la condition formelle :

      • pour les architectes libéraux, de se munir de 
l'attestation de déplacement dérogatoire
     en choisissant le motif relatif au déplacement professionnel ;
      • pour les salariés d'architectes et de sociétés d'architecture, de se munir du 
justificatif de déplacement professionnel
     fourni par l'employeur.

Les agences d'architecture, établissement recevant du public, classés en type W, ne font pas l'objet de mesures de fermeture. Elles peuvent donc théoriquement continuer à accueillir du public, mais seulement des visiteurs ayant un motif professionnel. Les rendez-vous prévus à l'agence pour un motif personnel doivent donc être annulés ou se dérouler en visioconférence.

Source : Ordre des architectes, Actu. 2 nov. 2020


Automobiles

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IMPACTS DES CHANGEMENTS DE MOTORISATION SUR L'ACTIVITÉ ET L'EMPLOI DANS LES SERVICES AUTOMOBILES À L'HORIZON 2036

L'Observatoire des métiers des services de l'automobile a publié une étude sur les impacts des changements de motorisation sur l'activité et l'emploi dans les services de l'automobile à l'horizon 2036, en s'appuyant sur trois scénarios prospectifs.

L'impératif réglementaire de rejet de CO2 moyen sur l'ensemble des véhicules vendus à partir de 2020 et de 2030 devrait générer une rupture de tendance de l'évolution des immatriculations thermiques assez marquante.

Il ressort également que même dans un scénario de fort développement des véhicules électriques en 2036, 60 % du parc automobile reste thermique. Dans ce contexte, les impacts varient fortement selon la nature des activités des entreprises."

Les résultats complets de l'étude peuvent être consultés en ligne.

Source : Observatoire de l'ANFA, Autofocus n° 85, Sept. 2020


Avocats

NOUVELLE VERSION D'E-BARREAU

E-barreau a été conçu en 2007 comme un moyen de réaliser des échanges sécurisés entre les avocats et les juridictions. Treize ans plus tard, la plateforme ne répond plus entièrement aux besoins en matière de communication électronique.

Une nouvelle version d'e-barreau vient d'être lancée. En plus de la messagerie électronique, des fonctionnalités élargies ont été intégrées. Ainsi, un dossier dématérialisé peut désormais être créé. Il centralisera l'ensemble des documents qui sont échangés au cours de procédure, y compris les conclusions et les pièces. L'ensemble sera stocké sur la plateforme, ce qui permettra une meilleure communication entre les parties, et favorisera la reprise du dossier dans le cas d'une succession de confrères.

Source : CNB, Actu. 21 oct. 2020 ; E-barreau


Bâtiment

RÉGLEMENTATION THERMIQUE : AGRÉMENT DES CHAUDIÈRES NUMÉRIQUES

Un arrêté relatif à l'agrément des modalités de prise en compte des “chaudières numériques” dans la réglementation thermique 2012 a été publié au Journal officiel du 24 octobre 2020 (entrée en vigueur fixée au 25).

L'annexe de l'arrêté qui sera publiée au Bulletin officiel du ministère de la transition écologique et du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, définit les conditions d'application du mode de prise en compte des chaudières numériques dans la méthode de calcul Th-B-C-E 2012.

Source : A. 14 oct. 2020 : JO 24 oct. 2020


Boulangers

Pain © Marco Aurelio - Pixabay

ÉTUDE SUR LA CONSOMMATION DES DIFFÉRENTS TYPES DE PAINS EN FRANCE

Partant du constat que la consommation de pain en France ne cesse de reculer depuis plusieurs décennies en raison d'une diversification de l'alimentation et d'une évolution des moments de consommation, la Fédération des Entreprises de Boulangerie (FEB) a mandaté l'IFOP pour réaliser une étude sur la consommation des différents types de pains en France.

Les français connaissent en moyenne 9,4 types de pains, avec une préférence pour les pains traditionnels (baguette, pain, pain de mie). Ils consomment en moyenne 3,5 types de pain par mois, les pains consommés les plus régulièrement étant la baguette (15 fois / mois), le pain (9,7 fois/mois) et dans une moindre mesure quelques spécialités (pain de mie et ciabatta, entre 4 et 5,3 fois/mois).

Les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont les seuls à consommer plus qu'avant les types de pain suivants : pain de mie, wrap/tortilla, ciabatta et pain kebab. Des différences de consommation existent au sein des catégories socio-professionnelles, et en fonction de la composition du foyer.

Les résultats complets de l'étude peuvent être consultés en ligne.

Source : IFOP, Sondage 23 sept. 2020


Fleuristes

COVID-19 : IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE SUR L'ACTIVITÉ

Val'hor a mené une étude de l'impact économique de la crise sanitaire du Covid-19 sur la filière du végétal, avec un focus sur les fleuristes.

Si tous les métiers de la filière ont été impactés par les mesures de confinement, tous ne l'ont pas été de la même manière.

Dans la commercialisation, les fleuristes et les grossistes sont les plus affectés avec des chiffres d'affaires en recul de -39 % pour les fleuristes, et - 26 % pour les grossistes sur la période mars-juin 2020, tandis que les jardineries / LISA (libre-service agricole) affichent un recul de - 3 %. 6,5 % des fleuristes ont dû licencier des CDD et 3,5 % des CDI, durant le confinement, ce qui représente 1 090 emplois (sur 31 180).

15 % des fleuristes ont déclaré avoir cessé leur activité à cause du confinement (principalement des entreprises unipersonnelles).

En majorité, les fleuristes ont demandé à bénéficier des mesures de reports : report du paiement des cotisations sociales (57 %), du paiement de leurs charges professionnelles (17 %). 87 % des fleuristes ont demandé une aide du fonds de solidarité et 25 % un prêt garanti par l'État (PGE).

Pendant le confinement, les ventes en ligne ont concerné 24% des fleuristes, et 39,5% d'entre eux ont eu recours à la livraison à domicile.

L'étude complète de Val'hor peut être consultée en ligne.

Source : Val'Hor, Actu. 16 oct. 2020


Laboratoires d'analyse médicale

Laboratoire © ThisisEngineering RAEng - Unsplash

FACTURER DES TESTS RT-PCR SANS PRESCRIPTION

La réalisation sans prescription des tests de détection du génome du SARS-CoV-2 par RT-PCR a été autorisée par deux arrêtés de juillet et septembre 2020 et permet une prise en charge à 100 % au titre de l'assurance maladie obligatoire. La facturation du test à l'Assurance Maladie se fait via la transmission d'une feuille de soin électronique (FSE).

L'Assurance Maladie fait le point sur son site sur les mentions à apposer sur la FSE, les personnes pouvant réaliser les prélèvements et la facturation à l'Assurance Maladie.

Source : Ameli.fr, Actu. 12 oct. 2020 ; A. 24 juil. 2020 : JO 25 juil. 2020 ; A. 15 sept. 2020 : JO 16 sept. 2020


Métiers de bouche

PRÊT DE MAIN D'ŒUVRE PENDANT LA CRISE SANITAIRE

Un décret du 30 octobre 2020 (publié au Journal officiel du 31) détermine les secteurs d'activité spécifiques dans lesquels les employeurs sont temporairement autorisés à effectuer des prêts de main-d'œuvre dans des conditions dérogatoires.

Ce décret détermine ainsi les secteurs d'activité particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation et à la continuité de la vie économique et sociale pour lesquels, lorsque son intérêt le justifie eu égard aux difficultés économiques liées à la propagation du covid-19, une entreprise utilisatrice peut bénéficier de prêts de main-d'œuvre même lorsque le montant facturé par l'entreprise prêteuse est nul ou inférieur aux salaires versés au salarié, aux charges sociales afférentes et aux frais professionnels remboursés à l'intéressé au titre de sa mise à disposition temporaire.

Les secteurs d'activité visés sont les suivants :

    • Industrie agroalimentaire
    • Secteur sanitaire, social et médico-social
    • Construction aéronautique
    • Transport maritime

Source : D. n°2020-1317, 30 oct. 2020 : JO 31 oct. 2020


Professionnels de santé

DÉPISTAGE DE LA COVID-19 : DÉPLOIEMENT DES TESTS ANTIGÉNIQUES

Dans le contexte actuel de forte reprise épidémique, de nouveaux tests antigéniques rapides permettent d'obtenir un résultat en 15 à 30 minutes. Ils contribuent ainsi à la mise en oeuvre sans délai de mesures d'isolement et de contact tracing.

Les médecins, infirmiers diplômés d'État et les pharmaciens pourront réaliser les tests antigéniques sur :

• les personnes symptomatiques
    , dans les 4 premiers jours après l'apparition des symptômes, sous réserve de remplir toutes les conditions suivantes :
  • âge inférieur ou égal à 65 ans ;
  • absence de comorbidité / absence de risque de développer une forme grave de la maladie.
• les personnes asymptomatiques
     (hors « cas contact » ou personnes détectées au sein d'un cluster) dans le cadre de dépistages collectifs ciblés, par exemple dans les lieux suivants :
  • établissements d'enseignement supérieur ;
  • aéroports, notamment pour les voyageurs en provenance de zones de circulation active de l'infection ;
  • établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) (au profit des personnels) ;
  • établissements pénitentiaires, etc.

L'Assurance Maladie rappelle que les tests antigéniques ne sont pas destinés aux personnes contact, qui doivent réaliser un test RT-PCR selon les délais recommandés.

Source : Assurance Maladie, Actu. 30 oct. 2020


Transport / VTC

OBLIGATIONS D'INFORMATION DES PLATEFORMES DE MOBILITÉ

Les plateformes opérant dans le secteur de la mobilité et proposant des prestations de transport de personnes et de marchandises, au moyen d'un outil numérique et en fixant elles-mêmes le prix de la prestation sont soumises à de nouvelles obligations en termes d'information des conducteurs indépendants assurant des prestations pour le compte de ces plateformes.

L'article L. 1326-2 du code des transports (issu de la loi n°2019-1428 du 24 déc. 2019) impose aux plateformes de mobilité d'informer préalablement les conducteurs, lorsqu'elles leur proposent une prestation, sur la distance couverte par cette prestation et sur le prix minimal qui leur est garanti en contrepartie, déduction faite des éventuels frais de commission. En application de ce nouvel article, un décret du 26 octobre prévoit que les plateformes s'assurent que les informations sont présentées de manière loyale et soient lisibles, claires, non-équivoques et facilement accessibles par le travailleur, et sont communiquées par tout moyen permettant de conférer date certaine au travailleur. Le décret définit les notions de « prestation » et de « distance » au sens de l'article L. 1326-2 ainsi que le « prix minimal garanti » par la plateforme au travailleur en contrepartie de la prestation de transport effectuée.

Source : D. n° 2020-1300, 26 oct. 2020 : JO 27 oct. 2020



 
Chiffres et délais
 

Indices et taux

INDICE DE RÉFÉRENCE DES LOYERS (IRL) - 3E TRIMESTRE 2020

Au 3e trimestre 2020, l'indice de référence des loyers s'établit à 130,59. Sur un an, il augmente de 0,46 %, après +0,66 % au trimestre précédent.

Source : INSEE, Inf. rap. 15 oct. 2020


INDEX BÂTIMENT, TRAVAUX PUBLICS ET DIVERS DE LA CONSTRUCTION - JUILLET 2020

Les indices du bâtiment pour le mois de juillet 2020 sont en ligne sur le site de l'INSEE.

Source : INSEE, Inf. rap. 15 oct. 2020


INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION - RÉSULTATS DÉFINITIFS (IPC) - SEPTEMBRE 2020

En septembre 2020, l'indice des prix à la consommation (IPC) recule de 0,5 % sur un mois, après -0,1 % en août 2020. Les prix des services se replient nettement (-1,5 % après +0,3 % en août). Ceux de l'énergie (-0,7 % après +0,3 %) et de l'alimentation (-0,5 % après +0,2 %) reculent également et ceux du tabac sont stables. Enfin, les prix des produits manufacturés rebondissent fortement (+1,6 % après une baisse de 1,2 % le mois précédent).

Source : INSEE, Inf. rap. 15 oct. 2020


CRÉATIONS D'ENTREPRISES - SEPTEMBRE 2020

En septembre 2020, le nombre total de créations d'entreprises tous types d'entreprises confondus est en hausse (+2,3 % après +0,0 % en août).

Source : INSEE, Inf. rap. 15 oct. 2020


PRODUIT INTÉRIEUR BRUT (PIB) - ESTIMATION AU 3E TRIMESTRE 2020

Au 3e trimestre 2020, le produit intérieur brut (PIB) en volume rebondit : +18,2 % après -13,7 % au deuxième trimestre 2020. Néanmoins, le PIB demeure nettement en dessous de son niveau d'avant la crise sanitaire : mesuré en volume par rapport à son niveau du troisième trimestre 2019 (glissement annuel), le PIB est inférieur de 4,3 %.

Source : INSEE, Inf. rap. 30 oct. 2020

 

INFOGÉA #12 - 30 septembre 2020
À la une !

Projet de loi de finances pour 2021

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PRÉSENTATION DES PRINCIPALES MESURES FISCALES

Le projet de loi de finances pour 2021 a été présenté en Conseil des Ministres le 27 septembre dernier et sera examiné par l'Assemblée nationale à partir du 12 octobre. Nous vous présentons ci-après les principales mesures intéressant les travailleurs indépendants.

Contribution économique territoriale (CET). - Trois mesures sont annoncées (art. 3 et 4 du projet de loi) :

    - Le taux d'imposition à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) serait réduit de moitié pour les impositions établies à compter de 2021 ;
    - Le plafonnement de la CET serait abaissé à 2 % de la valeur ajoutée produite par l'entreprise ;
    - Les collectivités sont habilitées à créer une exonération pendant 3 ans de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de CVAE en cas de création ou d'extension d'établissement à compter de 2021 ;
    - La valeur locative des établissements industriels retenue pour la taxe foncière et la CFE serait réduite de 50 % à compter de 2021.

Crédit d'impôt recherche. - Le doublement de l'assiette du CIR en cas de sous-traitance à des organismes de recherche publics serait supprimé pour les dépenses exposées à compter de 2022. Par ailleurs, le taux majoré de CIR serait supprimé et le taux majoré du crédit d'impôt innovation pour les dépenses d'innovation en Corse serait porté à 35 % (art. 8).

Paquet TVA e-commerce. - L'entrée en vigueur des nouvelles règles sur le commerce électronique issues de la loi de finances pour 2020 serait reportée au 1er juillet 2021 (au lieu du 1er janvier 2020) (art. 10)

Fiscalité des véhicules. - Le malus écologique serait à nouveau durci à compter de 2021. Par ailleurs, de nouvelles règles de fonctionnement seraient créées pour harmoniser la taxe sur les véhicules des sociétés (TVTS) et la taxe spéciale sur les véhicules routiers « taxe à l'essieu » (art. 14).

Source : Projet de loi de finances pour 2021, n° 3360

Infos fiscales

TVA

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OPTION POUR LA TVA DES LOCATIONS DE LOCAUX NUS À USAGE PROFESSIONNEL

Les locations de locaux nus à usage professionnel sont en principe exonérées de TVA. Les bailleurs peuvent néanmoins opter pour leur assujettissement à la TVA (CGI, art. 260, 2°). L'article 193 de l'annexe II au CGI ajoute que dans les immeubles ou ensembles d'immeubles comprenant à la fois des locaux nus donnés en location ouvrant droit à l'option et d'autres locaux, l'option ne s'étend pas à ces derniers mais s'applique à l'ensemble des locaux de la première catégorie.

Dans sa documentation, l'Administration considère que l'option couvre obligatoirement tous les locaux non exclus de son champ d'application qu'un bailleur possède dans un immeuble donné (BOI-TVA-CHAMP-50-10 n° 120).

Contredisant la doctrine administrative, le Conseil d'État vient de juger au contraire qu'un contribuable donnant en location plusieurs locaux nus à usage professionnel dans un même bâtiment peut opter pour la soumission à la TVA de l'ensemble des locations qu'il réalise dans ce bâtiment, mais il peut tout aussi bien n'opter que pour certains des locaux. Autrement dit, l'option exercée en vue de la soumission à la TVA de la location de certains seulement des locaux d'un même bâtiment n'a pas pour effet de soumettre à cette taxe la location des autres locaux (en l'espèce, le bailleur avait sans équivoque visé certains locaux à l'intérieur de l'immeuble dans sa lettre d'option).

Source : CE, 8e et 3e s.-s., 9 sept. 2020, n°439143

L'ADMINISTRATION COMMENTE LE DISPOSITIF DE SOLIDARITÉ DE PAIEMENT POUR LES PLATEFORMES EN LIGNE

Depuis le 1er janvier 2020, lorsqu'il existe des présomptions qu'un assujetti, quel que soit son lieu d'établissement, qui effectue ou fournit à des personnes non assujetties, par l'intermédiaire d'une plateforme en ligne, des livraisons de biens ou des prestations de service dont le lieu d'imposition à la TVA est situé en France, se soustrait à ses obligations en matière de déclaration ou de paiement de la TVA, l'Administration peut signaler cet assujetti à l'opérateur de la plateforme en ligne, afin que celui-ci prenne les mesures de nature à permettre à cet assujetti de régulariser sa situation. En l'absence de mise en œuvre des mesures, la TVA dont est redevable l'assujetti est solidairement due par l'opérateur de plateforme en ligne (CGI, art. 283 bis, et CGI, art. 293 A ter).

L'Administration vient de publier ses commentaires sur ce nouveau dispositif et présente le champ d'application de la procédure et ses conditions d'application, notamment les modalités de signalement à la plateforme de la défaillance présumée d'un assujetti, et les mesures que celle-ci doit mettre en œuvre (BOI-TVA-DECLA-10-10-30-20, 2 sept. 2020).

Elle précise notamment que si la solidarité de paiement est entrée en vigueur au 1er janvier 2020, elle peut concerner la TVA non prescrite de périodes antérieures à cette date (§ 30). Parmi les mesures que l'opérateur de la plateforme peut être invité à prendre auprès de l'assujetti présumé défaillant, l'Administration cite les solutions suivantes : un rappel des obligations fiscales et sociales, une invitation à prendre contact avec l'administration en vue de régulariser sa situation, une demande de numéro de TVA intracommunautaire (§100). Si la présomption de défaillance de l'assujetti subsiste, l'Administration peut mettre en demeure l'opérateur de la plateforme de prendre des mesures complémentaires plus sévères telles que la suspension pure et simple de l'activité de l'assujetti sur la plateforme passant par la suspension de son compte utilisateur, la fermeture de sa boutique en ligne ou la suspension de sa dénomination commerciale sur la plateforme (§190).

En cas de mise en œuvre de la solidarité de paiement vis-à-vis de l'opérateur de la plateforme, l'Administration rappelle que les pénalités et intérêts de retard relatifs aux rappels de TVA ne peuvent être mis à sa charge, la solidarité de paiement étant limitée à la TVA elle-même (§290).

Source : BOI-TVA-DECLA-10-10-30-20, 2 sept. 2020


Impôt sur le revenu

SUSPENSION DU PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE ET REMBOURSEMENT D'ACOMPTES

Interrogé sur la possibilité pour les professionnels de suspendre les prélèvements d'impôt à la source en raison de la crise sanitaire, le Ministre de l'action et des comptes publics a fait la réponse suivante :

« En matière d'impôt sur le revenu, le prélèvement à la source (PAS) a parfaitement joué son rôle en permettant aux contribuables professionnels de pouvoir adapter leur fiscalité quasiment en temps réel, en particulier via le service « Gérer mon prélèvement à la source » de leur espace fiscal particulier sur le site impots.gouv.fr.(…).

Les acomptes de type BIC/BNC/BA des travailleurs indépendants fragilisés par la crise peuvent être reportés d'un mois sur l'autre (trois fois), ou d'un trimestre sur l'autre (une seule fois). Ces acomptes peuvent également faire l'objet d'une suppression ou d'une modulation. Les actions enregistrées avant le 22 du mois prennent effet le mois suivant.(…).

Par ailleurs, les demandes de remboursement des acomptes BIC/BNC/BA, des acomptes des dirigeants de société (art. 62 du CGI), des acomptes sur droit d'auteur et sur revenus d'agent d'assurance, prélevés le 16 mars 2020, seront systématiquement acceptées par les services de la DGFiP dès lors que l'usager indiquera avoir des difficultés économiques liées à la crise sanitaire actuelle. De même, cette restitution pourra être demandée pour l'acompte prélevé le 15 avril, dans le cas où l'usager professionnel n'aurait pas agi dans l'application « Gérer mon prélèvement à la source » avant le 22 mars 2020.

Source : Rép. Min n°28362 : JO 15 sept. 2020, p. 6278


Revenus fonciers

SCI ET OBLIGATION DE TRANSMISSION DE LA DÉCLARATION DE RÉSULTATS PAR VOIE DÉMATÉRIALISÉE

Toutes les entreprises, quel que soit leur chiffre d'affaires, doivent obligatoirement télétransmettre leurs déclarations de résultats et annexes (CGI, art. 1649 quater B quater). Ainsi, les sociétés immobilières de location non transparentes doivent souscrire chaque année une déclaration de leurs résultats à l'aide d'un imprimé spécial n° 2072-S-SD (CERFA n° 10338). Cette déclaration doit être souscrite par voie dématérialisée au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2019.

L'administration admet deux dérogations à cette obligation :

      • Tout d'abord, les 
SCI de famille
     qui conservent le bien immobilier uniquement pour un usage personnel et doivent déposer une déclaration uniquement l'année de leur constitution, seront autorisées à faire un dépôt papier.
      • Ensuite, une tolérance sera également appliquée aux personnes résidant dans les 
zones blanches
    , à l'instar de ce qui est déjà prévu pour le dépôt de la déclaration de revenus des usagers particuliers.

Source : BOI-RFPI-CHAMP-30-20, §230, 12 août 2020

ban


Zoom commerçants & artisans

LES TÂCHES CONNEXES SOUS-TRAITÉES SONT ÉLIGIBLES AU CIR

Le Conseil d'Etat a confirmé l'éligibilité au crédit d'impôt recherche (CIR) prévu par l'article 244 quater B du CGI, des dépenses sous-traitées qui, sans être elles-mêmes des dépenses de recherche ou de développement éligibles, constituent des opérations réalisées dans le cadre d'un projet de R&D, et sont indispensables à son aboutissement.

En l'espèce, une société avait confié à divers prestataires des études analytiques et des tests permettant notamment d'étudier l'impact de nouvelles solutions de lutte contre les bio-agresseurs ou la dynamique d'absorption de l'azote pour une espèce donnée, faute de disposer elle-même des équipements scientifiques nécessaires ou des outils de détection lui permettant d'effectuer elle-même ces opérations. Les prestations en cause, qui s'inscrivaient dans le cadre scientifique des projets de recherche entrepris, étaient nécessaires à la réalisation des opérations de recherche menées par la société.

Le Conseil d'État considère que la Cour administrative d'appel de Paris a commis une erreur de droit en jugeant que les prestations sous-traitées ne pouvaient être qualifiées d'opérations de recherche éligibles au motif que, même si elles s'avéraient indispensables à l'aboutissement des recherches menées, elles ne correspondaient pas en soi à de véritables opérations de recherche et développement nettement individualisées.

Par cette décision, le Conseil d'Etat vient donc de mettre fin à la différence de traitement existant jusqu'à présent entre les dépenses de ce type réalisées en interne et éligibles au CIR (activités de « recherche par destination »), et les mêmes dépenses sous-traitées à des prestataires extérieurs et non éligibles au CIR car elles ne constituent pas en soi des opérations de R&D (activité de « recherche par nature »).

Source : CE, 9e et 10e s.-s., n° 428127, 22 juil. 2020

Infos sociales

Paiement des cotisations sociales

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MESURES EXCEPTIONNELLES : CE QUI CHANGE À PARTIR DU MOIS DE SEPTEMBRE

Dans un communiqué de presse du 16 septembre 2020, l'ACOSS présente les différentes mesures mises en place à compter du mois de septembre concernant le paiement des cotisations sociales et rappelle la création d'un mini-site dédié aux mesures exceptionnelles mises en place par l'URSSAF : mesures-covid19.urssaf.fr/

• Employeurs du régime général

Dans le cadre de la reprise de l'activité économique, les entreprises doivent désormais s'acquitter de leurs cotisations sociales aux dates d'exigibilités habituelles. Des reports de cotisations restent autorisés pour :

      • les entreprises appartenant aux 
secteurs dont l'activité demeure empêchée
     en raison des dispositions mises en place pour la lutte contre la pandémie (spectacle, discothèques, festivals…) ;
      • les employeurs situés à 
Mayotte
       ou en 
Guyane
    , en raison de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire dans ces départements.

Les entreprises souhaitant bénéficier des possibilités de report devront au préalable remplir le formulaire de demande via leur espace en ligne (ou directement auprès de la CSSM s'agissant des employeurs de Mayotte). En l'absence de réponse de l'URSSAF dans les deux jours ouvrés suivants le dépôt du formulaire, la demande de report est considérée comme acceptée.

Pour les entreprises non éligibles aux mesures de report susvisées, l'URSSAF propose des alternatives :

    • exonération d'une partie des cotisations patronales,
    • aide au paiement des cotisations sociales,
    • mise en place de plans d'apurement,
    • remise partielle de cotisations patronales intégrées dans les plans d'apurement,
    • remise exceptionnelle des majorations de retard.

Un webinar publié sur la chaîne YouTube de l'URSSAF présente les mesures exceptionnelles de soutien à destination des employeurs du régime général.

• Travailleurs indépendants

Pour les travailleurs indépendants, le recouvrement des cotisations sociales a repris en septembre, conformément aux échéanciers adressés en août. Ces échéanciers ont été réalisés sur la base d'un revenu provisionnel 2020 diminué de 50 %, afin de reporter le paiement des cotisations non versées en 2020 au 2e semestre 2021, à compter de la déclaration des revenus réels 2020 (si ces revenus sont supérieurs à l'estimation réalisée par l'URSSAF).

Pour tenir compte de la réalité de leurs revenus et limiter l'ampleur de la régularisation en 2021, les travailleurs indépendants sont invités à ajuster cet échéancier. Aucune majoration ne viendra pénaliser les travailleurs indépendants dont le revenu réel se révélerait finalement supérieur au revenu estimé.

Les travailleurs indépendants des secteurs les plus touchés par la crise pourront bénéficier d'une réduction exceptionnelle dès 2020 en appliquant un abattement sur leur revenu prévisionnel 2020 via le service en ligne d'estimation des revenus. Pour accompagner les travailleurs indépendants en difficulté, des plans d'apurement permettant d'échelonner le paiement de leurs dettes sans pénalités ni majorations de retard seront proposés au plus tard en novembre.

• Praticiens et auxiliaures médicaux conventionnés (PAMC)

Les cotisations des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés sont à nouveau exigibles depuis l'échéance du 20 juillet 2020. Le montant des échéances exigibles est disponible sur le site www.urssaf.fr, via les rubriques Espace en ligne › Compte – Situation du compte.

En cas de difficulté de paiement, un revenu estimé pour 2020 peut être communiqué via le compte en ligne pour ajuster le montant des échéances. Pour les praticiens et auxiliaires médicaux qui auraient des impayés de cotisations, des plans d'apurement seront proposés au plus tard en novembre.

Source : ACOSS, Communiqué de presse, 16 sept. 2020


Aides exceptionnelles

L'URSSAF ET L'ADIE ORGANISENT DES WEB CONFÉRENCES SUR LES MESURES EXCEPTIONNELLES

L'URSSAF et l'ADIE organisent des conférences en ligne pour accompagner les indépendants, créateurs d'entreprise et dirigeants de société sur les mesures exceptionnelles de soutien aux entreprises :

      • Mardi 6 octobre à 14h30 : 
« Tout savoir sur les cotisations sociales et les mesures exceptionnelles liées à la crise avec l'Urssaf »
    • Du 5 au 27 octobre : Ateliers thématiques pour créer et développer son entreprise.

Le programme des conférences peut être consulté en ligne, ainsi que la liste des manifestations proches de chez vous.

Source : URSSAF, Actu. 30 sept. 2020


Aides à l'embauche

PLAN DE RELANCE : LES NOUVELLES AIDES POUR L'EMBAUCHE DES JEUNES

Le Plan de relance de l'économie, lancé début septembre afin de redresser rapidement et durablement l'économie française, prévoit trois volets pour encourager l'embauche des jeunes en CDI, CDD ou en contrat d'alternance.


• Aide exceptionnelle pour l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans

Toutes les entreprises, quels que soient leur secteur d'activité et leur taille, peuvent bénéficier d'une aide de 4 000 € maximum sur un an pour l'embauche d'un jeune sous les conditions suivantes :

      • Le recrutement doit concerner un jeune de moins de 26 ans et être effectué entre le 
1er août 2020 et le 31 janvier 2021
     (les renouvellements de contrat débutés pendant cette période ne sont pas éligibles).
      • Le contrat de travail doit être un CDI, un CDI intérimaire ou un CDD d'une durée d'au moins 
3 mois
    .
      • La rémunération du salarié ne doit pas excéder 
deux fois le montant du SMI
    C.

L'aide est versée sur un rythme trimestriel, pendant une durée d'un an maximum. Elle n'est pas cumulable avec d'autres dispositifs d'aide de l'État pour le même salarié.

Pour en bénéficier, l'employeur doit adresser une demande à l'Agence de services et de paiement (ASP) dans un délai de 4 mois à compter de l'embauche. Une plateforme sera ouverte à compter du mois d'octobre pour réaliser les démarches en ligne.


• Aide exceptionnelle pour l'embauche en contrat d'apprentissage

Toutes les entreprises peuvent bénéficier d'une aide pouvant aller jusqu'à 8 000 € pour l'embauche de jeunes en contrat d'apprentissage si le contrat est conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 pour la préparation d'un diplôme ou d'un titre à finalité professionnelle. Elle ne se cumule pas avec l'aide pour l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans.

Pour les entreprises de 250 salariés et plus, des conditions additionnelles sont prévues.

Le montant de l'aide dépend de l'âge de l'apprenti :

      • 
5 000 €
     pour les apprentis de moins de 18 ans ;
      • 
8 000 €
       pour un apprenti majeur préparant un diplôme jusqu'au Master (Bac+5 - Niveau 7 du 
Répertoire national des certifications professionnelles
    )

Pour en bénéficier, il suffit de déclarer le contrat auprès de l'OPCO de la branche professionnelle de l'entreprise puis de compléter la déclaration sociale nominative (DSN) les mois suivants. L'aide sera versée mensuellement, dès le début de l'exécution du contrat et pendant 12 mois.

Remarque : L'aide exceptionnelle s'applique pendant la première année du contrat. L'année suivante, les entreprises de moins de 250 salariés peuvent bénéficier de l'aide unique jusqu'à la fin du contrat.


• Aide exceptionnelle pour l'embauche en contrat de professionnalisation

Les entreprises qui embauchent un salarié entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 pour la préparation par un jeune de moins de 30 ans d'un diplôme ou d'un titre à finalité professionnelle jusqu'au niveau 7 du Répertoire national des certifications professionnelles peuvent prétendre à une nouvelle aide exceptionnelle.

Son montant et ses modalités de versement sont identiques à ceux de l'aide exceptionnelle pour l'embauche en contrat d'apprentissage (voir ci-dessus).

Source : Bercy Info, Actu. 9 sept. 2020 ; Plan de relance de l'économie, Dossier de presse, 3 sept. 2020

Infos métiers

Architectes / Bâtiment

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LE PLAN DE RELANCE RENFORCE « MA PRIME RÉNOV' »

Le Plan de relance de l'économie française dévoilé début septembre par le Gouvernement, consacre 6,7 milliards d'euros à la rénovation des logements privés, des locaux des TPE/PME, des bâtiments publics de l'État et des logements sociaux.

Dans ce cadre, le dispositif d'aides publiques « MaPrimeRénov' » pour la rénovation des logements privés est renforcé et augmenté de 2 milliards d'euros pour 2021 et 2022. Son champ d'application est corrélativement étendu. Initialement limité aux propriétaires occupants aux revenus modestes, il est étendu à tous les ménages sans conditions de ressources, aux propriétaires bailleurs et aux copropriétés.

On relèvera que le plan de relance comprend en outre 4 milliards d'euros pour la rénovation des bâtiments publics (écoles, universités, hôpitaux, etc.), 2 milliards pour la rénovation énergétique des EHPAD et 500 millions d'euros pour le logement social.

Pour plus d'informations sur le dispositif « MaPrimeRénov' », vous pouvez consulter les sites : www.maprimerenov.gouv.fr et www.faire.gouv.fr/

Source : Plan de relance de l'économie, Dossier de presse (p. 19), 3 sept. 20200 ; Min. Transition écologique, Actu. 8 sept. 2020 ; Ordre des architectes, Actu. 15 sept. 2020

Bâtiment

HORIZON 2020 GREEN DEAL : L'APPEL À PROJETS EST EN LIGNE

Le projet « Green Deal européen » vise à encourager la transformation des sociétés et économies européennes en répondant au besoin de faire face à la crise climatique et à assurer une meilleure protection de l'environnement et de la biodiversité.

La Commission européenne a publié l'appel à projets « Horizon 2020 Green Deal », doté d'un budget de 983 millions € dont l'objectif est de mobiliser autour de 20 thématiques la recherche et l'innovation pour lancer les transformations environnementales, sociales et économiques.

La date limite de soumission des projets est fixée au 26 janvier 2021.

Source : www.horizon2020.gouv.fr

Filière Cuir

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CANDIDATURES POUR LES PROGRAMMES ÉMERGENCE ET CROISSANCE DE L'INCUBATEUR ADC

Co-fondé par la Fédération Française de la Chaussure et le Conseil National du Cuir, l'incubateur ADC (Au-delà du Cuir) a ouvert les candidatures pour la promotion 2021 dans les deux programmes Émergence et Croissance, destinés à accompagner les entreprises de produits ou services créatifs et innovants de la filière Cuir ayant des chiffres d'affaires inférieurs respectivement à 50 000 € et 250 000 €.

Les entreprises retenues bénéficieront de subventions comprises entre 10 000 € et 15 000 €.

Les dossiers de candidature sont à remplir en ligne sur le site d'ADC avant le 15 octobre 2020.

Source : Incubateur ADC


Fleuristes

CONFINEMENT ET IMPACT POUR LES ACHETEURS DE VÉGÉTAUX

Val'Hor et FranceAgriMer ont réalisé une enquête auprès des acheteurs de végétaux au cours des 12 derniers mois pour connaître l'impact du confinement sur leurs habitudes de consommation.

Un tiers des personnes a ressenti une forte gêne dans l'accès aux espaces verts, ce qui est inévitablement lié à la période de confinement, gêne ressentie d'autant plus fortement par les acheteurs confinés dans des espaces restreints et urbains.

Le développement de nouveaux services associés (livraison à domicile, retrait de commande) durant cette période a été utile à près de trois acheteurs de végétaux sur 10. Les utilisateurs de ces nouveaux services expriment une satisfaction élevée avec le souhait qu'ils continuent d'exister.

Cette période a renforcée l'importance accordée à l'origine française, déjà élevée, et surtout locale.

Les résultats complets de cette enquête peuvent être consultés en ligne.

Source : www.valhor.fr, Août 2020

Médecins

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UNE NOUVELLE BROCHURE EST DISPONIBLE SUR LA PRISE EN CHARGE DE LA LOMBALGIE COMMUNE

Dans le cadre du programme de l'Assurance Maladie « Mal de dos ? Le bon traitement, c'est le mouvement » qui vise à prévenir le risque de passage à la chronicité pour les patients atteints de lombalgie commune, une nouvelle brochure à destination des médecins généralistes est téléchargeable en ligne.

Cette brochure reprend les éléments clés de la kinésithérapie active, quand prescrire des séances, le rôle du kinésithérapeute, et les dernières techniques.

Source : Ameli.fr, Actu. 21 sept. 2020

Métiers de bouche

LES RÈGLES D’ÉTIQUETAGE POUR LES PRODUITS EMBALLÉS

Suite à la crise de la Covid-19, de nombreux professionnels issus du secteur traiteur de réception réfléchissent à donner une nouvelle orientation à leur activité en se tournant vers la fabrication/livraison de produits préemballés.

La Confédération Nationale des Charcutiers Traiteurs (CNCT) fait le point sur son site internet sur les règles à respecter en matière d’étiquetage, ainsi que sur la déclaration nutritionnelle et les dérogations à celle-ci.

Source : CNCT, Actu. Septembre 2020


Pédicures-podologues

ACCÈS AUX SOINS DES PATIENTS DIABÉTIQUES

L'Union nationale des caisses d'assurance maladie et la Fédération nationale des podologues ont signé le 22 septembre 2020 l'avenant 4 à la convention nationale des pédicures-podologues du 18 décembre 2007. Avec cet accord qui rénove intégralement le cadre conventionnel existant, les signataires ont souhaité poursuivre leur engagement en faveur de l'amélioration de l'accès aux soins et de la qualité de prise en charge des patients diabétiques.

Source : FNP, Actu. 22 sept. 2020 ; Ameli.fr, Actu. 22 sept. 2020


Professionnels de santé

STRATÉGIE VACCINALE 2020 CONTRE LA GRIPPE

Le 13 octobre prochain démarrera la vaccination contre la grippe saisonnière, dans un contexte de crise sanitaire. La Haute Autorité de santé dans son avis du 20 mai 2020 souligne l'impact significatif que pourrait avoir une couverture vaccinale antigrippale élevée, dans une période de grande tension du système de santé et en cas de circulation concomitante du virus SARS-CoV-2 et de virus grippaux.

L'Assurance maladie revient sur la stratégie vaccinale en rappelant les personnes éligibles à la vaccination contre la grippe (personnes âgées de plus de 65 ans, femmes enceintes, personnes souffrant de pathologies chroniques ou atteintes d'obésité sévère). Les professionnels de santé en contact avec les personnes à risque de grippe sont invités à se faire vacciner également.

Le calendrier vaccinal peut être consulté en ligne sur le site du Ministère de la Santé.

Source : Ameli.fr, Actu. 29 sept. 2020


L'ASSURANCE MALADIE FAIT LE POINT SUR DEUX ANNÉES DE TÉLÉCONSULTATION

Depuis septembre 2018, la téléconsultation est prise en charge par l'Assurance Maladie comme alternative à la consultation physique d'un professionnel de santé. Ce nouveau mode de prise en charge des patients est entré dans les mœurs comme en attestent les chiffres du premier semestre 2020 : le nombre de téléconsultations remboursées par l'Assurance Maladie a explosé, passant de 40 000 actes en février à 4,5 millions en avril derniers pour se stabiliser autour d'1 million d'actes réalisés dans le courant de l'été. Les médecins les plus consultés sous cette forme sont des médecins généralistes libéraux.

Aujourd'hui c'est plus de 60 000 médecins, soit plus d'un sur deux, qui ont eu recours à la téléconsultation en 2020, ceci en faisant une composante essentielle de l'offre de soins.

L'Assurance maladie fait le point sur son site internet sur cette forme alternative de consultation en rappelant les objectifs poursuivis par la téléconsultation et les patients qui peuvent y prétendre tout en respectant le parcours de soin.

Source : Ameli.fr, Actu. 17 sept. 2020 ; Ameli.fr, Actu. 17 sept. 2020 (médecins)



Chiffres et délais

Indices et taux

INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION (IPC) – AOÛT 2020

En août 2020, l'indice des prix à la consommation (IPC) se replie de 0,1 % sur un mois, après +0,4 % en juillet 2020.
Sur un an, les prix à la consommation ralentissent à +0,2 %, après +0,8 % le mois précédent.

Source : INSEE, Inf. rap. 15 sept. 2020


INDICE DU COÛT DE LA CONSTRUCTION (ICC) - DEUXIÈME TRIMESTRE 2020

L'indice du coût de la construction (ICC) s'établit à 1 753 au deuxième trimestre 2020. Il est en baisse sur un trimestre (-0,96 % après +0,06 % au trimestre précédent) et il augmente de 0,40 % sur un an (après +2,43 % au trimestre précédent).

Source : INSEE, Inf. rap. 25 sept. 2020


INDICE DES LOYERS COMMERCIAUX (ILC) - DEUXIÈME TRIMESTRE 2020

Au deuxième trimestre 2020, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 115,42.
Sur un an, il augmente de 0,18 % (après +1,39 % au trimestre précédent).

Source : INSEE, Inf. rap. 25 sept. 2020


INDICE DES LOYERS DES ACTIVITÉS TERTIAIRES (ILAT) - DEUXIÈME TRIMESTRE 2020

Au deuxième trimestre 2020, l'indice des loyers des activités tertiaires s'établit à 114,33.
Sur un an, il diminue de 0,12 % (après +1,45 % au trimestre précédent).

Source : INSEE, Inf. rap. 25 sept. 2020


INDICE DES PRIX DES LOGEMENTS NEUFS ET ANCIENS - DEUXIÈME TRIMESTRE 2020

Au deuxième trimestre 2020, les prix des logements en France métropolitaine sont plus élevés qu'au trimestre précédent (+1,7 % en données brutes).
Sur un an, la hausse des prix des logements s'accentue : +5,5 %, après +4,9 %.

Source : INSEE, Inf. rap. 25 sept. 2020


INDICES DES LOYERS D'HABITATION (ILH) - DEUXIÈME TRIMESTRE 2020

En France métropolitaine, les loyers pour les résidences principales, louées vides et dont l'usage principal est l'habitation augmentent de 0,1 % au deuxième trimestre 2020, après avoir été stables au trimestre précédent.
Sur un an, l'évolution est de +0,3 %, après déjà +0,3 % le trimestre précédent. Les loyers dans le secteur libre augmentent de 0,7 % sur l'année. Dans le secteur social, ils se replient de 0,7 % après -0,6 % au trimestre précédent.

Source : INSEE, Inf. rap. 22 sept. 2020


CRÉATIONS D'ENTREPRISES – AOÛT 2020

En août 2020, le nombre total de créations d'entreprises tous types d'entreprises confondus est en légère hausse (+0,4 % après +9,1 % en juillet, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables).

Source : INSEE, Inf. rap. 16 sept. 2020

Tableau de bord

SMIC Brut
11.88 €/heure au 01 novembre 2024 soit 1 801.80€ mensuels pour une durée hebdomadaire légale de 35h.

Plafond sécurité sociale
29€/heure, 213€/jour, 3 864€/mois, soit 46 368€ annuel du 01/01/2024 au 31/12/2024.

Indice INSEE des prix à la consommation
121.06 en août 2024 soit + 1.8% en un an.

Indice INSEE du coût de la construction
2 205 au 2eme trimestre 2024 soit + 3.86% en un an.

INDICE DE RÉFÉRENCE DES LOYERS (IRL)

144.51 au 3ème trimestre 2024 soit + 2.47% sur un an.

Indice des Loyers Commerciaux (ILC)
136.72 au 2ème trimestre 2024, soit + 3.73% en un an

Taux de l'intérêt légal au 2ème semestre 2024
4.92% pour les créances professionnelles / 8.16% pour les particuliers